Avant hier le Mali,hier le Burkina,aujourd'hui la Côte d Ivoire. A qui le tour, demain?
Telle est la question qui taraude plus d'un;ce,depuis les attaques terroristes survenues dans ces pays précités. Des attaques qui ne devraient pas surprendre compte tenu du fait que toutes les capitales ouest africaines surtout Dakar qui en même temps qu'Abidjan qui vient de subir une attaque d'une violence inouïe,avait été listé comme potentielle cible des Djihadistes d'AQMI ou de l’État Islamique ex Boko Haram.
Il nous revient qu'au cours d'une des réunions du Conseil de Sécurité qui se tient périodiquement à la Présidence de la République, des spécialistes des différents services renseignements se sont accordés à saisir le Président de la République sur cette équation, allusion faite aux menaces terroristes. Ces "Rg" (comme on surnomme les services de renseignements sous nos cieux) ont, nous souffle t'on, proposé à "l'homme fort du pays" (ndlr: le chef de l'Etat) de mettre sur pied une autorité en charge de la lutte anti terroriste qui pourra avoir sous ces ordres la police,la gendarmerie et l'armée aux fins de centraliser tout le renseignement terroriste tout en assurant la garde des points sensibles avec une capacité d'intervention rapide sur l'ensemble du territoire national.
"Cette autorité devrait être dotée de moyens substantielles et c'est à ce prix là seulement que la lutte anti anti terroriste aura un sens" avons-nous pu glaner de sources fiables.
Qui renchérissent que "c'est fort de certains renseignements que l'état avait entamé depuis octobre 2015 une série de dispositions à appliquer dans le court et moyen terme .C'est ainsi que durant les fêtes de fin d'année où la menace était perceptible,des décisions d'interdire les attroupements non autorisés,les feux d'artifice avaient été prises et diverses autres actions pour accompagner l’arrêté ministériel pris à cet effet. La quasi-totalité des hôtels avaient sur injonction du ministère de l'intérieur,densifié leur sécurité.Même s'ils peuvent faire plus".
Il revient à dakarposte qu'à l'instar de pays comme le Maroc, le Sénégal s'emploie à savoir exactement l'identité de ces fils qui ont répondu à l'appel des mouvements terroristes et c'est ce listing qui a permis aux services de renseignements d'anticiper sur les velléités de création de cellules sur l'ensemble du territoire national. D'où les multiples arrestations opérées ces derniers mois avec à la clé la mise à l'écart d'individus dangereux.Mais cela ne saurait être un motif de satisfaction car l'internationale terroriste,dotée de moyens financiers colossaux tout en jouissant de complicité à tous niveaux,est imprévisible.
Par rapport aux attaques en Cote d'Ivoire, dakarposte est en mesure de révéler que le Président a instruit les ministres de l'intérieur et des Forces Armées de tout faire pour éviter ce cas de figure aux sénégalais et c'est ainsi que la "tolérance Zéro" a été décrétée au niveau des hôtels et bars restaurants.
Pour les hôtels,il leur est fait injonction de respecter les normes de sécurité imposées depuis Décembre ou de fermer tout bonnement.Quant aux bars et restaurants,il est envisagé des mesures de restrictions d'heure d'ouverture et de fermeture et aucun manquement ne devrait être toléré car il y va de la sécurité nationale selon un cadre de la police qui nous confie en même temps que " c'est cela ou carrément l'état d'urgence".
Il nous revient que des mesures ont été pris au niveau d'autres secteurs, notamment l'aéroport, le Port, les frontières entre autres points névralgiques.
Qui plus est, des pays développés à l'image de la France et/ou les États-Unis d'Amérique développent de plus en plus des stratégies d’anticipation les mieux adaptées à la multitude de menaces complexes qui pourraient mettre en danger leurs intérêts et ceux de leurs pays alliés dans diverses parties du continent africain.
À titre illustratif, figurez-vous qu'à travers le commandement américain en Afrique, la première puissance militaire du monde ( USA) privilégie désormais un partage du savoir et des meilleurs pratiques de défense avec des armées de certains pays de notre continent dont le Sénégal, pour optimiser les interventions comme lors des dernières attaques terroristes au Mali et récemment au Burkina Faso.
C’est ainsi que les planificateurs de l’armée américaine en Afrique, notamment le 1er Bataillon du 30e Régiment d’infanterie et leurs homologues de l’armée sénégalaise, se sont rencontrés du 12 au 14 janvier dernier à Dakar pour préparer une formation appelée « African Readiness Training 2016 », prévue en juillet prochain en terre sénégalaise. Elle va rassembler des soldats des armées sénégalaises et celles des États-Unis. Cet exercice sera le premier du genre impliquant directement des forces militaires américaines sur le sol africain. Le concept de cette formation a été validé l’année dernière en Espagne au cours de la formation « African Readiness Training 2015 » avec la « Special Purpose Marine Air Ground Task Force » et la légion « Spanish Legion ».
Nos sources qui citent le commandement américain en Afrique renseignent qu’il s’agit pour la première puissance militaire mondiale de mettre en œuvre sa stratégie appelée « The African Horizons strategy and the U.S ». Elle vise dans le moyen terme à établir des partenariats solides avec certains pays africains, dont le Sénégal, pour construire un réseau de forces terrestres à travers le globe afin de lutter avec rapidité et efficacité contre les menaces et les défis sécuritaires communs.
African Readiness Training 2016 sera donc un exercice de formation multilatérale combinée, axée sur le renforcement des capacités des partenaires africains. Elle est soutenue par le 1er Bataillon du 30e régiment d’infanterie, qui fait partie de la deuxième « Brigade Combat Team », 3e division d’infanterie de Fort Stewart, en Géorgie où se trouve la force américaine destinée à l’appui des opérations militaires en Afrique de l’Ouest.
C'est dire...
Telle est la question qui taraude plus d'un;ce,depuis les attaques terroristes survenues dans ces pays précités. Des attaques qui ne devraient pas surprendre compte tenu du fait que toutes les capitales ouest africaines surtout Dakar qui en même temps qu'Abidjan qui vient de subir une attaque d'une violence inouïe,avait été listé comme potentielle cible des Djihadistes d'AQMI ou de l’État Islamique ex Boko Haram.
Il nous revient qu'au cours d'une des réunions du Conseil de Sécurité qui se tient périodiquement à la Présidence de la République, des spécialistes des différents services renseignements se sont accordés à saisir le Président de la République sur cette équation, allusion faite aux menaces terroristes. Ces "Rg" (comme on surnomme les services de renseignements sous nos cieux) ont, nous souffle t'on, proposé à "l'homme fort du pays" (ndlr: le chef de l'Etat) de mettre sur pied une autorité en charge de la lutte anti terroriste qui pourra avoir sous ces ordres la police,la gendarmerie et l'armée aux fins de centraliser tout le renseignement terroriste tout en assurant la garde des points sensibles avec une capacité d'intervention rapide sur l'ensemble du territoire national.
"Cette autorité devrait être dotée de moyens substantielles et c'est à ce prix là seulement que la lutte anti anti terroriste aura un sens" avons-nous pu glaner de sources fiables.
Qui renchérissent que "c'est fort de certains renseignements que l'état avait entamé depuis octobre 2015 une série de dispositions à appliquer dans le court et moyen terme .C'est ainsi que durant les fêtes de fin d'année où la menace était perceptible,des décisions d'interdire les attroupements non autorisés,les feux d'artifice avaient été prises et diverses autres actions pour accompagner l’arrêté ministériel pris à cet effet. La quasi-totalité des hôtels avaient sur injonction du ministère de l'intérieur,densifié leur sécurité.Même s'ils peuvent faire plus".
Il revient à dakarposte qu'à l'instar de pays comme le Maroc, le Sénégal s'emploie à savoir exactement l'identité de ces fils qui ont répondu à l'appel des mouvements terroristes et c'est ce listing qui a permis aux services de renseignements d'anticiper sur les velléités de création de cellules sur l'ensemble du territoire national. D'où les multiples arrestations opérées ces derniers mois avec à la clé la mise à l'écart d'individus dangereux.Mais cela ne saurait être un motif de satisfaction car l'internationale terroriste,dotée de moyens financiers colossaux tout en jouissant de complicité à tous niveaux,est imprévisible.
Par rapport aux attaques en Cote d'Ivoire, dakarposte est en mesure de révéler que le Président a instruit les ministres de l'intérieur et des Forces Armées de tout faire pour éviter ce cas de figure aux sénégalais et c'est ainsi que la "tolérance Zéro" a été décrétée au niveau des hôtels et bars restaurants.
Pour les hôtels,il leur est fait injonction de respecter les normes de sécurité imposées depuis Décembre ou de fermer tout bonnement.Quant aux bars et restaurants,il est envisagé des mesures de restrictions d'heure d'ouverture et de fermeture et aucun manquement ne devrait être toléré car il y va de la sécurité nationale selon un cadre de la police qui nous confie en même temps que " c'est cela ou carrément l'état d'urgence".
Il nous revient que des mesures ont été pris au niveau d'autres secteurs, notamment l'aéroport, le Port, les frontières entre autres points névralgiques.
Qui plus est, des pays développés à l'image de la France et/ou les États-Unis d'Amérique développent de plus en plus des stratégies d’anticipation les mieux adaptées à la multitude de menaces complexes qui pourraient mettre en danger leurs intérêts et ceux de leurs pays alliés dans diverses parties du continent africain.
À titre illustratif, figurez-vous qu'à travers le commandement américain en Afrique, la première puissance militaire du monde ( USA) privilégie désormais un partage du savoir et des meilleurs pratiques de défense avec des armées de certains pays de notre continent dont le Sénégal, pour optimiser les interventions comme lors des dernières attaques terroristes au Mali et récemment au Burkina Faso.
C’est ainsi que les planificateurs de l’armée américaine en Afrique, notamment le 1er Bataillon du 30e Régiment d’infanterie et leurs homologues de l’armée sénégalaise, se sont rencontrés du 12 au 14 janvier dernier à Dakar pour préparer une formation appelée « African Readiness Training 2016 », prévue en juillet prochain en terre sénégalaise. Elle va rassembler des soldats des armées sénégalaises et celles des États-Unis. Cet exercice sera le premier du genre impliquant directement des forces militaires américaines sur le sol africain. Le concept de cette formation a été validé l’année dernière en Espagne au cours de la formation « African Readiness Training 2015 » avec la « Special Purpose Marine Air Ground Task Force » et la légion « Spanish Legion ».
Nos sources qui citent le commandement américain en Afrique renseignent qu’il s’agit pour la première puissance militaire mondiale de mettre en œuvre sa stratégie appelée « The African Horizons strategy and the U.S ». Elle vise dans le moyen terme à établir des partenariats solides avec certains pays africains, dont le Sénégal, pour construire un réseau de forces terrestres à travers le globe afin de lutter avec rapidité et efficacité contre les menaces et les défis sécuritaires communs.
African Readiness Training 2016 sera donc un exercice de formation multilatérale combinée, axée sur le renforcement des capacités des partenaires africains. Elle est soutenue par le 1er Bataillon du 30e régiment d’infanterie, qui fait partie de la deuxième « Brigade Combat Team », 3e division d’infanterie de Fort Stewart, en Géorgie où se trouve la force américaine destinée à l’appui des opérations militaires en Afrique de l’Ouest.
C'est dire...