Six mois de prison et 200 mille francs CFA d’amende. C’est la peine encourue par les bailleurs qui refusent d’appliquer la baisse des prix du loyer. « La loi est un complément d’un dispositif qui existe depuis 1977 », précise Momar Ndao, le président de l’Ascosen.
Le niveau de la baisse, rappelle le consumériste, est retenu à partir du loyer calculé sur la base de la surface corrigée (évaluation de la valeur réelle du bien). Laquelle peut être déterminée « par des experts immobiliers ou par des agents des impôts et domaines ».
Momar Ndao considère que la loi sur la baisse des prix du loyer « est parmi les lois les mieux appliquées ». Entre son adoption, en 2014, et aujourd’hui, les réclamations ne cessent de baisser. Passant de 2890 la première année, 1996 en 2015 et 887 en 2016.
« Il y avait plus de résistance la première année », commente le président de l’Ascosen. Qui souligne que durant cette période « 34,53% des bailleurs refusaient de baisser leur loyer affirmant que Macky Sall n’avait pas construit leur maison ».
« En 2015, poursuit Momar Ndao, ils ont développé une autre approche. Au lieu de dire : ‘’nous ne baissons pas’’, ils donnent aux locataires un préavis de congé. Par ce moyen, ils reprennent la maison prétextant de faire des réfections. »
Mais l’Ascosen veille : « Sur les 1600 préavis de congé donnés à des locataires et qui sont venus nous voir les 1400 ont eu gain de cause. » (Source : L’Observateur)
Auteur: Observateur - Seneweb
Le niveau de la baisse, rappelle le consumériste, est retenu à partir du loyer calculé sur la base de la surface corrigée (évaluation de la valeur réelle du bien). Laquelle peut être déterminée « par des experts immobiliers ou par des agents des impôts et domaines ».
Momar Ndao considère que la loi sur la baisse des prix du loyer « est parmi les lois les mieux appliquées ». Entre son adoption, en 2014, et aujourd’hui, les réclamations ne cessent de baisser. Passant de 2890 la première année, 1996 en 2015 et 887 en 2016.
« Il y avait plus de résistance la première année », commente le président de l’Ascosen. Qui souligne que durant cette période « 34,53% des bailleurs refusaient de baisser leur loyer affirmant que Macky Sall n’avait pas construit leur maison ».
« En 2015, poursuit Momar Ndao, ils ont développé une autre approche. Au lieu de dire : ‘’nous ne baissons pas’’, ils donnent aux locataires un préavis de congé. Par ce moyen, ils reprennent la maison prétextant de faire des réfections. »
Mais l’Ascosen veille : « Sur les 1600 préavis de congé donnés à des locataires et qui sont venus nous voir les 1400 ont eu gain de cause. » (Source : L’Observateur)
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