Parmi les victimes, on retrouve des civils, des soldats et des volontaires pour la défense de la patrie. Plusieurs militaires sont également portés disparus. Le bilan humain est très lourd : entre 100 et 200 personnes ont été tuées au cours de cette attaque, selon plusieurs sources sécuritaires. Les assaillants ont de plus emporté de l’armement, dont une ambulance militaire.
Il y a aussi de nombreux blessés. Au moins 140 personnes ont été évacuées vers les centres de santé de la région. Tout le personnel du service de chirurgie du centre hospitalier régional de Kaya, dans le centre du Burkina Faso, ont été rappelés pour aider dans la prise en charge des premiers blessés, évacués par hélicoptère.
L'attaque a eu lieu ce samedi 24 août, alors que les populations répondaient à « une injonction » des responsables militaires de la commune de Barsalogho : elles devaient creuser des tranchées pour freiner la progression des groupes terroristes.
D'après le récit d'une source locale, c'est pendant les travaux que les terroristes ont ouvert le feu « dans tous les sens, semant la panique dans toute la commune ». Selon ce même interlocuteur, les populations avaient au préalable refusé de participer à ces travaux, par peur de représailles des groupes armés, dans une province « infestée par les terroristes et leurs complices », d'après cette source.
Rfi
Il y a aussi de nombreux blessés. Au moins 140 personnes ont été évacuées vers les centres de santé de la région. Tout le personnel du service de chirurgie du centre hospitalier régional de Kaya, dans le centre du Burkina Faso, ont été rappelés pour aider dans la prise en charge des premiers blessés, évacués par hélicoptère.
L'attaque a eu lieu ce samedi 24 août, alors que les populations répondaient à « une injonction » des responsables militaires de la commune de Barsalogho : elles devaient creuser des tranchées pour freiner la progression des groupes terroristes.
D'après le récit d'une source locale, c'est pendant les travaux que les terroristes ont ouvert le feu « dans tous les sens, semant la panique dans toute la commune ». Selon ce même interlocuteur, les populations avaient au préalable refusé de participer à ces travaux, par peur de représailles des groupes armés, dans une province « infestée par les terroristes et leurs complices », d'après cette source.
Rfi