La place de l’Afrique. Parmi les sujets, au cœur des discours des différents candidats qui s’affichent à la prochaine élection présidentielle en France, figure le continent africain. Le Premier ministre français, Manuel Valls vient de séjourner à Dakar et se lance en ce mois d’octobre dans une autre tournée africaine.
L’ancien ministre des Affaires étrangères de France et actuel maire de Bordeaux, Alain Juppé qui constitue avec Nicolas Sarkozy, les principaux challengers de la primaire pour le candidat de la droite, annonce une tournée dans le continent africain. S’il sort vainqueur de cette primaire, Alain Juppé déclare qu’il viendra à Dakar et tiendra un discours à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Lieu qui avait servi de bourde à Nicolas Sarkozy, alors Président en exercice de France qui dans un discours soutenait que l’homme africain n’était suffisamment pas rentré dans l’histoire. Depuis, Nicolas Sarkozy tente tout pour effacer sa bourde. Les deux candidats à la primaire de la droite française, étaient interviewés vendredi sur les ondes de Rfi pour livrer leur vision de l’Afrique. Tous deux sont d’avis que l’Afrique n’est pas un dossier comme un autre, mais une priorité pour le prochain Chef de l’Etat de France. Et, ils veulent tous deux renforcer les liens économiques et assainir les relations politiques entre la France et l’Afrique. Comme pour montrer qu’il a suffisamment de caractère et qu’il peut aussi taper du doigt pour rappeler à l’ordre un dirigeant africain qui se signalerait à travers ses dérives, Alain Juppé se plait à rappeler le Sénégal et Abdoulaye Wade. Il évoque la position qu’il avait affichée devant Me Abdoulaye Wade en 2012 par rapport à la limitation du nombre de ses mandats. C’est-à dire toute sa désapprobation. De même qu’il avertissait à l’époque, Blaise Compaoré contre tentative de modifier la constitution au Burkina Faso. Et quand il sera Président de France, le message va rester le même à l’endroit de tout Président africain tenté d’utiliser le même procédé. L’on se souvient que l’ancien-Président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade avait tenu alors à réagir en ces termes contre Alain Juppé : « Est-ce que vous trouvez normal qu’un ministre d’un pays étranger se mêle de la politique d’un pays pour dire ce que nous allons faire. Je le réfute moi… Qu’est-ce que ces manières-là. On ne peut l’accepter. Aucun sénégalais ne va l’accepter. C’est inacceptable, c’est indécent. Je répondrais éventuellement si Sarkozy avait parlé pour le parallélisme des formes ».
L’ancien ministre des Affaires étrangères de France et actuel maire de Bordeaux, Alain Juppé qui constitue avec Nicolas Sarkozy, les principaux challengers de la primaire pour le candidat de la droite, annonce une tournée dans le continent africain. S’il sort vainqueur de cette primaire, Alain Juppé déclare qu’il viendra à Dakar et tiendra un discours à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Lieu qui avait servi de bourde à Nicolas Sarkozy, alors Président en exercice de France qui dans un discours soutenait que l’homme africain n’était suffisamment pas rentré dans l’histoire. Depuis, Nicolas Sarkozy tente tout pour effacer sa bourde. Les deux candidats à la primaire de la droite française, étaient interviewés vendredi sur les ondes de Rfi pour livrer leur vision de l’Afrique. Tous deux sont d’avis que l’Afrique n’est pas un dossier comme un autre, mais une priorité pour le prochain Chef de l’Etat de France. Et, ils veulent tous deux renforcer les liens économiques et assainir les relations politiques entre la France et l’Afrique. Comme pour montrer qu’il a suffisamment de caractère et qu’il peut aussi taper du doigt pour rappeler à l’ordre un dirigeant africain qui se signalerait à travers ses dérives, Alain Juppé se plait à rappeler le Sénégal et Abdoulaye Wade. Il évoque la position qu’il avait affichée devant Me Abdoulaye Wade en 2012 par rapport à la limitation du nombre de ses mandats. C’est-à dire toute sa désapprobation. De même qu’il avertissait à l’époque, Blaise Compaoré contre tentative de modifier la constitution au Burkina Faso. Et quand il sera Président de France, le message va rester le même à l’endroit de tout Président africain tenté d’utiliser le même procédé. L’on se souvient que l’ancien-Président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade avait tenu alors à réagir en ces termes contre Alain Juppé : « Est-ce que vous trouvez normal qu’un ministre d’un pays étranger se mêle de la politique d’un pays pour dire ce que nous allons faire. Je le réfute moi… Qu’est-ce que ces manières-là. On ne peut l’accepter. Aucun sénégalais ne va l’accepter. C’est inacceptable, c’est indécent. Je répondrais éventuellement si Sarkozy avait parlé pour le parallélisme des formes ».