Une sanglante "prise d'otages" s'est déroulé ce vendredi à l'hôtel Radisson Blu de Bamako au Mali. "140 clients et 30 employés" ont été retenus par deux ou trois assaillants, a annoncé le groupe hôtelier Rezidor. En soirée, une source de sécurité malienne a fait état d'"au moins 27 morts".
En fin d'après-midi, 18 corps ont été retrouvés, avançait une source de sécurité étrangère présente sur place - les Etats-Unis et la France ont mis à disposition des forces spéciales. Au même moment, le ministre de Sécurité intérieure du Mali a annoncé qu'ils n'y avaient plus d'otages retenus et que "les forces sont en train de les traquer". Une source onusienne a évoqué 27 corps.
L'Algérien Mokhtar Belmokhtar, chef du groupe jihadiste Al-Mourabitoune, fidèle à Al-Qaïda, "est sans doute à l'origine" de l'attentat à l'hôtel Radisson Blu à Bamako, a déclaré le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
Plus tôt, Reuters a annoncé que El-Mourabitoun, le groupe djihadiste affilié à Al-Qaïda dirigé par Belmokhtar, a revendiqué l'attentat. Une revendication annoncée en soirée par Al-Jazeera. "Nous les Mourabitoune, avec la participation de nos frères (...) d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, revendiquons l'opération de prise d'otages à l'hôtel Radisson", indique la voix d'un homme dans ce bref extrait diffusé par la chaîne basée à Doha.
Un assaut mené à l'aube
La prise d'otage a commencé entre 6h et 7h du matin, selon un employé d'une ONG américaine située dans le quartier de l'hôtel Radisson. Deux ou trois assaillants sont rentrés dans l'enceinte de l'hôtel au même moment qu'une voiture munie d'une plaque diplomatique, sur laquelle ils ont ouvert le feu, et non à bord de ce véhicule, selon le ministère de la Sécurité malien, rectifiant une précédente information. Ils seraient "lourdement armés", rapporte Jeune Afrique, qui cite le propriétaire de l'établissement.
Des tirs d'armes automatiques ont été entendus de l'extérieur de l'hôtel, situé dans le centre de la capitale. "Ça se passe au septième étage, des djihadistes sont en train de tirer dans le couloir", a déclaré dans la matinée une source de sécurité.
Un témoin, présent sur place au moment des faits, raconte à RFI ce qu'il a vu les gardiens de l'hôtel se faire tuer par les auteurs de l'attaque. Selon Reuters, les assaillants auraient crié "Allahu Akbar" ("Dieu est grand" en arabe) lors de leur entrée dans l'hôtel. Pour l'heure, leur identité n'est pas encore connue avec précision.
En fin d'après-midi, 18 corps ont été retrouvés, avançait une source de sécurité étrangère présente sur place - les Etats-Unis et la France ont mis à disposition des forces spéciales. Au même moment, le ministre de Sécurité intérieure du Mali a annoncé qu'ils n'y avaient plus d'otages retenus et que "les forces sont en train de les traquer". Une source onusienne a évoqué 27 corps.
L'Algérien Mokhtar Belmokhtar, chef du groupe jihadiste Al-Mourabitoune, fidèle à Al-Qaïda, "est sans doute à l'origine" de l'attentat à l'hôtel Radisson Blu à Bamako, a déclaré le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
Plus tôt, Reuters a annoncé que El-Mourabitoun, le groupe djihadiste affilié à Al-Qaïda dirigé par Belmokhtar, a revendiqué l'attentat. Une revendication annoncée en soirée par Al-Jazeera. "Nous les Mourabitoune, avec la participation de nos frères (...) d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, revendiquons l'opération de prise d'otages à l'hôtel Radisson", indique la voix d'un homme dans ce bref extrait diffusé par la chaîne basée à Doha.
Un assaut mené à l'aube
La prise d'otage a commencé entre 6h et 7h du matin, selon un employé d'une ONG américaine située dans le quartier de l'hôtel Radisson. Deux ou trois assaillants sont rentrés dans l'enceinte de l'hôtel au même moment qu'une voiture munie d'une plaque diplomatique, sur laquelle ils ont ouvert le feu, et non à bord de ce véhicule, selon le ministère de la Sécurité malien, rectifiant une précédente information. Ils seraient "lourdement armés", rapporte Jeune Afrique, qui cite le propriétaire de l'établissement.
Des tirs d'armes automatiques ont été entendus de l'extérieur de l'hôtel, situé dans le centre de la capitale. "Ça se passe au septième étage, des djihadistes sont en train de tirer dans le couloir", a déclaré dans la matinée une source de sécurité.
Un témoin, présent sur place au moment des faits, raconte à RFI ce qu'il a vu les gardiens de l'hôtel se faire tuer par les auteurs de l'attaque. Selon Reuters, les assaillants auraient crié "Allahu Akbar" ("Dieu est grand" en arabe) lors de leur entrée dans l'hôtel. Pour l'heure, leur identité n'est pas encore connue avec précision.