Barack Obama a donné ce lundi 14 novembre sa première conférence de presse depuis la présidentielle qui a porté Donald Trump au pouvoir. Le président sortant a encore une fois demandé aux Américains d’accepter le verdict des urnes, sans faire de procès d’intention à son successeur.
Cette conférence de presse ressemblait au premier concert d’une tournée d’adieu, dans laquelle s’engage Barack Obama jusqu’au 20 janvier. « Le peuple a parlé », dit le président des Etats-Unis qui a fait campagne contre Donald Trump. Il met un point d’honneur à refuser de commenter la nomination du très controversé Steve Bannon comme bras droit de son successeur.
Le président sortant est persuadé que l’immersion dans les dossiers va infléchir la politique de celui qui fut un candidat populiste. « Je pense que ce n’est pas un idéologue, c’est un pragmatique. Et ça peut l’aider s’il a les bonnes personnes autour de lui, et une idée du but qu’il veut atteindre. Est-ce que je suis préoccupé ? Bien entendu ! Lui et moi sommes en désaccord sur un tas de dossiers », admet-il.
Barack Obama est certes préoccupé, mais il se dit rassuré sur l'Obamacare puisque Donald Trump a décidé d’en conserver les principales mesures. Sur le dossier iranien ou l’accord de Paris sur le climat, il accorde à Donald Trump le bénéfice du doute avant examen des dossiers. Barack Obama, enfin, n’hésite pas à demander à son successeur de ne pas expulser les « rêveurs », ces étudiants sans papiers arrivés enfants aux Etats-Unis.
Auteur: Anne-Marie Capomaccio - RFI
Cette conférence de presse ressemblait au premier concert d’une tournée d’adieu, dans laquelle s’engage Barack Obama jusqu’au 20 janvier. « Le peuple a parlé », dit le président des Etats-Unis qui a fait campagne contre Donald Trump. Il met un point d’honneur à refuser de commenter la nomination du très controversé Steve Bannon comme bras droit de son successeur.
Le président sortant est persuadé que l’immersion dans les dossiers va infléchir la politique de celui qui fut un candidat populiste. « Je pense que ce n’est pas un idéologue, c’est un pragmatique. Et ça peut l’aider s’il a les bonnes personnes autour de lui, et une idée du but qu’il veut atteindre. Est-ce que je suis préoccupé ? Bien entendu ! Lui et moi sommes en désaccord sur un tas de dossiers », admet-il.
Barack Obama est certes préoccupé, mais il se dit rassuré sur l'Obamacare puisque Donald Trump a décidé d’en conserver les principales mesures. Sur le dossier iranien ou l’accord de Paris sur le climat, il accorde à Donald Trump le bénéfice du doute avant examen des dossiers. Barack Obama, enfin, n’hésite pas à demander à son successeur de ne pas expulser les « rêveurs », ces étudiants sans papiers arrivés enfants aux Etats-Unis.
Auteur: Anne-Marie Capomaccio - RFI