Le président de l’Assemblée des Etats parties de la Cpi, Me Sidiki Kaba pense que le retrait de certains pays (Afrique du Sud, Gambie, Burundi) de la Cour pénale internationale (Cpi) est un acte de souveraineté de ces Etats. «La Cpi c’est un statut, c’est une convention, c’est un traité. Vous y adhérez librement, vous en sortez librement ; mais il faut regretter chaque fois qu’un pays quitte le statut de Rome. Nous regrettons et nous leur avons demandé de discuter, parce qu’il y a un délai d’un an pour que la mesure soit effective. Il faut mettre à profit cette période pour poser la problématique, les critiques et les préoccupations », a indiqué le ministre de la Justice du Sénégal. Malgré ces retraits et les critiques de la Russie, Me Sidiki Kaba pense que la Cpi a tout son intérêt. «La Cpi a 14 ans d’exercice, elle est en train de se refaire l’idéal de justice pour que tous les êtres humains aient la possibilité d’avoir une égale justice. Bien évidemment, il y a actuellement une justice sélective à la Cpi, mais ce sont les Africains qui ont traduit d’autres Africains devant la Cpi. C’est normal, il faut écouter les Africains qui estiment qu’il y a un impérialiste judiciaire. Il faut changer cette posture pour une justice plus juste», a dit Me Kaba.
avec L'as
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