La commune de Saly Portudal a été le théâtre d’une scène surréaliste début novembre 2024. Selon L’Observateur, un chauffeur et un commerçant ont comparu cette semaine devant le Tribunal de grande instance de Mbour après s’être attaqués, directement ou indirectement, à un policier en service. Entre bagarre et captation vidéo, cette affaire illustre les tensions qui peuvent éclater dans la circulation chaotique de la ville.
Embouteillage et affrontement au croisement Saly
Tout commence un après-midi chargé sur les routes principales de Saly Portudal. Ablaye Samb, chauffeur de taxi, bloque la circulation en immobilisant son véhicule au milieu de la route pour chercher des clients. La situation dégénère rapidement lorsqu’un policier du commissariat de Saly, l’agent Diémé, intervient pour rétablir l’ordre.
Alors que le limier lui demande de déplacer son véhicule sur le bas-côté, Ablaye Samb refuse catégoriquement, exigeant la restitution immédiate des papiers de son véhicule que le policier venait de saisir. En un rien de temps, la tension monte d’un cran : injures, menaces, puis bagarre éclatent devant une foule médusée. Le chauffeur, emporté par une colère noire, saisit le policier à deux reprises par la ceinture, cherchant à l’immobiliser. Il faudra l’intervention des passants pour les séparer.
Un commerçant témoin… et acteur indirect
De l’autre côté de la route, Mouhamed Diouf, commerçant de son état, n’a rien raté de la scène. Mieux encore, il décide de filmer toute l’altercation avec son téléphone portable. Cet acte ne passe pas inaperçu. Prévenu par des témoins, le policier se dirige vers Diouf, lui confisque son appareil, et le convoque immédiatement au commissariat.
Une défense hésitante à la barre
Lors de leur procès, les deux hommes ont tenté de minimiser leurs actes. Ablaye Samb a affirmé que le policier l’aurait insulté en premier, provoquant sa réaction violente. Mouhamed Diouf, de son côté, a expliqué qu’il avait filmé la scène uniquement pour « garder des preuves » et qu’il tentait d’intervenir pour calmer les esprits.
Ces justifications n’ont guère convaincu le tribunal. Le procureur a souligné la gravité de leurs comportements, rappelant que les forces de l’ordre doivent être respectées dans l’exercice de leurs fonctions.
Des condamnations exemplaires
Le verdict est tombé : trois mois de prison ferme pour Ablaye Samb, le chauffeur, et trois mois assortis du sursis pour Mouhamed Diouf, le commerçant. Une décision qui, selon L’Observateur, vise à rappeler aux citoyens que l’outrage à agent et la collecte non autorisée de données à caractère personnel sont des infractions graves.
Un rappel à l’ordre collectif
Cette affaire met en lumière les défis auxquels les forces de l’ordre sont confrontées dans leur mission quotidienne. Elle rappelle également que, face à la loi, nul n’est au-dessus des règles, que l’on soit acteur direct ou témoin imprudent d’une situation. À Saly Portudal, cet incident restera longtemps gravé dans les mémoires comme une leçon sur le respect de l’autorité et des lois.
dakaractu
Embouteillage et affrontement au croisement Saly
Tout commence un après-midi chargé sur les routes principales de Saly Portudal. Ablaye Samb, chauffeur de taxi, bloque la circulation en immobilisant son véhicule au milieu de la route pour chercher des clients. La situation dégénère rapidement lorsqu’un policier du commissariat de Saly, l’agent Diémé, intervient pour rétablir l’ordre.
Alors que le limier lui demande de déplacer son véhicule sur le bas-côté, Ablaye Samb refuse catégoriquement, exigeant la restitution immédiate des papiers de son véhicule que le policier venait de saisir. En un rien de temps, la tension monte d’un cran : injures, menaces, puis bagarre éclatent devant une foule médusée. Le chauffeur, emporté par une colère noire, saisit le policier à deux reprises par la ceinture, cherchant à l’immobiliser. Il faudra l’intervention des passants pour les séparer.
Un commerçant témoin… et acteur indirect
De l’autre côté de la route, Mouhamed Diouf, commerçant de son état, n’a rien raté de la scène. Mieux encore, il décide de filmer toute l’altercation avec son téléphone portable. Cet acte ne passe pas inaperçu. Prévenu par des témoins, le policier se dirige vers Diouf, lui confisque son appareil, et le convoque immédiatement au commissariat.
Une défense hésitante à la barre
Lors de leur procès, les deux hommes ont tenté de minimiser leurs actes. Ablaye Samb a affirmé que le policier l’aurait insulté en premier, provoquant sa réaction violente. Mouhamed Diouf, de son côté, a expliqué qu’il avait filmé la scène uniquement pour « garder des preuves » et qu’il tentait d’intervenir pour calmer les esprits.
Ces justifications n’ont guère convaincu le tribunal. Le procureur a souligné la gravité de leurs comportements, rappelant que les forces de l’ordre doivent être respectées dans l’exercice de leurs fonctions.
Des condamnations exemplaires
Le verdict est tombé : trois mois de prison ferme pour Ablaye Samb, le chauffeur, et trois mois assortis du sursis pour Mouhamed Diouf, le commerçant. Une décision qui, selon L’Observateur, vise à rappeler aux citoyens que l’outrage à agent et la collecte non autorisée de données à caractère personnel sont des infractions graves.
Un rappel à l’ordre collectif
Cette affaire met en lumière les défis auxquels les forces de l’ordre sont confrontées dans leur mission quotidienne. Elle rappelle également que, face à la loi, nul n’est au-dessus des règles, que l’on soit acteur direct ou témoin imprudent d’une situation. À Saly Portudal, cet incident restera longtemps gravé dans les mémoires comme une leçon sur le respect de l’autorité et des lois.
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