Le Sénégal et le Cameroun s’affrontent samedi 28 janvier à Franceville lors des quarts-de-finale. Les Lions de la Téranga sont à la recherche de leur premier trophée continental alors que les Lions indomptables veulent retrouver leur splendeur d’antan. En 2002, le Sénégal avait perdu la finale de la CAN au Mali face au Cameroun.
De l'envoyé spécial de rfi à Franceville
D’un côté, il y a le Sénégal, qui est en train de montrer que son équipe est puissante, et qu’elle doit enfin rentrer à la maison avec ce trophée qu’elle n’a jamais eu. De l’autre, le Cameroun, ses quatre Coupes d’Afrique des nations et ses légendaires joueurs, qui ont fait la réputation des Lions indomptables. Mais depuis sept années, le Cameroun n’arrivait plus à franchir le cap de la phase de groupes, se perdant la plupart du temps dans des querelles intestines. Au point d’avoir été la risée du monde entier au Brésil en 2014 lors du Mondial.
Un enjeu énorme pour les deux équipes
Alors ce choc entre ces deux grandes nations sera certainement plus qu’une partie de football. Ce sera pour les Lions de la Téranga l’occasion d’écrire enfin l’histoire en continuant ; pour les Lions Indomptables un enjeu de taille : redorer le blason du Cameroun.
« Je ne suis pas revanchard, ni rancunier. 2002, c’est du passé », affirme aujourd’hui Aliou Cissé, le coach du Sénégal, qui s’était incliné lors de la finale au Mali face au Cameroun en ratant son tir au but. En quinze années, il a largement eu le temps de « pleurer » et de « digérer » cette défaite. Le Sénégal a aussi organisé une phase finale de CAN en 1992 et a été éliminé par le Cameroun.
« Ce n’est pas une guerre mais un match de football. J’espère que le spectacle sera au rendez-vous et que le Sénégal passera. Nous avons de plus en plus de certitudes dans le jeu », avoue Aliou Cissé, qui sait que son équipe est favorite, mais qui a du mal à le reconnaître.
Si les Lions de la Téranga ont impressionné pendant le premier tour, la rencontre face à la Tunisie reste une énigme. Certes, il y a eu la victoire au bout (2-0), mais la manière n’y était pas. Le secteur offensif n’avait pas montré grand-chose en seconde période. « Je dois avouer que j’étais resté sur ma faim en ce qui concerne le réalisme de mon équipe ce jour-là. Nous devons régler ces problèmes collectivement. J’espère que face au Cameroun, on fera les bons choix. »
« Le match face au Gabon est une référence »
Hugo Broos est lui satisfait d’avoir atteint le deuxième tour. Pourtant, le technicien belge a dû composer avec pas mal de défections avant le début de la compétition. Sauf qu’il a de quoi être serein : « Le match face au Gabon (0-0) est une référence pour nous. J’ai été rassuré par le mental de mon équipe. Ceux qui ne sont pas là, c’est leur problème », explique-t-il. A Libreville, c’était tout un stade qui poussait les Panthères, hôtes de la CAN, et finalement sortis au premier tour. « Maintenant, la pression est sur le Sénégal », concède-t-il.
De chaque côté du terrain, on parle de groupe soudé, de joueurs heureux et impatients d’en découdre. A ce stade de la compétition, il y aura forcément un vainqueur et un vaincu. Mais le football reste un jeu, et le terme « combat » a été balayé d’un revers de la main par les deux entraîneurs.
De l'envoyé spécial de rfi à Franceville
D’un côté, il y a le Sénégal, qui est en train de montrer que son équipe est puissante, et qu’elle doit enfin rentrer à la maison avec ce trophée qu’elle n’a jamais eu. De l’autre, le Cameroun, ses quatre Coupes d’Afrique des nations et ses légendaires joueurs, qui ont fait la réputation des Lions indomptables. Mais depuis sept années, le Cameroun n’arrivait plus à franchir le cap de la phase de groupes, se perdant la plupart du temps dans des querelles intestines. Au point d’avoir été la risée du monde entier au Brésil en 2014 lors du Mondial.
Un enjeu énorme pour les deux équipes
Alors ce choc entre ces deux grandes nations sera certainement plus qu’une partie de football. Ce sera pour les Lions de la Téranga l’occasion d’écrire enfin l’histoire en continuant ; pour les Lions Indomptables un enjeu de taille : redorer le blason du Cameroun.
« Je ne suis pas revanchard, ni rancunier. 2002, c’est du passé », affirme aujourd’hui Aliou Cissé, le coach du Sénégal, qui s’était incliné lors de la finale au Mali face au Cameroun en ratant son tir au but. En quinze années, il a largement eu le temps de « pleurer » et de « digérer » cette défaite. Le Sénégal a aussi organisé une phase finale de CAN en 1992 et a été éliminé par le Cameroun.
« Ce n’est pas une guerre mais un match de football. J’espère que le spectacle sera au rendez-vous et que le Sénégal passera. Nous avons de plus en plus de certitudes dans le jeu », avoue Aliou Cissé, qui sait que son équipe est favorite, mais qui a du mal à le reconnaître.
Si les Lions de la Téranga ont impressionné pendant le premier tour, la rencontre face à la Tunisie reste une énigme. Certes, il y a eu la victoire au bout (2-0), mais la manière n’y était pas. Le secteur offensif n’avait pas montré grand-chose en seconde période. « Je dois avouer que j’étais resté sur ma faim en ce qui concerne le réalisme de mon équipe ce jour-là. Nous devons régler ces problèmes collectivement. J’espère que face au Cameroun, on fera les bons choix. »
« Le match face au Gabon est une référence »
Hugo Broos est lui satisfait d’avoir atteint le deuxième tour. Pourtant, le technicien belge a dû composer avec pas mal de défections avant le début de la compétition. Sauf qu’il a de quoi être serein : « Le match face au Gabon (0-0) est une référence pour nous. J’ai été rassuré par le mental de mon équipe. Ceux qui ne sont pas là, c’est leur problème », explique-t-il. A Libreville, c’était tout un stade qui poussait les Panthères, hôtes de la CAN, et finalement sortis au premier tour. « Maintenant, la pression est sur le Sénégal », concède-t-il.
De chaque côté du terrain, on parle de groupe soudé, de joueurs heureux et impatients d’en découdre. A ce stade de la compétition, il y aura forcément un vainqueur et un vaincu. Mais le football reste un jeu, et le terme « combat » a été balayé d’un revers de la main par les deux entraîneurs.