L’ancienne ministre nigériane du pétrole et ex-présidente de l’OPEP, Diezani Alison-Madueke, a été arrêtée à Londres, ce vendredi, a annoncé la BBC après confirmation des membres de sa famille. La dirigeante a été à la tête de ce puissant département ministériel de 2010 à 2015 sous l’ex-président Goodluck Jonathan.
L’agence Reuters souligne cependant que le porte-parole de l’Agence Nationale du Crime (NCA) a indiqué qu’il n’avait aucune information sur une telle arrestation.Du côté des médias nigérians, on indique que Diezani Alison-Madueke aurait été libérée sous caution après plusieurs heures passées en détention. Son passeport lui aurait été confisqué.
Pout les analystes, cette arrestation entre dans le cadre de l’exécution de la promesse de l’actuel président Buhari de réprimer la corruption qui mine certains secteurs stratégiques de l’économie nigériane, dont le pétrole.
Le passage de Diezani Alison-Madueke à la tête du pétrole nigérian aura été marqué par le débarquement de Lamido Sanussi qui dirigeait la banque centrale du pays. Le dirigeant, réputé pour son intégrité, avait tiré la sonnette d’alarme sur la disparition de dizaines de milliards de dollars de recettes pétrolières qui auraient dû atterrir dans les caisses de l’Etat.
Aaron Akinocho
L’agence Reuters souligne cependant que le porte-parole de l’Agence Nationale du Crime (NCA) a indiqué qu’il n’avait aucune information sur une telle arrestation.Du côté des médias nigérians, on indique que Diezani Alison-Madueke aurait été libérée sous caution après plusieurs heures passées en détention. Son passeport lui aurait été confisqué.
Pout les analystes, cette arrestation entre dans le cadre de l’exécution de la promesse de l’actuel président Buhari de réprimer la corruption qui mine certains secteurs stratégiques de l’économie nigériane, dont le pétrole.
Le passage de Diezani Alison-Madueke à la tête du pétrole nigérian aura été marqué par le débarquement de Lamido Sanussi qui dirigeait la banque centrale du pays. Le dirigeant, réputé pour son intégrité, avait tiré la sonnette d’alarme sur la disparition de dizaines de milliards de dollars de recettes pétrolières qui auraient dû atterrir dans les caisses de l’Etat.
Aaron Akinocho