Le ministre de l'intérieur, Sacca Lafia, a fait savoir que ces prières seront autorisées les vendredis, en attendant la construction de nouvelles mosquées. Le président Patrice Talon a accepté de financer la construction de ces lieux de culte dans le pays.
Au début de l'année, le gouvernement avait entrepris un grand nettoyage des principales villes du pays. Sont notamment concernés les petits commerçants ou artisans et tous ceux qui occupent illégalement les voies publiques.
Concernant les musulmans, le problème se fait sentir particulièrement les vendredis après-midi quand les fidèles vont à la mosquée, fait savoir le préfet de la plus grande ville du pays Cotonou. Il a ajouté que les tapis enroulés sur les trottoirs et les rues entourant les mosquées créent beaucoup d'embouteillage.
Cette décision des autorités béninoises a créé la polémique et l'indignation dans ce pays de l'Afrique de l'Ouest. Certains députés et des leaders religieux ont dénoncé une mesure qui discrimine les communautés musulmanes.
Mr Talon a défendu la mesure en soulignant qu'il s'agit d'une décision pour l'assainissement de la ville et promouvoir le développement économique du Benin.
Au moins 25% de la population béninoise est musulmane.
AVEC BBC AFRIQUE ET SENEWEB
Au début de l'année, le gouvernement avait entrepris un grand nettoyage des principales villes du pays. Sont notamment concernés les petits commerçants ou artisans et tous ceux qui occupent illégalement les voies publiques.
Concernant les musulmans, le problème se fait sentir particulièrement les vendredis après-midi quand les fidèles vont à la mosquée, fait savoir le préfet de la plus grande ville du pays Cotonou. Il a ajouté que les tapis enroulés sur les trottoirs et les rues entourant les mosquées créent beaucoup d'embouteillage.
Cette décision des autorités béninoises a créé la polémique et l'indignation dans ce pays de l'Afrique de l'Ouest. Certains députés et des leaders religieux ont dénoncé une mesure qui discrimine les communautés musulmanes.
Mr Talon a défendu la mesure en soulignant qu'il s'agit d'une décision pour l'assainissement de la ville et promouvoir le développement économique du Benin.
Au moins 25% de la population béninoise est musulmane.
AVEC BBC AFRIQUE ET SENEWEB