Habillés pour la plupart d’un tee-shirt rouge, les manifestants ont marché dans les rues de Réo aux cris de « Libérez Djibrill ». Les populations de cette ville, fief de Djibrill Bassolé, ne supportent plus de voir l’ex-chef de la diplomatie burkinabè en prison.
« Le général Djibrill Bassolé est en prison depuis un an, déplore un manifestant. Jusqu’à présent, il n’y a pas de justice, on ne sait pas pourquoi et pourtant on dit que le Burkina Faso fait partie des pays démocrate. »
Un autre renchérit : « On ne peut pas détenir quelqu’un juste pour ensuite chercher des preuves pour l’accuser. On avait commencé à cesser les détentions politiques, alors ne recommençons pas ça. »
« Je demande la liberté de Djibrill Bassolé et Tiao, conclut une participante. Non à l’injustice parce qu’on ne sait pas pourquoi ils sont toujours là en prison. »
Procès équitable ou mise en liberté
Les manifestants exigent alors un procès juste et équitable ou la mise en liberté de Djibrill Bassolé. Ils dénoncent par ailleurs une justice à deux vitesses. Marguerite Bassono, porte-parole des manifestants : « Les populations du Sanguié sont indignées, révoltées contre cette justice à double vitesse. Comment justifier et nous convaincre qu'après l’annulation des poursuites contre Monsieur Soro, les pouvoirs publics maintiennent avec méchanceté notre fils Bassolé. »
Le haut-commissaire de la province du Sanguié a promis de transmettre le message des manifestants aux autorités politiques.
« Le général Djibrill Bassolé est en prison depuis un an, déplore un manifestant. Jusqu’à présent, il n’y a pas de justice, on ne sait pas pourquoi et pourtant on dit que le Burkina Faso fait partie des pays démocrate. »
Un autre renchérit : « On ne peut pas détenir quelqu’un juste pour ensuite chercher des preuves pour l’accuser. On avait commencé à cesser les détentions politiques, alors ne recommençons pas ça. »
« Je demande la liberté de Djibrill Bassolé et Tiao, conclut une participante. Non à l’injustice parce qu’on ne sait pas pourquoi ils sont toujours là en prison. »
Procès équitable ou mise en liberté
Les manifestants exigent alors un procès juste et équitable ou la mise en liberté de Djibrill Bassolé. Ils dénoncent par ailleurs une justice à deux vitesses. Marguerite Bassono, porte-parole des manifestants : « Les populations du Sanguié sont indignées, révoltées contre cette justice à double vitesse. Comment justifier et nous convaincre qu'après l’annulation des poursuites contre Monsieur Soro, les pouvoirs publics maintiennent avec méchanceté notre fils Bassolé. »
Le haut-commissaire de la province du Sanguié a promis de transmettre le message des manifestants aux autorités politiques.