Babacar NGOM a réussi à rassembler, comme cela se fait très rarement, les ténors de la presse sénégalaise qui ont pris la place des reporters habituellement envoyés sur le terrain.
Prenant la parole pour camper le décor avec une brève explication de la situation, Babacar NGOM s’est la vé à grande eau. Pour le PDG de SEDIMA, il n’est pas question d’une dispute pour des terres. « C’est la vérité que nous nous disputons », explique-t-il avant d’assurer que les terres en question lui ont été données par les habitants de Djilakh suite à une délibération de la municipalité.
Seulement, interpellé par les journalistes, Babacar NGOM, dans ses explications, a lâché une bombe. Selon lui, le terrain qui fait l’objet de contentieux est en ce moment gardé par des gendarmes. « J’ai mis là-bas les gendarmes. Avant-hier, c’est un chèque de 16 millions que j’ai donné. Tous les 15 jours, je paie presque entre 8 et 9 millions », dit-il.
Avec autant d’argent investi, autant dire que Babacar NGOM n’a pas l’intention de lâcher du lest.
WALFNet