François Hollande et Martine Aubry sur la voie de la réconciliation ?
Elle fait sa rentrée ce samedi 17 septembre : Martine Aubry prendra la parole au cours du meeting organisé à Lille par le Parti socialiste. Plusieurs ministres sont attendus : Najat Vallaud-Belkacem, Patrick Kanner ou Emmanuelle Cosse, ainsi que le premier secrétaire du PS.
Tous écouteront très attentivement la maire de Lille, scrutant le moindre signe d'un soutien à François Hollande. Car depuis des mois, le président fait tout pour "pacifier" sa relation avec sa meilleure opposante.
Un deal donnant-donnant
"Pacifier", "créer un climat de rassemblement maximum" : voilà comment, au PS, on appelle pudiquement le deal que François Hollande a tenté de conclure avec la maire de Lille. De façon plus prosaïque, cela ressemble plutôt à un échange de services version "passe-moi la salade, je t'envoie la rhubarbe" - l'expression chère à Nicolas Sarkozy. Dans le cas présent, sont en jeu des investitures parlementaires en échange du ralliement.
Dans l'espoir d'obtenir le soutien de Martine Aubry, François Hollande lui a offert sur un plateau un fief socialiste : la 1ère circonscription du Nord, l'une des meilleures du département. Celle occupée jadis par Pierre Mauroy et, jusqu'en juillet dernier, par Bernard Roman, hollandais de la première heure. Opportunément nommé par le président à la tête de l'Arafer (l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, le gendarme du rail), Bernard Roman laisse sa place vacante. Un siège de député convoité non pas pour elle-même par Martine Aubry, mais pour l'un de ses fidèles : François Lamy, aujourd'hui député de l'Essonne, qu'elle souhaite voir lui succéder à la mairie de Lille en 2020.
Tous écouteront très attentivement la maire de Lille, scrutant le moindre signe d'un soutien à François Hollande. Car depuis des mois, le président fait tout pour "pacifier" sa relation avec sa meilleure opposante.
Un deal donnant-donnant
"Pacifier", "créer un climat de rassemblement maximum" : voilà comment, au PS, on appelle pudiquement le deal que François Hollande a tenté de conclure avec la maire de Lille. De façon plus prosaïque, cela ressemble plutôt à un échange de services version "passe-moi la salade, je t'envoie la rhubarbe" - l'expression chère à Nicolas Sarkozy. Dans le cas présent, sont en jeu des investitures parlementaires en échange du ralliement.
Dans l'espoir d'obtenir le soutien de Martine Aubry, François Hollande lui a offert sur un plateau un fief socialiste : la 1ère circonscription du Nord, l'une des meilleures du département. Celle occupée jadis par Pierre Mauroy et, jusqu'en juillet dernier, par Bernard Roman, hollandais de la première heure. Opportunément nommé par le président à la tête de l'Arafer (l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, le gendarme du rail), Bernard Roman laisse sa place vacante. Un siège de député convoité non pas pour elle-même par Martine Aubry, mais pour l'un de ses fidèles : François Lamy, aujourd'hui député de l'Essonne, qu'elle souhaite voir lui succéder à la mairie de Lille en 2020.