Envoyé Spécial .Face aux défis de l’émigration irrégulière avec son lot de désolations, le dividende démographique en Afrique et, particulièrement au Sénégal devrait être mieux valorisé pour fixer les bras valides dans leurs terroirs. C’est la forte conviction de Baba Maal qui réagissait ainsi, en marge de la commémoration du 38ème anniversaire du mythique groupe ‘Daande Leniol’ à Nouakchott, à la recrudescence du phénomène de ‘Barça ou Barsak’. Les politiques publiques d’emploi et d’insertion professionnelle durable ont-elles montré leurs limites historiques, au regard de l’ampleur que connait le fléau de l’émigration clandestine, s’interroge l’artiste –ambassadeur du système des Nations Unies. « C’est avec tristesse et profonde désolation qu’on apprend que de jeunes candidats à l’émigration périssent sur la route d’un prétendu eldorado », confesse t-il avant de faire remarquer qu’il est aujourd’hui temps de se poser les bonnes questions afin d’y apporter les réponses idoines.
Qu’est-ce qui poussent ces jeunes à braver les rigueurs de l’océan et du désert ? Ont-ils perdu tout espoir de se faire une place au soleil dans leur propre pays ? Autant de questions auxquelles des réponses diligentes doivent être apportées, souligne le Roi du Yéla. Traditionnellement, les jeunes sénégalais sont férus d’aventure et nourrissent toujours la secrète ambition de rentrer et investir au bercail, souligne t-il. Aujourd’hui, il faut selon lui un véritable ‘aggiornamento’ pour circonscrire les contours de ce fléau aux proportions inquiétantes. Pour ce faire, le président de la fondation Nanka très impliqué dans la promotion d’initiatives locales de développement, notamment dans le Fouta, préconise des solutions inclusives. Ă l’en croire, celles –ci vont partir d’un état des lieux décomplexé à l’implication des familles en passant par les gouvernants. Prenons le temps de parler à nos jeunes pour leur ré inculquer l’espoir de rester au pays et de contribuer à son développement, ajoute Baba Maal avant de préciser que les mots seuls ne suffiront pas. Aux gouvernants, il invite à plus d’altruisme et de volontarisme pour convertir le dividende démographique en opportunité de développement. « C’est dommage que ces forces valides se perdent au moment où le Sénégal et l’Afrique en ont plus que jamais besoin pour peser sur l’économie mondiale. Ce qui passe nécessairement par une insertion socio économique de cette frange la plus importante de la population. C’est tout un programme auquel il faut s’attaquer illico presto », recommande l’artiste planétaire, convaincu que le tour de l’Afrique c’est maintenant.
Qu’est-ce qui poussent ces jeunes à braver les rigueurs de l’océan et du désert ? Ont-ils perdu tout espoir de se faire une place au soleil dans leur propre pays ? Autant de questions auxquelles des réponses diligentes doivent être apportées, souligne le Roi du Yéla. Traditionnellement, les jeunes sénégalais sont férus d’aventure et nourrissent toujours la secrète ambition de rentrer et investir au bercail, souligne t-il. Aujourd’hui, il faut selon lui un véritable ‘aggiornamento’ pour circonscrire les contours de ce fléau aux proportions inquiétantes. Pour ce faire, le président de la fondation Nanka très impliqué dans la promotion d’initiatives locales de développement, notamment dans le Fouta, préconise des solutions inclusives. Ă l’en croire, celles –ci vont partir d’un état des lieux décomplexé à l’implication des familles en passant par les gouvernants. Prenons le temps de parler à nos jeunes pour leur ré inculquer l’espoir de rester au pays et de contribuer à son développement, ajoute Baba Maal avant de préciser que les mots seuls ne suffiront pas. Aux gouvernants, il invite à plus d’altruisme et de volontarisme pour convertir le dividende démographique en opportunité de développement. « C’est dommage que ces forces valides se perdent au moment où le Sénégal et l’Afrique en ont plus que jamais besoin pour peser sur l’économie mondiale. Ce qui passe nécessairement par une insertion socio économique de cette frange la plus importante de la population. C’est tout un programme auquel il faut s’attaquer illico presto », recommande l’artiste planétaire, convaincu que le tour de l’Afrique c’est maintenant.