Lorsque l’on interroge le Dakarois lambda sur les raisons pour lesquelles Bamba Fall, maire de la Médina et des proches de Khalifa Sall, maire de la ville de Dakar sont poursuivis devant la justice et certains d’entre eux interdits de sortie du territoire, près de 100% servent la même réponse : " C’est Ousmane Tanor Dieng qui, grâce à son allégeance à Macky et au parti présidentiel, l’Apr qui est à la base… ".
Quelles que soient par ailleurs les explications fournies par des obligés du Secrétaire général du Parti socialiste qui grignotent leur fromage auprès de Macky Sall et qui invoquent la discipline de parti et mettent sur le dos des accusés de prétendus actes de violences pour lesquels ceux-sont poursuivis, force est de reconnaître, comme Bouki l’hyène, que " ce que tout le monde dit est la vérité " ! Car si aujourd’hui Bamba Fall et compagnie sont inquiétés, c’est juste parce qu’ils ne cautionnent pas l’aplatissement de leur chef de parti devant un autre chef de parti au point de renoncer à la conquête, à la reconquête d’un pouvoir perdu alors qu’il était Directeur de campagne du candidat socialiste sortant, Abdou Diouf en l’occurrence. La main de Tanor est forcément derrière cette interdiction de sortie du territoire de proches de Khalifa Sall car ce dernier et nombre de militants socialistes réclament ce qu’il refuse, c’est-à-dire une candidature du Ps à la prochaine élection présidentielle alors que lui veut imposer la candidature de Macky Sall à ses camarades. Qui plus est, ils avaient demandé à y voir plus clair lorsque Tanor a vendu une partie du patrimoine du Ps à une compagnie pétrolière française dans la plus grande opacité. L’exclusion de Malick Noël Seck et la rébellion de Bartélémy Dias, Bamba Fall et autres sont partis de là.
C’est donc bien une bataille de légitimité qui se livre aujourd’hui au sein du parti senghorien car les héritiers qui étaient là lorsque le président Diouf arrivait au pouvoir et imposait la traîtresse désenghorisation n’oublient que c’est son successeur à la tête du parti est celui-là même qu’il avait placé comme numéro deux, contre vents et marées lors du fameux congrès sans débat que l’on se raconte encore dans les chaumières socialistes. Aussi l’affaire du saccage du siège du Parti socialiste n’est-elle qu’un prétexte pour faire taire des contestataires qui sont pourtant dans leurs droits en les faisant condamner pour actes de vandalisme. Tanor, allié de Macky qui s’est donné corps et âme pour la réélection de ce dernier, est bien en droit de demander en guise de récompense quelque service opportun. Honni soit qui mal pense à ces représailles judiciaires entre camarades en désaccord sur le futur de leur parti.
Quelles que soient par ailleurs les explications fournies par des obligés du Secrétaire général du Parti socialiste qui grignotent leur fromage auprès de Macky Sall et qui invoquent la discipline de parti et mettent sur le dos des accusés de prétendus actes de violences pour lesquels ceux-sont poursuivis, force est de reconnaître, comme Bouki l’hyène, que " ce que tout le monde dit est la vérité " ! Car si aujourd’hui Bamba Fall et compagnie sont inquiétés, c’est juste parce qu’ils ne cautionnent pas l’aplatissement de leur chef de parti devant un autre chef de parti au point de renoncer à la conquête, à la reconquête d’un pouvoir perdu alors qu’il était Directeur de campagne du candidat socialiste sortant, Abdou Diouf en l’occurrence. La main de Tanor est forcément derrière cette interdiction de sortie du territoire de proches de Khalifa Sall car ce dernier et nombre de militants socialistes réclament ce qu’il refuse, c’est-à-dire une candidature du Ps à la prochaine élection présidentielle alors que lui veut imposer la candidature de Macky Sall à ses camarades. Qui plus est, ils avaient demandé à y voir plus clair lorsque Tanor a vendu une partie du patrimoine du Ps à une compagnie pétrolière française dans la plus grande opacité. L’exclusion de Malick Noël Seck et la rébellion de Bartélémy Dias, Bamba Fall et autres sont partis de là.
C’est donc bien une bataille de légitimité qui se livre aujourd’hui au sein du parti senghorien car les héritiers qui étaient là lorsque le président Diouf arrivait au pouvoir et imposait la traîtresse désenghorisation n’oublient que c’est son successeur à la tête du parti est celui-là même qu’il avait placé comme numéro deux, contre vents et marées lors du fameux congrès sans débat que l’on se raconte encore dans les chaumières socialistes. Aussi l’affaire du saccage du siège du Parti socialiste n’est-elle qu’un prétexte pour faire taire des contestataires qui sont pourtant dans leurs droits en les faisant condamner pour actes de vandalisme. Tanor, allié de Macky qui s’est donné corps et âme pour la réélection de ce dernier, est bien en droit de demander en guise de récompense quelque service opportun. Honni soit qui mal pense à ces représailles judiciaires entre camarades en désaccord sur le futur de leur parti.