Ministre de l’Intégration africaine dans le gouvernement de Daniel Kablan Duncan, sous le règne de Ouattara, Adama Bictogo a été limogé le 16 mai 2012. La raison officielle avancée est l’affaire des déchets toxiques déversés en 2006 à Akoedo (Abidjan) qui avait fait beaucoup de victimes. La gestion du dossier par Adama Bictogo a été très nébuleuse. Excédées et meurtries, les victimes envahissaient sans cesse le Plateau, quartier administratif de la capitale ivoirienne, pour réclamer l’arrestation d’Adama Bictogo, de Koné Cheikh Oumar, patron du cabinet Konéco et président de l’Africa Sport, de Claude Gohourou, président de la coordination des victimes de déchets toxiques de Côte d’Ivoire entre autres. Toutes ces personnes sont accusées d’avoir détourné la somme de 4,658 milliards de FCFA destinés à indemniser 6624 victimes des déchets toxiques. Un rapport détaillé de la police économique fait cas du détournement de 600 millions de FCFA par Adama Bictogo, par l’entremise de ses hommes de mains : les avocats Kouamé Bi Iritié et Tella Osther Henri Vincent.
M. Bictogo aurait perçu, selon les avocats, cette somme comme frais de mission de facilitation. Mais, le problème est qu’il n’aurait dû percevoir que 56 millions de FCFA comme rémunération. L’autre raison de son limogeage est liée à la crise malienne. Ministre de l’Intégration africaine, il représentait Alassane Ouattara pour le compte de la CEDEAO dans la crise malienne, suite au coup d’Etat de Sanogo. Il lui sera reproché une forte ingérence et d’avoir produit de faux rapports au président Alassane Ouattara. Mais pire encore, on le suspectait d’être de connivence avec des membres de l’ex-junte CNRDRE sur des marchés liés notamment au trafic d’or à l’Est du pays.
Avec autant de casseroles, le président ivoirien finira par se débarrasser de son ministre encombrant et qui avait fini de ternir l’image de son pays auprès des Maliens.
Dakarmatin continuera de vous dresser une série de portraits de ces hommes d’affaires louches qui travaillent avec le régime de Macky Sall.
Dakarmatin
M. Bictogo aurait perçu, selon les avocats, cette somme comme frais de mission de facilitation. Mais, le problème est qu’il n’aurait dû percevoir que 56 millions de FCFA comme rémunération. L’autre raison de son limogeage est liée à la crise malienne. Ministre de l’Intégration africaine, il représentait Alassane Ouattara pour le compte de la CEDEAO dans la crise malienne, suite au coup d’Etat de Sanogo. Il lui sera reproché une forte ingérence et d’avoir produit de faux rapports au président Alassane Ouattara. Mais pire encore, on le suspectait d’être de connivence avec des membres de l’ex-junte CNRDRE sur des marchés liés notamment au trafic d’or à l’Est du pays.
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