Selon des informations glanées de sources jusqu'ici fiables, il a été finalement retenu d'accorder un délai ultime au "fou de Kanilaï" (Jammeh). En clair, "s'il tient à préserver sa vie et à bénéficier d'une amnistie" , il devra respecter ce dernier délai qui prend fin ce Vendredi 20 Janvier 2017 à 12 h00'
Il lui est loisible de quitter le pays en compagnie du Pr ALPHA CONDÉ de la Guinée Conackry. Pour ainsi dire que ce dernier est attendu ce vendredi en Gambie.
Le Pr Alpha Condé attendu à Banjul ce vendredi
En tous les cas, toutes les discussions des négociateurs avec Jammeh ont jusqu'ici pris l'eau de toutes parts. Et, vont derechef en prendre.
Loin de jouer les Cassandre, dakarposte est en mesure de révéler que Jammeh douchera encore le Pr Condé, commeil l'a tristement fait avec les autres médiateurs notamment le Pr Aziz de la Mauritanie. Bref, aucun espoir d'une transition pacifique ne se profile à l'horizon.
Comme nous l'écrivions hier en exclusivité dans ses mêmes colonnes, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a confié à Adama Barrow que ceux qui l’aident à utiliser la force pour déloger Yahya Jammeh pourraient ne pas l’aider à reconstruire la Gambie,
"Peut-être que vous n’aurez plus de pays à gouverner après la guerre", a ajouté le chef de l’Etat mauritanien à Adama Barrow qu'il a rencontré jeudi à Dakar en présence du Pr Macky Sall.
Ould Abdel Aziz qui tentait une dernière médiation dans la crise gambienne a demandé à Adama Barro d'adhérer à la solution pacifique qui a été acceptée, selon lui, par l’autre partie en l’occurrence Yahya Jammeh.
Auparavant, Yahya Jammeh avait confié à Ould Abdel Aziz qu’il acceptait de quitter le pouvoir en échange d’une amnistie. Les deux hommes se sont rencontrés pendant quatre heures d’horloge, mercredi à Banjul.
Yahya Jammeh avait demandé aussi le report de l’investiture de Barro jusqu’à la décision de la Cour suprême sur sa demande d’annulation des élections du 1er décembre 2016. Et Jammeh de promettre de respecter tout verdict qui émanerait de la cour.
Jammeh avait aussi exprimé son souhait à une solution inter-gambienne exprimant son rejet d’une intervention étrangère.
Le "fou de Kanilaï" avait par ailleurs reproché à son adversaire Adama Barro de lui avoir refusé son droit de contester les élections et d’attendre la décision de la Cour suprême.
Cela dit, Marcel Da Souza, président de la Commission de la CEDEAO s'est adressé ce jeudi à la presse pour annoncer que l'ordre a été donné " aux troupes d'arrêter leur avancée" bien qu'elles aient "cerné" toute la Gambie... Insistant sur le souci constant de l'Organisation de parvenir à une solution pacifique, Souza ajoute que cette mesure avait été décidée à la demande du professeur ALPHA CONDÉ qui aurait été autorisé, après une visite à Nouakchott, à conduire les négociations de la "dernière chance pour JAMMEH".
Il lui est loisible de quitter le pays en compagnie du Pr ALPHA CONDÉ de la Guinée Conackry. Pour ainsi dire que ce dernier est attendu ce vendredi en Gambie.
Le Pr Alpha Condé attendu à Banjul ce vendredi
En tous les cas, toutes les discussions des négociateurs avec Jammeh ont jusqu'ici pris l'eau de toutes parts. Et, vont derechef en prendre.
Loin de jouer les Cassandre, dakarposte est en mesure de révéler que Jammeh douchera encore le Pr Condé, commeil l'a tristement fait avec les autres médiateurs notamment le Pr Aziz de la Mauritanie. Bref, aucun espoir d'une transition pacifique ne se profile à l'horizon.
Comme nous l'écrivions hier en exclusivité dans ses mêmes colonnes, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a confié à Adama Barrow que ceux qui l’aident à utiliser la force pour déloger Yahya Jammeh pourraient ne pas l’aider à reconstruire la Gambie,
"Peut-être que vous n’aurez plus de pays à gouverner après la guerre", a ajouté le chef de l’Etat mauritanien à Adama Barrow qu'il a rencontré jeudi à Dakar en présence du Pr Macky Sall.
Ould Abdel Aziz qui tentait une dernière médiation dans la crise gambienne a demandé à Adama Barro d'adhérer à la solution pacifique qui a été acceptée, selon lui, par l’autre partie en l’occurrence Yahya Jammeh.
Auparavant, Yahya Jammeh avait confié à Ould Abdel Aziz qu’il acceptait de quitter le pouvoir en échange d’une amnistie. Les deux hommes se sont rencontrés pendant quatre heures d’horloge, mercredi à Banjul.
Yahya Jammeh avait demandé aussi le report de l’investiture de Barro jusqu’à la décision de la Cour suprême sur sa demande d’annulation des élections du 1er décembre 2016. Et Jammeh de promettre de respecter tout verdict qui émanerait de la cour.
Jammeh avait aussi exprimé son souhait à une solution inter-gambienne exprimant son rejet d’une intervention étrangère.
Le "fou de Kanilaï" avait par ailleurs reproché à son adversaire Adama Barro de lui avoir refusé son droit de contester les élections et d’attendre la décision de la Cour suprême.
Cela dit, Marcel Da Souza, président de la Commission de la CEDEAO s'est adressé ce jeudi à la presse pour annoncer que l'ordre a été donné " aux troupes d'arrêter leur avancée" bien qu'elles aient "cerné" toute la Gambie... Insistant sur le souci constant de l'Organisation de parvenir à une solution pacifique, Souza ajoute que cette mesure avait été décidée à la demande du professeur ALPHA CONDÉ qui aurait été autorisé, après une visite à Nouakchott, à conduire les négociations de la "dernière chance pour JAMMEH".
L'armée sénégalaise, appuyée par des soldats ouest-africaines, est entrée jeudi après-midi en Gambie dans le cadre d’une opération militaire, destinée à contraindre Yahya Jammeh à remettre le pouvoir à Adama Barrow, investi ce jeudi à Dakar comme président de la République de Gambie.
"Le délai qui leur est donnée, c’est midi. Si à midi, il (Jammeh) n’accepte pas de quitter la Gambie sous la bannière du Pr Condé, alors les troupes vont passer à l’intervention militaire proprement dite", a insisté Da Souza.
L’objectif visé, a t'il poursuivi, est de le déloger (Yahya Jammeh) et éventuellement l’amener pour qu’on puisse officiellement installer le nouveau président dans toutes ses attributions conformément à la constitution gambienne".
Wait and see!
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