Le gouvernement polonais garantit que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ne sera pas arrêté s'il assiste au 80e anniversaire de la libération du camp de la mort d'Auschwitz-Birkenau, malgré le mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) à son encontre.
À la demande du président polonais Andrzej Duda, du parti d'opposition Droit et Justice (PiS), le bureau du Premier ministre Donald Tusk a publié jeudi une résolution affirmant qu'il garantirait la "participation en toute sécurité des dirigeants d'Israël aux commémorations".
"Je confirme que, qu'il s'agisse du Premier ministre, du président ou du ministre de l'Éducation d'Israël, quiconque se rendra à Oswiecim pour les célébrations à Auschwitz sera assuré de sa sécurité et ne sera pas détenu", a déclaré Donald Tusk.
Le Premier ministre indique en revanche que l'autorisation est "précise" et ne s'applique qu'aux commémorations d'Auschwitz.
Il est également très important pour nous que la Pologne ne fasse pas partie des pays qui veulent ouvertement et de manière démonstrative ignorer les décisions des tribunaux internationaux", ajoute-t-il.
Une décision de justice non contraignante
En novembre, la CPI a délivré des mandats d'arrêt à l'encontre de Benjamin Netanyahu et de son ancien ministre de la Défense Noav Gallant, ainsi que d'un dirigeant du Hamas, Ibrahim Al-Masri, pour des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité qui auraient été commis pendant les 15 mois de guerre à Gaza.
Les pays membres de la CPI, comme la Pologne, sont tenus de détenir les personnes faisant l'objet d'un tel mandat si elles posent le pied sur leur territoire, mais la Cour n'a aucun moyen de faire respecter cette obligation. Israël n'est pas membre de la CPI et conteste sa compétence.
La Cour compte plus de 120 États membres, mais certains pays, dont la France et la Hongrie, ont déjà déclaré qu'ils n'arrêteraient pas Benjamin Netanyahu s'il se rendait sur leur sol. Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a même déclaré qu'il défierait le mandat d'arrêt en invitant le dirigeant israélien à Budapest.
Plus de 1,1 millions de personnes tuées à Auschwitz
Benjamin Netanyahu n'a pas encore fait savoir s'il assistera à la commémoration qui aura lieu le 27 janvier, bien qu'il ait déjà été présent lors d'anniversaires précédents à Auschwitz.
Des fonctionnaires internationaux et des survivants de l'Holocauste assisteront à la cérémonie. Elle aura lieu à Oswiecim, une ville occupée par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, où les forces nazies allemandes ont exploité le plus célèbre de leurs camps de la mort.
Plus de 1,1 million de personnes ont été assassinées à Auschwitz. Les historiens affirment que la plupart d'entre elles, environ un million, étaient juives, mais les victimes comprenaient également des Roms, des prisonniers de guerre soviétiques et d'autres personnes.
Au moins 3 millions des 3,2 millions de Juifs de Pologne ont été assassinés par les nazis, ce qui représente environ la moitié des Juifs tués pendant l'Holocauste.
À la demande du président polonais Andrzej Duda, du parti d'opposition Droit et Justice (PiS), le bureau du Premier ministre Donald Tusk a publié jeudi une résolution affirmant qu'il garantirait la "participation en toute sécurité des dirigeants d'Israël aux commémorations".
"Je confirme que, qu'il s'agisse du Premier ministre, du président ou du ministre de l'Éducation d'Israël, quiconque se rendra à Oswiecim pour les célébrations à Auschwitz sera assuré de sa sécurité et ne sera pas détenu", a déclaré Donald Tusk.
Le Premier ministre indique en revanche que l'autorisation est "précise" et ne s'applique qu'aux commémorations d'Auschwitz.
Il est également très important pour nous que la Pologne ne fasse pas partie des pays qui veulent ouvertement et de manière démonstrative ignorer les décisions des tribunaux internationaux", ajoute-t-il.
Une décision de justice non contraignante
En novembre, la CPI a délivré des mandats d'arrêt à l'encontre de Benjamin Netanyahu et de son ancien ministre de la Défense Noav Gallant, ainsi que d'un dirigeant du Hamas, Ibrahim Al-Masri, pour des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité qui auraient été commis pendant les 15 mois de guerre à Gaza.
Les pays membres de la CPI, comme la Pologne, sont tenus de détenir les personnes faisant l'objet d'un tel mandat si elles posent le pied sur leur territoire, mais la Cour n'a aucun moyen de faire respecter cette obligation. Israël n'est pas membre de la CPI et conteste sa compétence.
La Cour compte plus de 120 États membres, mais certains pays, dont la France et la Hongrie, ont déjà déclaré qu'ils n'arrêteraient pas Benjamin Netanyahu s'il se rendait sur leur sol. Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a même déclaré qu'il défierait le mandat d'arrêt en invitant le dirigeant israélien à Budapest.
Plus de 1,1 millions de personnes tuées à Auschwitz
Benjamin Netanyahu n'a pas encore fait savoir s'il assistera à la commémoration qui aura lieu le 27 janvier, bien qu'il ait déjà été présent lors d'anniversaires précédents à Auschwitz.
Des fonctionnaires internationaux et des survivants de l'Holocauste assisteront à la cérémonie. Elle aura lieu à Oswiecim, une ville occupée par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, où les forces nazies allemandes ont exploité le plus célèbre de leurs camps de la mort.
Plus de 1,1 million de personnes ont été assassinées à Auschwitz. Les historiens affirment que la plupart d'entre elles, environ un million, étaient juives, mais les victimes comprenaient également des Roms, des prisonniers de guerre soviétiques et d'autres personnes.
Au moins 3 millions des 3,2 millions de Juifs de Pologne ont été assassinés par les nazis, ce qui représente environ la moitié des Juifs tués pendant l'Holocauste.