Le dossier de l’ancien DG de la Lonase, Lat Diop, a été débattu ce mercredi devant la Chambre d’accusation du Pool judiciaire financier. Ses avocats, El Hadj Moustapha Diouf, Abdou Dialy Kane, Cheikh Ahmadou Ndiaye, Pape Sène et Alioune Badara Fall avaient introduit deux requêtes devant cette juridiction de recours. L’une est basée sur la nullité de la procédure, fondée sur la violation des délais de la garde à vue. L’autre concerne la mainlevée des comptes bancaires de leur client.
Arrêté le 21 septembre 2024, Lat Diop a été inculpé et placé sous mandat de dépôt pour détournement de deniers publics, extorsion de fonds et blanchiment de capitaux, faits prévus et punis par les articles 152 du Code pénal et 7 de la loi 2018-03 relative au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme. C’est suite à la dénonciation de l’administrateur du pari sportif en ligne 1Xbet Sénégal, Mouhamed Dieng, que M. Diop a été interpellé par la Division des investigations criminelles (Dic). Monsieur Dieng a déclaré avoir remis à l'ancien DG de la Lonase un montant de 8 milliards F CFA.
La défense dénonce une détention « arbitraire »
Selon les informations de Seneweb, les conseils de M. Diop, dans leur plaidoirie, ont rappelé que leur client conteste les faits depuis le début et qu'il est de bonne foi. Et pour démontrer la nullité de la procédure, les demandeurs ont expliqué que Lat Diop a été placé en garde à vue le 21 septembre 2024 à 20 h 10 mn et que le délai de 48 heures arrivait à expiration le 23 septembre 2024 à 20 h 10 mn. Mais une prolongation de ce délai a été sollicitée et obtenue du procureur de la République financier. Celle-ci est arrivée à expiration le 25 septembre 2024 à 20 h 10 mn. Ensuite, Lat Diop n'a été déféré que le lendemain 26 septembre à 13 h, soit plus de 17 heures après l'expiration dudit délai. Ils ont évoqué les termes de l'article 69 du Code de procédure pénale qui stipule qu'à l'issue de la nouvelle période de 96 heures, les personnes ainsi retenues devront être immédiatement conduites devant le procureur de la République.
La défense estime que Lat Diop est détenu arbitrairement sur la base d’une dénonciation fallacieuse. Alors qu’il est présumé innocent. De plus, la défense a souligné qu’aucun rapport n’a épinglé Lat Diop.
En ce qui concerne la requête d’annulation de la procédure, la saisie de ses comptes, les avocats ont demandé au juge d’ordonner la mainlevée, les droits de la défense étant violés. Car l’un d’entre eux n’a pas été notifié de cet acte.
Prenant la parole, l’avocat général s’est opposé aux deux requêtes de la défense. Il a demandé à la chambre de déclarer l’appel irrecevable.
Le délibéré sera rendu le 13 décembre prochain.
Arrêté le 21 septembre 2024, Lat Diop a été inculpé et placé sous mandat de dépôt pour détournement de deniers publics, extorsion de fonds et blanchiment de capitaux, faits prévus et punis par les articles 152 du Code pénal et 7 de la loi 2018-03 relative au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme. C’est suite à la dénonciation de l’administrateur du pari sportif en ligne 1Xbet Sénégal, Mouhamed Dieng, que M. Diop a été interpellé par la Division des investigations criminelles (Dic). Monsieur Dieng a déclaré avoir remis à l'ancien DG de la Lonase un montant de 8 milliards F CFA.
La défense dénonce une détention « arbitraire »
Selon les informations de Seneweb, les conseils de M. Diop, dans leur plaidoirie, ont rappelé que leur client conteste les faits depuis le début et qu'il est de bonne foi. Et pour démontrer la nullité de la procédure, les demandeurs ont expliqué que Lat Diop a été placé en garde à vue le 21 septembre 2024 à 20 h 10 mn et que le délai de 48 heures arrivait à expiration le 23 septembre 2024 à 20 h 10 mn. Mais une prolongation de ce délai a été sollicitée et obtenue du procureur de la République financier. Celle-ci est arrivée à expiration le 25 septembre 2024 à 20 h 10 mn. Ensuite, Lat Diop n'a été déféré que le lendemain 26 septembre à 13 h, soit plus de 17 heures après l'expiration dudit délai. Ils ont évoqué les termes de l'article 69 du Code de procédure pénale qui stipule qu'à l'issue de la nouvelle période de 96 heures, les personnes ainsi retenues devront être immédiatement conduites devant le procureur de la République.
La défense estime que Lat Diop est détenu arbitrairement sur la base d’une dénonciation fallacieuse. Alors qu’il est présumé innocent. De plus, la défense a souligné qu’aucun rapport n’a épinglé Lat Diop.
En ce qui concerne la requête d’annulation de la procédure, la saisie de ses comptes, les avocats ont demandé au juge d’ordonner la mainlevée, les droits de la défense étant violés. Car l’un d’entre eux n’a pas été notifié de cet acte.
Prenant la parole, l’avocat général s’est opposé aux deux requêtes de la défense. Il a demandé à la chambre de déclarer l’appel irrecevable.
Le délibéré sera rendu le 13 décembre prochain.