Aux fossoyeurs.
Les oiseaux de nuit viennent de m’apprendre des réunions de certains suiveurs de JOE OUAKAM qui pensent pouvoir poursuivre sans honte leur basse besogne.
Pas encore rassasiés par ce qu’ils ont dit et fait pendant la maladie du maitre, un épisode sordide sur lequel je ne m’étendrais point, ils complotent encore sur son héritage.
Beaucoup de compagnons qui me connaissent seront étonnés de me voir emprunter ce type de code pour m’exprimer car ce n’est pas la méthode que je choisis d’habitude pour donner mon avis ; la photo, le cinéma ou alors la peinture sont mes moyens traditionnels d’expression.
J’ai volontairement adopté la plume de DIERY COLY pour faire une mise en garde solennelle, afin que nul n’en ignore.
C’est vivant et en pleine possession de tous ses moyens physiques et intellectuels que JOE OUAKAM me désigna comme HERITIER et ce devant des témoins vivants allant même jusqu’à l’écrire et JOVANI détient encore les preuves.
Sachant qu’hériter de JOE OUAKAM ne signifie rien d’autre que veiller à la pérennité de son œuvre, je lui avais fait la promesse devant le seigneur et les hommes de créer une FONDATION qui porterait son nom afin de poursuivre son travail en direction de l’ART et de la Nature ; car son projet est l’HOMME cet être en devenir.
Au moment où nous n’avons pas fini de nous réjouir du projet ALEM L’A-VENIR des jeunes de AGIT ART, de tristes personnages se réunissent dans l’objectif de boire le vin jusqu’à la lie.
Qu’ils sachent que Moi BUNA MEDOUNE SEYE, je ne les laisserai pas faire et j’en appelle juste à leur sagesse s’ils en ont encore un petit bout pour éviter d’atteindre le point du non-retour, car ils seront face à moi.
Les oiseaux de nuit m’ont tout dit, j’étais à Marseille et eux à DAKAR, ouvrant le laboratoire amputé du 18 rue Jules Ferry pour se servir, ces pillards ont tout volé, allant même jusqu’à dérober des objets cultes dont ils ignorent totalement le sens et l’utilité ; je le sais.
Ces vils personnages qui pendant les périodes les plus difficiles ou leur ‘’ami’’ JOE était terrassé par la dureté de la maladie, après un pacte avec l’ennemi, faisaient le tour de la ville pour dire que le Maitre était en fin de vie et que leurs médecins prédisaient la mort dans trois jours au plus ; cela aussi je le sais.
Ces vils personnages qui faisaient croire qu’ils se ruinaient pour soigner le Maître alors qu’ils engloutissaient toutes les sommes qui venaient çà et là, des autorités et de véritables amis sensibles ; je le sais.
Les vigiles qu’ils mettaient devant le 17 JULES FERRY n’ont pas pu empêcher les oiseaux de nuit de me parler à Marseille ou j’étais alité dans mon combat contre la maladie ; je sais tout. Maintenant que je suis là, bien vivant, et juste après ma visite au MAÎTRE par dessous la mamelle amputée de OUAKAM, j’ai décidé de ne pas laisser faire et avec moi tous les laborantins dignes de ce nom et les jeunes pour définitivement ôter ces VERS du fruits- c’est cela l’urgence n’est-ce pas Ican et ainsi je n’aurai pas besoin d’aller te chercher au commissariat de police du coin ou ils aiment si bien aller faire de la délation.