Dakarposte publiait il y a juste quelques mois un document sur la floraison des permis de port d'armes à qui en veut même si certaines formes sont mises en oeuvre pour noyer l'arbre qui cache la forêt. Le prétexte cette fois est le meurtre de sang froid commis par le non moins célèbre"artiste" Ousseynou Diop sur la personne d'un chauffeur de taxi qui cherchait juste de quoi faire vivre sa famille.
L'histoire semble nous donner raison même si comme le commun des citoyens, le meurtre de sang froid du chauffeur de taxi nous a atteint dans notre chair. Régie par la Loi portant autorisation de port ou de détention d'arme Loi n° 66-03 du 18 janvier 1966,cette délivrance est de plus en plus décriée dans ce pays.Les questions habituelles que se posent le citoyen sont de savoir qui en a droit et surtout quelle est la différence entre port et détention d'arme? Votre site préféré a mené un long travail d'investigations pour vous édifier.Notre souci majeur est du à la prolifération d'armes à feu détenues par des personnes de tout acabit menaçant plus notre sécurité qu'assurant leur défense.
Il n'est aucune semaine sans que le nom d'une sommité ou l'enfant d'une autorité ne soit mêlé à une affaire d'arme avec comme dénominateur commun,exhibition, fanfaronnade ou abus de drogue ou d'alcool.Un carnage est vite arrivé si les esprits se chauffent aidés en cela par l'alcool qui coule à flot dans ces milieux. Et pourtant tout le monde sait que seuls les "fils d'en haut" se promènent la nuit fouraillés comme des gangsters avec des pistolets qu'on ne voit que dans les séries américaines.Détiennent ils des autorisations?Mystère et boule de gomme. Mais comme ces endroits fréquentés par les enfants de nouveaux riches sont "quasi inaccessibles" aux services de sécurité pour y mener à bien leur travail,donc c'est un No Man's Land permanent.
Logée à la Direction de la Surveillance du Territoire,la Division des Armes et Munitions (D.A.M) est le service chargé de diligenter toutes les affaires liées à la délivrance des fameux sésames que sont les ports,détentions d'armes et de munitions.Ce service qui malgré toute sa bonne volonté est confrontée aux problèmes de toutes les administrations sénégalaises c'est à dire que les ordres viennent d'en haut même si durant l'enquête préalable le responsable du service avait émis un avis défavorable. C'est ainsi que la porte est grande ouverte à toutes les dérives car hormis cela, ce service malgré son importance n'est pas doté pour assurer le suivi des différentes autorisations délivrées sur l'ensemble du territoire national. Un éclairage est nécessaire au préalable,un permis de port d'armes est un document délivré sous certaines conditions à certaines personnes.
Il convient de ne pas confondre le port et la détention. Un permis de détention autorise à posséder une arme par exemple en vue de tirer sur un stand de tir mais celle-ci ne peut être chargée lors du transport et doit dans certains cas être transportée neutralisée par exemple au moyen d'un verrou de pontet. Il fait partie des instruments privilégiés du contrôle des armes à feu dans un pays. Le port d'une arme est interdit sauf motif légitime.
Les fonctionnaires et agents des administrations publiques chargés d'une mission de police sont autorisés à porter dans l'exercice, mais également à l'occasion de leurs fonctions, des armes et munitions qu'ils détiennent dans des conditions régulières. Et pour un civil,il est exigé que la personne voulant porter une arme prouve qu'elle est en danger,ce qui est loin d’être le cas du nombre importants des titulaires du permis de port d'armes dans ce pays.Pour des raisons de confidentialité,nous ne pouvons donner le chiffre exact délivré par ce service surtout ces 15 dernières années.Mais un fait notoire s'est déroulé en 2011 quand le ministère de l'intérieur avait délivré 456 autorisations de port d'arme,c'est à dire à quelques mois de l'élection présidentielle.
Aucune étude ne permet de déduire que la loi votée autorisant le port d’arme sur soi a permis de réduire ou augmenter le taux de violence criminelle par contre le constat d'une hausse du grand banditisme est notoire ces 15 dernières avec la "libéralisation" des ports d'armes avec la floraison de démarcheurs tant dans les différentes armureries de la place qui vous garantissent l'obtention du sésame en cas d'achat.
Une source bien établie nous renseigne sur les conditions d'obtention des permis en nous donnant un exemple,"presque tous les libanais en disposent sans compter les français propriétaires de débits de boissons alors que le sénégalais gérant d'une structure à danger peut y passer toute une vie sans l'obtenir".Il conclut en ces termes,"le plus grave est le nouveau phénomène qui est que chaque autorité (ministre, directeur général, etc, en fait tous les politiciens) ont droit à une arme", et d'ajouter que ce milieu doit être assaini car il est temps que la réglementation soit appliquée dans toute sa rigueur en ces moments de lutte contre le terrorisme. Ce manque de rigueur dans les contrôles réguliers encourage la prolifération d'armes à feu irrégulières sur l'ensemble du territoire national.Des zones comme Touba,Médina Gounass (saisie de kalashnikov) ,Kédougou ou Kolda sont les nouvelles armureries à ciel ouvert.Le nombre d'armes légères en circulation dans ce pays fait si on se fie aux alertes de l’organisation des Nations unies contre le crime et la drogue (Onudc) et la Commission nationale de lutte contre les armes légères et de petit calibre (Cnlcpal). La balle est dans le camp du gouvernement et des services de sécurité pour endiguer ce fléau plus que présent. A bon entendeur...
L'histoire semble nous donner raison même si comme le commun des citoyens, le meurtre de sang froid du chauffeur de taxi nous a atteint dans notre chair. Régie par la Loi portant autorisation de port ou de détention d'arme Loi n° 66-03 du 18 janvier 1966,cette délivrance est de plus en plus décriée dans ce pays.Les questions habituelles que se posent le citoyen sont de savoir qui en a droit et surtout quelle est la différence entre port et détention d'arme? Votre site préféré a mené un long travail d'investigations pour vous édifier.Notre souci majeur est du à la prolifération d'armes à feu détenues par des personnes de tout acabit menaçant plus notre sécurité qu'assurant leur défense.
Il n'est aucune semaine sans que le nom d'une sommité ou l'enfant d'une autorité ne soit mêlé à une affaire d'arme avec comme dénominateur commun,exhibition, fanfaronnade ou abus de drogue ou d'alcool.Un carnage est vite arrivé si les esprits se chauffent aidés en cela par l'alcool qui coule à flot dans ces milieux. Et pourtant tout le monde sait que seuls les "fils d'en haut" se promènent la nuit fouraillés comme des gangsters avec des pistolets qu'on ne voit que dans les séries américaines.Détiennent ils des autorisations?Mystère et boule de gomme. Mais comme ces endroits fréquentés par les enfants de nouveaux riches sont "quasi inaccessibles" aux services de sécurité pour y mener à bien leur travail,donc c'est un No Man's Land permanent.
Logée à la Direction de la Surveillance du Territoire,la Division des Armes et Munitions (D.A.M) est le service chargé de diligenter toutes les affaires liées à la délivrance des fameux sésames que sont les ports,détentions d'armes et de munitions.Ce service qui malgré toute sa bonne volonté est confrontée aux problèmes de toutes les administrations sénégalaises c'est à dire que les ordres viennent d'en haut même si durant l'enquête préalable le responsable du service avait émis un avis défavorable. C'est ainsi que la porte est grande ouverte à toutes les dérives car hormis cela, ce service malgré son importance n'est pas doté pour assurer le suivi des différentes autorisations délivrées sur l'ensemble du territoire national. Un éclairage est nécessaire au préalable,un permis de port d'armes est un document délivré sous certaines conditions à certaines personnes.
Il convient de ne pas confondre le port et la détention. Un permis de détention autorise à posséder une arme par exemple en vue de tirer sur un stand de tir mais celle-ci ne peut être chargée lors du transport et doit dans certains cas être transportée neutralisée par exemple au moyen d'un verrou de pontet. Il fait partie des instruments privilégiés du contrôle des armes à feu dans un pays. Le port d'une arme est interdit sauf motif légitime.
Les fonctionnaires et agents des administrations publiques chargés d'une mission de police sont autorisés à porter dans l'exercice, mais également à l'occasion de leurs fonctions, des armes et munitions qu'ils détiennent dans des conditions régulières. Et pour un civil,il est exigé que la personne voulant porter une arme prouve qu'elle est en danger,ce qui est loin d’être le cas du nombre importants des titulaires du permis de port d'armes dans ce pays.Pour des raisons de confidentialité,nous ne pouvons donner le chiffre exact délivré par ce service surtout ces 15 dernières années.Mais un fait notoire s'est déroulé en 2011 quand le ministère de l'intérieur avait délivré 456 autorisations de port d'arme,c'est à dire à quelques mois de l'élection présidentielle.
Aucune étude ne permet de déduire que la loi votée autorisant le port d’arme sur soi a permis de réduire ou augmenter le taux de violence criminelle par contre le constat d'une hausse du grand banditisme est notoire ces 15 dernières avec la "libéralisation" des ports d'armes avec la floraison de démarcheurs tant dans les différentes armureries de la place qui vous garantissent l'obtention du sésame en cas d'achat.
Une source bien établie nous renseigne sur les conditions d'obtention des permis en nous donnant un exemple,"presque tous les libanais en disposent sans compter les français propriétaires de débits de boissons alors que le sénégalais gérant d'une structure à danger peut y passer toute une vie sans l'obtenir".Il conclut en ces termes,"le plus grave est le nouveau phénomène qui est que chaque autorité (ministre, directeur général, etc, en fait tous les politiciens) ont droit à une arme", et d'ajouter que ce milieu doit être assaini car il est temps que la réglementation soit appliquée dans toute sa rigueur en ces moments de lutte contre le terrorisme. Ce manque de rigueur dans les contrôles réguliers encourage la prolifération d'armes à feu irrégulières sur l'ensemble du territoire national.Des zones comme Touba,Médina Gounass (saisie de kalashnikov) ,Kédougou ou Kolda sont les nouvelles armureries à ciel ouvert.Le nombre d'armes légères en circulation dans ce pays fait si on se fie aux alertes de l’organisation des Nations unies contre le crime et la drogue (Onudc) et la Commission nationale de lutte contre les armes légères et de petit calibre (Cnlcpal). La balle est dans le camp du gouvernement et des services de sécurité pour endiguer ce fléau plus que présent. A bon entendeur...