Un point, rien qu’un petit point. C’est tout ce dont avait besoin l’Algérie, ce mardi soir, pour être mathématiquement certaine d’apercevoir les huitièmes de finale de la CAN 2023. Ce point, il fallait en plus l’obtenir contre la modeste Mauritanie, battue au cours des deux premières journées et quasiment condamnée. En bref, rien d’insurmontable, sur le papier, pour les champions d’Afrique 2019. Ce point, cependant, ils n’ont pas été capables d’aller le décrocher.
Les Verts se sont en effet inclinés face aux Mourabitounes (1-0) et le pire, dans tout cela, c’est qu’il n’y a absolument rien à redire. Les premiers ont fait preuve d’apathie et de fébrilité, quand les seconds ont attaqué la rencontre avec le couteau entre les dents. Les uns ont accumulé erreurs et maladresses, les autres ont été à la hauteur de ce qu’exige un rendez-vous de ce niveau. Avec deux petits points au compteur, les Algériens finissent à la dernière place d’un groupe pourtant loin d’être infernal, derrière l’Angola, le Burkina Faso et, donc, la Mauritanie. De quoi mieux mesurer l’ampleur du fiasco.
Celui-ci rappelle douloureusement le crash survenu il y a deux ans. Lors de la CAN 2021, les Fennecs avaient déjà pris la porte dès la phase de poules, ce qui avait évidemment fait mauvais genre. D’autant plus que l’Algérie avait débarqué en tant que tenante du titre et qu’elle venait, accessoirement, de remporter la Coupe arabe. En ce sens, sa sortie de route avait été encore plus surprenante. Elle pouvait toutefois se cacher derrière la thèse de l’accident, voire plaider l’excès de confiance.
En 2024, après avoir connu un nouveau camouflet en ratant le train pour la Coupe du monde à la dernière seconde, cette excuse ne tient plus. Si Aissa Mandi et ses partenaires se sont encore loupés dans les grandes largeurs, c’est sans doute parce qu’ils n’ont pas su tirer les leçons de leurs échecs récents. Elle a eu beau incorporer de nouveaux éléments (Houssem Aouar, Hichem Boudaoui…), leur sélection affiche toujours les mêmes manques. Collectivement, elle peine à proposer un jeu cohérent, qui ne dépend pas que de fulgurances individuelles. Mentalement, elle n’a jamais donné l’impression d’être suffisamment solide pour surmonter les obstacles.
Inévitablement, Djamel Belmadi se retrouve en première ligne. Le bâtisseur du sacre de 2019 semble incarner cette incapacité à rebondir et cela explique qu’il fasse désormais l’unanimité contre lui. Pour justifier la déroute de ses hommes, le sélectionneur algérien a toutefois préféré critiquer le VAR et regretter un manque de réalisme. "On a manqué d’efficacité. Il faudra voir notre possession de balle, toutes les statistiques", a-t-il suggéré, à l’occasion d’une conférence de presse qui l’a vu dénoncer une cabale médiatique à son égard.
Tout en refusant d’évoquer une potentielle démission, Belmadi a admis que son équipe était "peut-être" en fin de cycle, ce qui n’a rien d’une immense révélation. Pour enfin se relever, l’Algérie va effectivement avoir besoin de repartir sur une page blanche. De reconstruire un nouveau projet, en s’appuyant sur des forces vives au talent évident. Et il va falloir faire vite : les éliminatoires pour le Mondial 2026 ont déjà commencé.
Les Verts se sont en effet inclinés face aux Mourabitounes (1-0) et le pire, dans tout cela, c’est qu’il n’y a absolument rien à redire. Les premiers ont fait preuve d’apathie et de fébrilité, quand les seconds ont attaqué la rencontre avec le couteau entre les dents. Les uns ont accumulé erreurs et maladresses, les autres ont été à la hauteur de ce qu’exige un rendez-vous de ce niveau. Avec deux petits points au compteur, les Algériens finissent à la dernière place d’un groupe pourtant loin d’être infernal, derrière l’Angola, le Burkina Faso et, donc, la Mauritanie. De quoi mieux mesurer l’ampleur du fiasco.
Celui-ci rappelle douloureusement le crash survenu il y a deux ans. Lors de la CAN 2021, les Fennecs avaient déjà pris la porte dès la phase de poules, ce qui avait évidemment fait mauvais genre. D’autant plus que l’Algérie avait débarqué en tant que tenante du titre et qu’elle venait, accessoirement, de remporter la Coupe arabe. En ce sens, sa sortie de route avait été encore plus surprenante. Elle pouvait toutefois se cacher derrière la thèse de l’accident, voire plaider l’excès de confiance.
En 2024, après avoir connu un nouveau camouflet en ratant le train pour la Coupe du monde à la dernière seconde, cette excuse ne tient plus. Si Aissa Mandi et ses partenaires se sont encore loupés dans les grandes largeurs, c’est sans doute parce qu’ils n’ont pas su tirer les leçons de leurs échecs récents. Elle a eu beau incorporer de nouveaux éléments (Houssem Aouar, Hichem Boudaoui…), leur sélection affiche toujours les mêmes manques. Collectivement, elle peine à proposer un jeu cohérent, qui ne dépend pas que de fulgurances individuelles. Mentalement, elle n’a jamais donné l’impression d’être suffisamment solide pour surmonter les obstacles.
Inévitablement, Djamel Belmadi se retrouve en première ligne. Le bâtisseur du sacre de 2019 semble incarner cette incapacité à rebondir et cela explique qu’il fasse désormais l’unanimité contre lui. Pour justifier la déroute de ses hommes, le sélectionneur algérien a toutefois préféré critiquer le VAR et regretter un manque de réalisme. "On a manqué d’efficacité. Il faudra voir notre possession de balle, toutes les statistiques", a-t-il suggéré, à l’occasion d’une conférence de presse qui l’a vu dénoncer une cabale médiatique à son égard.
Tout en refusant d’évoquer une potentielle démission, Belmadi a admis que son équipe était "peut-être" en fin de cycle, ce qui n’a rien d’une immense révélation. Pour enfin se relever, l’Algérie va effectivement avoir besoin de repartir sur une page blanche. De reconstruire un nouveau projet, en s’appuyant sur des forces vives au talent évident. Et il va falloir faire vite : les éliminatoires pour le Mondial 2026 ont déjà commencé.