À la suite des attentats de Bruxelles, mardi 22 mars, revendiqués par l'organisation État islamique (EI), la police belge a lancé une chasse à l'homme pour retrouver l'un des auteurs présumés des attaques coordonnées qui ont frappé l'aéroport et le métro de la capitale belge. Pour l’heure, aucun bilan officiel n’a été formellement établi. France 24 vous résume les événements de la journée.
8 h : Deux premières explosions surviennent à l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, faisant 14 morts et une centaine de blessés. Selon le gouverneur de la province du Brabant Flamand, Lodewijk De Witte, "trois bombes ont été introduites" dans l'aéroport, mais l'une d'elles "n'a pas explosé". Ce sont les services de déminage qui l'ont faite exploser en début d'après-midi.
9 h : Une autre attaque est lancée à l'intérieur de la station de métro Maelbeek, en plein quartier européen. Elle a provoqué "probablement une vingtaine de décès" et 106 blessés, selon le maire de Bruxelles, Yvan Mayeur. Le bilan est encore incertain.
Après ces attentats, l'aéroport de Bruxelles-Zaventem a suspendu tous les vols au départ et à l'arrivée pour la journée de mardi. L'aéroport restera fermé mercredi toute la journée. Tous les transports en commun ont été interrompus une grande partie de la journée, avant de progressivement reprendre en fin d’après-midi.
Un troisième homme activement recherché
Peu de temps après ces attaques, la police fédérale belge a lancé un avis de recherche, appelant des témoins à identifier un homme capté sur une image d'une caméra de vidéosurveillance. Sur l'image en question figurent trois suspects repérés dans la matinée à l'aéroport international de Bruxelles-Zaventem, poussant des chariots à bagages.
Le procureur fédéral belge, Frédéric Van Leeuw, a déclaré que deux d'entre eux avaient "probablement commis un attentat-suicide", et étaient donc probablement morts. Leurs bombes étaient cachées dans des valises. Le troisième homme – portant veste, chemise claire, des lunettes sous un chapeau noir – est "activement recherché", a ajouté le procureur.
Des "perquisitions sont en cours en plusieurs endroits du pays", a encore indiqué le procureur fédéral belge, Frédéric Van Leeuw. "Dans le nord de Bruxelles, à Jette, et à Schaerbeek", a précisé plus tard Kattalin Landaburu, la correspondante de France 24 à Bruxelles. Le parquet fédéral a précisé qu'un engin explosif, des produits chimiques et un drapeau de l'EI avaient notamment été découverts lors d'une perquisition à Schaerbeek. "Une équipe de démineurs à été mobilisée dans l’un des appartements", a ajouté Kattalin Landaburu.
Trop tôt pour établir un lien avec Paris
Le groupe EI a revendiqué officiellement ces attaques, les plus sanglantes jamais commises à Bruxelles, capitale belge et capitale de l'Europe [Conseil de l'union européenne, Conseil de l'Europe, Commision]. Elles montrent, selon les experts, que les réseaux de l'EI restent capables de monter des opérations meurtrières, malgré la pression policière à laquelle ils sont soumis. Souvent considérée comme un sanctuaire pour les islamistes radicaux, Bruxelles avait échappé jusqu'ici aux attaques qui ont ensanglanté Madrid en 2004, Londres en 2005, et Paris à deux reprises en 2015.
Ces nouveaux attentats surviennent quatre jours après la capture spectaculaire dans la commune bruxelloise (arrondissement) de Molenbeek du Français Salah Abdeslam, seul survivant parmi les assaillants des attentats du 13 novembre à Paris (130 morts), et désormais incarcéré à Bruges avant son transfèrement demandé par la France. Le procureur fédéral a cependant souligné qu'"il était encore trop tôt pour établir un lien avec les attentats de Paris".
Le parquet de Paris, de son côté, a annoncé l'ouverture d'une enquête en France. Une délégation du FBI et de la police de New York va pour sa part se rendre à Bruxelles, a annoncé mardi soir le responsable de la lutte antiterroriste de la police de New York John Miller, expliquant que des Américains figuraient parmi les victimes des attentats.
8 h : Deux premières explosions surviennent à l'aéroport de Bruxelles-Zaventem, faisant 14 morts et une centaine de blessés. Selon le gouverneur de la province du Brabant Flamand, Lodewijk De Witte, "trois bombes ont été introduites" dans l'aéroport, mais l'une d'elles "n'a pas explosé". Ce sont les services de déminage qui l'ont faite exploser en début d'après-midi.
9 h : Une autre attaque est lancée à l'intérieur de la station de métro Maelbeek, en plein quartier européen. Elle a provoqué "probablement une vingtaine de décès" et 106 blessés, selon le maire de Bruxelles, Yvan Mayeur. Le bilan est encore incertain.
Après ces attentats, l'aéroport de Bruxelles-Zaventem a suspendu tous les vols au départ et à l'arrivée pour la journée de mardi. L'aéroport restera fermé mercredi toute la journée. Tous les transports en commun ont été interrompus une grande partie de la journée, avant de progressivement reprendre en fin d’après-midi.
Un troisième homme activement recherché
Peu de temps après ces attaques, la police fédérale belge a lancé un avis de recherche, appelant des témoins à identifier un homme capté sur une image d'une caméra de vidéosurveillance. Sur l'image en question figurent trois suspects repérés dans la matinée à l'aéroport international de Bruxelles-Zaventem, poussant des chariots à bagages.
Le procureur fédéral belge, Frédéric Van Leeuw, a déclaré que deux d'entre eux avaient "probablement commis un attentat-suicide", et étaient donc probablement morts. Leurs bombes étaient cachées dans des valises. Le troisième homme – portant veste, chemise claire, des lunettes sous un chapeau noir – est "activement recherché", a ajouté le procureur.
Des "perquisitions sont en cours en plusieurs endroits du pays", a encore indiqué le procureur fédéral belge, Frédéric Van Leeuw. "Dans le nord de Bruxelles, à Jette, et à Schaerbeek", a précisé plus tard Kattalin Landaburu, la correspondante de France 24 à Bruxelles. Le parquet fédéral a précisé qu'un engin explosif, des produits chimiques et un drapeau de l'EI avaient notamment été découverts lors d'une perquisition à Schaerbeek. "Une équipe de démineurs à été mobilisée dans l’un des appartements", a ajouté Kattalin Landaburu.
Trop tôt pour établir un lien avec Paris
Le groupe EI a revendiqué officiellement ces attaques, les plus sanglantes jamais commises à Bruxelles, capitale belge et capitale de l'Europe [Conseil de l'union européenne, Conseil de l'Europe, Commision]. Elles montrent, selon les experts, que les réseaux de l'EI restent capables de monter des opérations meurtrières, malgré la pression policière à laquelle ils sont soumis. Souvent considérée comme un sanctuaire pour les islamistes radicaux, Bruxelles avait échappé jusqu'ici aux attaques qui ont ensanglanté Madrid en 2004, Londres en 2005, et Paris à deux reprises en 2015.
Ces nouveaux attentats surviennent quatre jours après la capture spectaculaire dans la commune bruxelloise (arrondissement) de Molenbeek du Français Salah Abdeslam, seul survivant parmi les assaillants des attentats du 13 novembre à Paris (130 morts), et désormais incarcéré à Bruges avant son transfèrement demandé par la France. Le procureur fédéral a cependant souligné qu'"il était encore trop tôt pour établir un lien avec les attentats de Paris".
Le parquet de Paris, de son côté, a annoncé l'ouverture d'une enquête en France. Une délégation du FBI et de la police de New York va pour sa part se rendre à Bruxelles, a annoncé mardi soir le responsable de la lutte antiterroriste de la police de New York John Miller, expliquant que des Américains figuraient parmi les victimes des attentats.