Déjà poursuivi dans le dossier de la tentative de coup d'État de la mi-septembre 2015, le général Gilbert Diendéré a été entendu pour la première fois sur le fond dans l'enquête sur l'assassinat de Thomas Sankara, le 22 août dernier, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
Inculpé d’assassinat et de recel de cadavre dans cette affaire, l’ancien chef d’état-major particulier de Blaise Compaoré a livré au juge d’instruction François Yaméogo, en charge de l’enquête au tribunal militaire de Ouagadougou, sa version des faits sur le 15 octobre 1987, jour où Sankara et douze de ses compagnons ont été criblés de balles par un commando au Conseil de l’Entente, épicentre du pouvoir sankariste.
Selon une source judiciaire, Gilbert Diendéré a affirmé qu’il n’était pas au courant de l’initiative de Hyacinthe Kafando (son bras droit et homme de main de Blaise Compaoré, qui a dirigé le commando ayant tué Sankara) et de ses hommes, tout en rappelant que les tensions entre les gardes rapprochées de Sankara et de Compaoré étaient alors connues de tous à Ouagadougou. Il a également indiqué être arrivé sur les lieux après la fusillade et avoir immédiatement « rendu compte à sa hiérarchie », à savoir Blaise Compaoré.
Jeune Afrique
Inculpé d’assassinat et de recel de cadavre dans cette affaire, l’ancien chef d’état-major particulier de Blaise Compaoré a livré au juge d’instruction François Yaméogo, en charge de l’enquête au tribunal militaire de Ouagadougou, sa version des faits sur le 15 octobre 1987, jour où Sankara et douze de ses compagnons ont été criblés de balles par un commando au Conseil de l’Entente, épicentre du pouvoir sankariste.
Selon une source judiciaire, Gilbert Diendéré a affirmé qu’il n’était pas au courant de l’initiative de Hyacinthe Kafando (son bras droit et homme de main de Blaise Compaoré, qui a dirigé le commando ayant tué Sankara) et de ses hommes, tout en rappelant que les tensions entre les gardes rapprochées de Sankara et de Compaoré étaient alors connues de tous à Ouagadougou. Il a également indiqué être arrivé sur les lieux après la fusillade et avoir immédiatement « rendu compte à sa hiérarchie », à savoir Blaise Compaoré.
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