Monsieur le Maire de Bokhol, notre hôte,
Monsieur le Maire de Dagana,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Monsieur le Gouverneur de la région de Saint-Louis,
Messieurs les ambassadeurs,
Mesdames, Messieurs les élus locaux,
Monsieur le Directeur Général de Senelec,
Mesdames, Messieurs les représentants des partenaires techniques et financiers,
Autorités religieuses et coutumières,
Mesdames, Messieurs les représentants de Synergie 2,
Chères populations de Bokhol et du Waalo,
Je tiens d’abord à vous dire, chères populations du Walo, combien je suis heureux de me retrouver parmi vous, ici à Bokhol, au cœur du terroir légendaire du Walo.
Je salue et remercie tous vos responsables ici réunis, dont votre voisin de Dagana, Mankeur Ndiaye, Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, à qui je renouvelle mes félicitations et ma satisfaction pour son travail remarquable à la tête de notre diplomatie. Je remercie également Monsieur Oumar Sarr, Maire de Dagana, pour sa présence.
Le Walo, terre de Ndaté Yalla et de Ndjeumbeut Mbodj a toujours été une terre de résistance et de labeur. Mais le Walo, est aussi une terre bénie, qui nous rappelle le souvenir de nos saints.
A quelques lieux d’ici se trouve en effet Gaya, village natal du vénéré Seydi El Hadj Malick Sy, propagateur de la Tidjiania au Sénégal ; et Ngambou Thilé, village de son daara, son école coranique, où il avait rencontré Serigne Touba Khadimou Rassoul, fondateur de la confrérie mouride, et où il installa sa famille en 1886 pour se rendre en pèlerinage à la Mecque.
Nous avons espoir que cette cérémonie, qui marque une grande première dans notre marche résolue vers le progrès, est donc un événement béni.
Comme vous le savez, il y a deux ans, nous avons lancé une nouvelle stratégie de développement économique et sociale avec le Plan Sénégal Emergent (PSE), dont l’énergie constitue un des piliers fondamentaux. La raison est simple : sans énergie, il ne peut y avoir en effet ni croissance, ni développement.
C’est pourquoi nous avons mis en place le programme de mix énergétique pour le renforcement des capacités de production et de distribution de la SENELEC.
En réalité, l’option du mix énergétique figurait déjà, en 2012, dans mon projet de société YOONU YOKKUTE, ou le Chemin du véritable développement.
Entre autres mesures clefs, j’énonçais dans YOONU YOKKUTE, que « Face au défi de la demande d’électricité pour nos foyers et nos entreprises, aucune ressource ni solution ne peut être écartée… Notre politique énergétique se fondera sur le Mix énergétique, la restructuration de la SENELEC, la libéralisation totale du secteur de la production pour fournir au minimum 200 MW supplémentaires en mix énergétique tous les 3 ans … » fin de citation.
Eh bien, nous y voilà ! Avec la centrale solaire de Bokhol, nous franchissons une nouvelle étape dans la modernisation de notre secteur énergétique. Nos résultats sont appréciables. Il faut s’en féliciter, car les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Nous avons tous souvenance de la situation extrêmement difficile de 2011-2012, avec les longues heures de coupures d’électricité. La puissance totale de notre parc d’électricité n’était alors que de 573 MW, dont 66 MW de locations coûteuses et inefficaces.
Aujourd’hui, nous avons atteint une puissance de 821 MW, soit près de 250 MW additionnels ; pour objectif de 1264 MW en 21019.
De 97 F/kWh en 2012, le coût de production de l’électricité est tombé à 44 F/kWh en 2016. Et de 900 heures de coupures en 2011, nous sommes maintenant en dessous de 80 heures.
La centrale de Bokhol que nous inaugurons ce jour est d’une puissance de 20 MW et figure parmi la première génération de cette envergure dans la sous-région. Elle est le fruit d’un partenariat public-privé entre la Caisse des Dépôts et Consignations et des investisseurs privés nationaux et étrangers ; l’actionnariat local détenant 45% des parts.
Je félicite le Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations pour la qualité du travail accompli.
Le montage financier de ce projet correspond exactement à l’idée que je me fais du processus de développement ; à savoir que sur la voie du progrès, nous devons d’abord compter sur nous-mêmes, par la mobilisation de nos propres moyens.
Je suis surtout satisfait et fier de constater que l’installation de cette centrale s’est faite en six mois seulement et a mobilisé 300 travailleurs provenant surtout des localités environnantes, avec l’appui de la SENELEC et du Ministre de l’Energie et du Développement des Energies Renouvelables.
C’est une performance remarquable. Je salue la parfaite collaboration entre le promoteur, les autorités locales et tous ceux qui ont collaboré à la réalisation de cette belle œuvre.
Je félicite le Ministre de l’Energie et du Développement des Energies Renouvelables, ainsi que le Directeur général de la SENELEC, Monsieur Makhtar Cissé, un de vos enfants du Walo, pour ses brillants résultats à la tête de la SENELEC. J’y associe l’ensemble de ses collaborateurs.
L’électricité produite ici sera transportée à partir du principal poste OMVS de Dagana et injectée dans le réseau de la SENELEC.
Au total, plus de 160 000 personnes auront ainsi accès à l’électricité.
Bokhol nous donne aujourd’hui une grande leçon à méditer ; une leçon de travail bien fait et dans les délais ; une leçon qui signifie qu’à force de volonté et de détermination, nous pouvons réaliser toutes les ambitions du Sénégal émergent. A tous ceux qui en doutent encore, je demande de venir apprendre la leçon de Baokhol !
A l’image du Walo éternel, la cité de Bokhol doit aussi être fière de nous avoir mis dans le bon sens de l’histoire et de l’actualité à quelques semaines de la COP.22 à Marrakech, où il sera beaucoup question d’énergies renouvelables.
En effet, au plan environnemental, cette centrale nous permettra d’éviter une émission annuelle de 25.000 tonnes de CO2.
Et dans quelques jours, nous allons inaugurer une autre centrale solaire de 20 MW à Malicounda.
C’est dire que le Sénégal entre de plain-pied dans l’ère des énergies propres, contribuant ainsi à sauvegarder la planète par la réduction des gaz à effets de serre.
En conséquence, je lance un appel à tous les partenaires qui veulent nous accompagner dans le développement des énergies alternatives : le meilleur soutien qu’on peut nous apporter dans ce domaine, c’est d’appuyer directement les projets en cours ou à venir par des subventions qui rendront compétitifs les coûts de production pour baisser à terme le prix de l’électricité vendue aux consommateurs, car c’est cela notre objectif ultime.
Bokhol a ouvert la voie. Dans quelques jours, ce sera au tour de Malicounda. D’autres projets phares suivront, notamment : La centrale solaire de 29,5 MW de Santhiou Mekhé ; La centrale solaire de 29 MW de Mérina Dakhar ; La centrale solaire de 20 MW de Kahone ; La centrale solaire de 15 MW de Diass ; fruit de la coopération allemande, tout comme les centrales des Iles du Saloum à savoir Djirnda, Bassoul/Bassar, Bettenty et Dionewar/Niodior ; ainsi que les centrales hybrides solaires de Kidira, Goudiry et Médina Gounass. A ces projets s’ajoutent les 100 MW de solaire dans le cadre du programme Scaling solar de la Banque mondiale et les premiers 50 MW du parc éolien de 150 MW de Taïba Ndiaye.
J’accorde également un intérêt particulier aux projets d’extension de Tobène Power (35 MW), de Contour Global (30 MW) et celui de Sendou (125 MW).
Ainsi, nous relevons progressivement le défi de la production. Nous devons aussi continuer à relever le défi de la baisse du coût de revient du kWh.
A cet effet, je demande que l’étude sur la tarification entreprise dans le cadre du Projet d’Appui au Secteur de l’Electricité soit finalisée sans délai.
Je voudrais surtout redire ici, solennellement et avec insistance, toute l’importance que j’accorde à l’objectif d’atteindre un taux d’électrification rurale de 60% dès 2017.
C’est la priorité des priorités ; parce que le développement inclusif me tient à cœur. Il me tient à cœur parce que je trouve injuste que les populations laborieuses du monde rural restent les éternelles oubliées du développement.
Sur le chemin du véritable développement, le monde rural reste au cœur de mes préoccupations.
C’est un des grands combats que je continuerai de mener sans répit ; parce que c’est cela ma vision pour l’équité et la justice sociale. C’est cela mon ambition pour notre pays : le Sénégal tous, le Sénégal pour tous !
Monsieur le Maire de Dagana,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Monsieur le Gouverneur de la région de Saint-Louis,
Messieurs les ambassadeurs,
Mesdames, Messieurs les élus locaux,
Monsieur le Directeur Général de Senelec,
Mesdames, Messieurs les représentants des partenaires techniques et financiers,
Autorités religieuses et coutumières,
Mesdames, Messieurs les représentants de Synergie 2,
Chères populations de Bokhol et du Waalo,
Je tiens d’abord à vous dire, chères populations du Walo, combien je suis heureux de me retrouver parmi vous, ici à Bokhol, au cœur du terroir légendaire du Walo.
Je salue et remercie tous vos responsables ici réunis, dont votre voisin de Dagana, Mankeur Ndiaye, Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, à qui je renouvelle mes félicitations et ma satisfaction pour son travail remarquable à la tête de notre diplomatie. Je remercie également Monsieur Oumar Sarr, Maire de Dagana, pour sa présence.
Le Walo, terre de Ndaté Yalla et de Ndjeumbeut Mbodj a toujours été une terre de résistance et de labeur. Mais le Walo, est aussi une terre bénie, qui nous rappelle le souvenir de nos saints.
A quelques lieux d’ici se trouve en effet Gaya, village natal du vénéré Seydi El Hadj Malick Sy, propagateur de la Tidjiania au Sénégal ; et Ngambou Thilé, village de son daara, son école coranique, où il avait rencontré Serigne Touba Khadimou Rassoul, fondateur de la confrérie mouride, et où il installa sa famille en 1886 pour se rendre en pèlerinage à la Mecque.
Nous avons espoir que cette cérémonie, qui marque une grande première dans notre marche résolue vers le progrès, est donc un événement béni.
Comme vous le savez, il y a deux ans, nous avons lancé une nouvelle stratégie de développement économique et sociale avec le Plan Sénégal Emergent (PSE), dont l’énergie constitue un des piliers fondamentaux. La raison est simple : sans énergie, il ne peut y avoir en effet ni croissance, ni développement.
C’est pourquoi nous avons mis en place le programme de mix énergétique pour le renforcement des capacités de production et de distribution de la SENELEC.
En réalité, l’option du mix énergétique figurait déjà, en 2012, dans mon projet de société YOONU YOKKUTE, ou le Chemin du véritable développement.
Entre autres mesures clefs, j’énonçais dans YOONU YOKKUTE, que « Face au défi de la demande d’électricité pour nos foyers et nos entreprises, aucune ressource ni solution ne peut être écartée… Notre politique énergétique se fondera sur le Mix énergétique, la restructuration de la SENELEC, la libéralisation totale du secteur de la production pour fournir au minimum 200 MW supplémentaires en mix énergétique tous les 3 ans … » fin de citation.
Eh bien, nous y voilà ! Avec la centrale solaire de Bokhol, nous franchissons une nouvelle étape dans la modernisation de notre secteur énergétique. Nos résultats sont appréciables. Il faut s’en féliciter, car les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Nous avons tous souvenance de la situation extrêmement difficile de 2011-2012, avec les longues heures de coupures d’électricité. La puissance totale de notre parc d’électricité n’était alors que de 573 MW, dont 66 MW de locations coûteuses et inefficaces.
Aujourd’hui, nous avons atteint une puissance de 821 MW, soit près de 250 MW additionnels ; pour objectif de 1264 MW en 21019.
De 97 F/kWh en 2012, le coût de production de l’électricité est tombé à 44 F/kWh en 2016. Et de 900 heures de coupures en 2011, nous sommes maintenant en dessous de 80 heures.
La centrale de Bokhol que nous inaugurons ce jour est d’une puissance de 20 MW et figure parmi la première génération de cette envergure dans la sous-région. Elle est le fruit d’un partenariat public-privé entre la Caisse des Dépôts et Consignations et des investisseurs privés nationaux et étrangers ; l’actionnariat local détenant 45% des parts.
Je félicite le Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations pour la qualité du travail accompli.
Le montage financier de ce projet correspond exactement à l’idée que je me fais du processus de développement ; à savoir que sur la voie du progrès, nous devons d’abord compter sur nous-mêmes, par la mobilisation de nos propres moyens.
Je suis surtout satisfait et fier de constater que l’installation de cette centrale s’est faite en six mois seulement et a mobilisé 300 travailleurs provenant surtout des localités environnantes, avec l’appui de la SENELEC et du Ministre de l’Energie et du Développement des Energies Renouvelables.
C’est une performance remarquable. Je salue la parfaite collaboration entre le promoteur, les autorités locales et tous ceux qui ont collaboré à la réalisation de cette belle œuvre.
Je félicite le Ministre de l’Energie et du Développement des Energies Renouvelables, ainsi que le Directeur général de la SENELEC, Monsieur Makhtar Cissé, un de vos enfants du Walo, pour ses brillants résultats à la tête de la SENELEC. J’y associe l’ensemble de ses collaborateurs.
L’électricité produite ici sera transportée à partir du principal poste OMVS de Dagana et injectée dans le réseau de la SENELEC.
Au total, plus de 160 000 personnes auront ainsi accès à l’électricité.
Bokhol nous donne aujourd’hui une grande leçon à méditer ; une leçon de travail bien fait et dans les délais ; une leçon qui signifie qu’à force de volonté et de détermination, nous pouvons réaliser toutes les ambitions du Sénégal émergent. A tous ceux qui en doutent encore, je demande de venir apprendre la leçon de Baokhol !
A l’image du Walo éternel, la cité de Bokhol doit aussi être fière de nous avoir mis dans le bon sens de l’histoire et de l’actualité à quelques semaines de la COP.22 à Marrakech, où il sera beaucoup question d’énergies renouvelables.
En effet, au plan environnemental, cette centrale nous permettra d’éviter une émission annuelle de 25.000 tonnes de CO2.
Et dans quelques jours, nous allons inaugurer une autre centrale solaire de 20 MW à Malicounda.
C’est dire que le Sénégal entre de plain-pied dans l’ère des énergies propres, contribuant ainsi à sauvegarder la planète par la réduction des gaz à effets de serre.
En conséquence, je lance un appel à tous les partenaires qui veulent nous accompagner dans le développement des énergies alternatives : le meilleur soutien qu’on peut nous apporter dans ce domaine, c’est d’appuyer directement les projets en cours ou à venir par des subventions qui rendront compétitifs les coûts de production pour baisser à terme le prix de l’électricité vendue aux consommateurs, car c’est cela notre objectif ultime.
Bokhol a ouvert la voie. Dans quelques jours, ce sera au tour de Malicounda. D’autres projets phares suivront, notamment : La centrale solaire de 29,5 MW de Santhiou Mekhé ; La centrale solaire de 29 MW de Mérina Dakhar ; La centrale solaire de 20 MW de Kahone ; La centrale solaire de 15 MW de Diass ; fruit de la coopération allemande, tout comme les centrales des Iles du Saloum à savoir Djirnda, Bassoul/Bassar, Bettenty et Dionewar/Niodior ; ainsi que les centrales hybrides solaires de Kidira, Goudiry et Médina Gounass. A ces projets s’ajoutent les 100 MW de solaire dans le cadre du programme Scaling solar de la Banque mondiale et les premiers 50 MW du parc éolien de 150 MW de Taïba Ndiaye.
J’accorde également un intérêt particulier aux projets d’extension de Tobène Power (35 MW), de Contour Global (30 MW) et celui de Sendou (125 MW).
Ainsi, nous relevons progressivement le défi de la production. Nous devons aussi continuer à relever le défi de la baisse du coût de revient du kWh.
A cet effet, je demande que l’étude sur la tarification entreprise dans le cadre du Projet d’Appui au Secteur de l’Electricité soit finalisée sans délai.
Je voudrais surtout redire ici, solennellement et avec insistance, toute l’importance que j’accorde à l’objectif d’atteindre un taux d’électrification rurale de 60% dès 2017.
C’est la priorité des priorités ; parce que le développement inclusif me tient à cœur. Il me tient à cœur parce que je trouve injuste que les populations laborieuses du monde rural restent les éternelles oubliées du développement.
Sur le chemin du véritable développement, le monde rural reste au cœur de mes préoccupations.
C’est un des grands combats que je continuerai de mener sans répit ; parce que c’est cela ma vision pour l’équité et la justice sociale. C’est cela mon ambition pour notre pays : le Sénégal tous, le Sénégal pour tous !