L'affaire du bébé volé dans une clinique privée dans la cité religieuse de Touba vient de connaître son épilogue, ce jeudi, devant le tribunal des flagrants délits de Diourbel. L'accusée, Moumy Diaw, âgée de 30 ans, a reconnu les faits, non sans expliquer dans les moindres détails son modus operandi.
"Le jour des faits, j'étais allée à la clinique pour me faire consulter parce que je souffrais de maux de ventre. Aors que j'étais assise devant une des chambres, j'ai aperçu une dame qui dormait à poings fermés. Je jure que j'ignore toujours ce qui m'a poussée à aller enfiler la blouse d'une sage-femme et d'aller prendre le nouveau-né", a expliqué Moumy Diaw.
Dans sa narration des faits, Moumy a indiqué avoir déjà été mariée une première fois, avec son premier époux qui lui donnera trois enfants. Mais avec son actuel époux, Cheikh Touré, elle n'a pas encore eu d'enfant. Pour elle, c'est pour cela que sa coépouse et ses beaux-parents, s'acharnaient quotidiennement sur sa personne.
Quand son avocat, Me Khassimou Touré revient sur sa "bonne moralité", Moumy Diaw fond en larmes à la barre. Ses parents et proches laissent eux-aussi, couler des larmes, plongeant ainsi la salle dans une bien triste atmosphère.
Pour sa part, le procureur Moussa Gueye selon qui tous les éléments du dossier attestent de la culpabilité de l'accusée qui a elle-même avoué son crime, a requis deux ans dont six mois ferme contre Moumy Diaw.
Une peine trop sévère aux yeux de Me Khassimou Touré d'après qui Moumy Diaw est victime d'un lynchage médiatique avec la presse qui a fait de cette affaire ses choux gras. Me Touré a sollicité une extrême clémence du tribunal pour permettre à Moumy Diaw, abandonnée par son mari depuis que cette affaire a éclaté, de pouvoir se réinsérer dans la société.
Délibérant séance tenante, le Président Mbaye Diop a prononcé le verdict. C'est ainsi que Moumy Diaw a finalement écopé de deux ans dont un mois ferme. Signalons que la partie civile s'est désistée dans ce dossier.
"Le jour des faits, j'étais allée à la clinique pour me faire consulter parce que je souffrais de maux de ventre. Aors que j'étais assise devant une des chambres, j'ai aperçu une dame qui dormait à poings fermés. Je jure que j'ignore toujours ce qui m'a poussée à aller enfiler la blouse d'une sage-femme et d'aller prendre le nouveau-né", a expliqué Moumy Diaw.
Dans sa narration des faits, Moumy a indiqué avoir déjà été mariée une première fois, avec son premier époux qui lui donnera trois enfants. Mais avec son actuel époux, Cheikh Touré, elle n'a pas encore eu d'enfant. Pour elle, c'est pour cela que sa coépouse et ses beaux-parents, s'acharnaient quotidiennement sur sa personne.
Quand son avocat, Me Khassimou Touré revient sur sa "bonne moralité", Moumy Diaw fond en larmes à la barre. Ses parents et proches laissent eux-aussi, couler des larmes, plongeant ainsi la salle dans une bien triste atmosphère.
Pour sa part, le procureur Moussa Gueye selon qui tous les éléments du dossier attestent de la culpabilité de l'accusée qui a elle-même avoué son crime, a requis deux ans dont six mois ferme contre Moumy Diaw.
Une peine trop sévère aux yeux de Me Khassimou Touré d'après qui Moumy Diaw est victime d'un lynchage médiatique avec la presse qui a fait de cette affaire ses choux gras. Me Touré a sollicité une extrême clémence du tribunal pour permettre à Moumy Diaw, abandonnée par son mari depuis que cette affaire a éclaté, de pouvoir se réinsérer dans la société.
Délibérant séance tenante, le Président Mbaye Diop a prononcé le verdict. C'est ainsi que Moumy Diaw a finalement écopé de deux ans dont un mois ferme. Signalons que la partie civile s'est désistée dans ce dossier.