C'était une course à trois avant le début des deux grandes compétitions internationales de l'été. Mais Kylian Mbappé, qui a raté ses demi-finales de Ligue des champions comme son Euro, ne peut plus être considéré comme un prétendant, même s'il ne faut absolument pas banaliser ses 44 buts et 10 passes décisives en 48 matches au PSG cette saison. Les titres de la Roja et de l’Argentine ont par ailleurs fait émerger d’autres éventuels prétendants. Qui, désormais, est le mieux placé pour remporter le Ballon d'Or 2024 ?
Jude Bellingham et Vinicius Junior partent avec un vrai temps d'avance sur la concurrence. L'Anglais a largement dépassé les attentes pour sa première saison au Real Madrid. 23 buts et 13 passes en 42 matches, déjà trois buts et une passe décisive en trois Clasicos contre le Barça, une confiance à toute épreuve et un côté "clutch" : l'ancien de Dortmund coche toutes les cases des "performances individuelles" et du "caractère décisif et impressionnant des prétendants", premier critère désormais retenu dans l'élection du Ballon d'Or.
A l'Euro, il a livré un premier match de poules de très haut niveau, arraché une prolongation en huitièmes de finale d'un retourné fantastique, et offert une passe décisive dans une finale perdue. Il conclut sa saison avec une Liga, une Ligue des champions et une Supercoupe d'Espagne. Pas mal, pour rentrer dans les clous du critère numéro 2, des "performances collectives" et du "palmarès accumulé au cours de la saison".
Vinicius présente le même palmarès en club que son coéquipier madrilène, avec l'avantage d'avoir inscrit un but en finale de Ligue des champions, en plus d'avoir été double buteur en demi-finales (24 buts 11 passes en 39 matches toutes compétitions confondues). Son parcours en C1 est son meilleur argument, sans compter qu'il est, grâce à son goût du dribble et du un contre un, le plus spectaculaire des prétendants. Avec le Brésil, il a marqué deux fois en poules de la Copa América, mais était suspendu lors de l'élimination des siens en quarts de finale. Une tâche noire sans laquelle on ne se poserait peut-être aucune question aujourd'hui.
LA GROSSE COTE : DANI CARVAJAL
Pour être très honnête, on y croit peu. Cela fait 18 ans, depuis Fabio Cannavaro, qu'un défenseur n'a pas été élu Ballon d'Or. Depuis, Raphaël Varane ou Virgil van Dijk aurait pu (dû ?) y prétendre, mais ont buté sur la suprématie des joueurs offensifs. Reste qu'il est impossible de ne pas citer le nom de Dani Carvajal dans cette course.
Comme Bellingham et Vinicius, l'Espagnol a presque tout gagné en club cette saison, en ouvrant même le score en finale de Ligue des champions. Mais il a, en plus, prolongé cette saison de rêve en sélection. Le latéral droit a marqué contre la Croatie en poules d’un Euro remporté, et tout déclenché sur l'action de l'ouverture du score de Nico Williams en finale, d'une merveille de passe en une touche. Le doublé C1-Euro n'a accouché qu'une seule fois d'un Ballon d'Or, celui de Cristiano Ronaldo en 2016. Mais sait-on jamais. Après tout, il a été l’un des principaux leaders des deux plus grosses équipes de 2023-2024.
LES JOKERS : RODRI, LAMINE YAMAL ET LAUTARO MARTINEZ
Deux coéquipiers de Carvajal en sélection méritent aussi d'être évoqués. Rodri, d'abord. Son formidable triplé avec City la saison dernière, en plus de l'unique but en finale de la Ligue des champions, ne lui avait même pas permis de grimper sur le podium. Mais le milieu de City a continué de prouver qu’il était la référence à son poste, avec un nouveau titre en Premier League à la clé, et surtout celui de meilleur joueur de l'Euro 2024. On l'y a notamment vu sortir l'Espagne du pétrin en égalisant contre la Géorgie en huitièmes de finale. La plaque tournante de cette Roja championne d'Europe, c'est lui.
Lamine Yamal, de son côté, a ébloui le monde du foot pour sa première saison complète à 16 ans. Rares sont ceux qui ont aussi bien répondu au critère du "caractère impressionnant des prétendants", avec déjà plusieurs buts exceptionnels avec le Barça... et la Roja. Les Bleus s'en souviendront. Il a par ailleurs terminé meilleur passeur et meilleur jeune de l'Euro. Une comète.
Enfin, Lautaro Martinez doit prendre part au débat contrairement à son coéquipier Lionel Messi. L'attaquant argentin a inscrit l'unique but de la finale de la Copa América, dont il a fini vainqueur et meilleur buteur. Il a largement remporté la Serie A avec l'Inter, là encore avec un titre de meilleur buteur. Les performances individuelles sont plus que parlantes, le palmarès aussi. Il est par ailleurs un meilleur ambassadeur du critère numéro 3, "la classe du joueur et son sens du fair-play", que certains des plus gros favoris.
Jude Bellingham et Vinicius Junior partent avec un vrai temps d'avance sur la concurrence. L'Anglais a largement dépassé les attentes pour sa première saison au Real Madrid. 23 buts et 13 passes en 42 matches, déjà trois buts et une passe décisive en trois Clasicos contre le Barça, une confiance à toute épreuve et un côté "clutch" : l'ancien de Dortmund coche toutes les cases des "performances individuelles" et du "caractère décisif et impressionnant des prétendants", premier critère désormais retenu dans l'élection du Ballon d'Or.
A l'Euro, il a livré un premier match de poules de très haut niveau, arraché une prolongation en huitièmes de finale d'un retourné fantastique, et offert une passe décisive dans une finale perdue. Il conclut sa saison avec une Liga, une Ligue des champions et une Supercoupe d'Espagne. Pas mal, pour rentrer dans les clous du critère numéro 2, des "performances collectives" et du "palmarès accumulé au cours de la saison".
Vinicius présente le même palmarès en club que son coéquipier madrilène, avec l'avantage d'avoir inscrit un but en finale de Ligue des champions, en plus d'avoir été double buteur en demi-finales (24 buts 11 passes en 39 matches toutes compétitions confondues). Son parcours en C1 est son meilleur argument, sans compter qu'il est, grâce à son goût du dribble et du un contre un, le plus spectaculaire des prétendants. Avec le Brésil, il a marqué deux fois en poules de la Copa América, mais était suspendu lors de l'élimination des siens en quarts de finale. Une tâche noire sans laquelle on ne se poserait peut-être aucune question aujourd'hui.
LA GROSSE COTE : DANI CARVAJAL
Pour être très honnête, on y croit peu. Cela fait 18 ans, depuis Fabio Cannavaro, qu'un défenseur n'a pas été élu Ballon d'Or. Depuis, Raphaël Varane ou Virgil van Dijk aurait pu (dû ?) y prétendre, mais ont buté sur la suprématie des joueurs offensifs. Reste qu'il est impossible de ne pas citer le nom de Dani Carvajal dans cette course.
Comme Bellingham et Vinicius, l'Espagnol a presque tout gagné en club cette saison, en ouvrant même le score en finale de Ligue des champions. Mais il a, en plus, prolongé cette saison de rêve en sélection. Le latéral droit a marqué contre la Croatie en poules d’un Euro remporté, et tout déclenché sur l'action de l'ouverture du score de Nico Williams en finale, d'une merveille de passe en une touche. Le doublé C1-Euro n'a accouché qu'une seule fois d'un Ballon d'Or, celui de Cristiano Ronaldo en 2016. Mais sait-on jamais. Après tout, il a été l’un des principaux leaders des deux plus grosses équipes de 2023-2024.
LES JOKERS : RODRI, LAMINE YAMAL ET LAUTARO MARTINEZ
Deux coéquipiers de Carvajal en sélection méritent aussi d'être évoqués. Rodri, d'abord. Son formidable triplé avec City la saison dernière, en plus de l'unique but en finale de la Ligue des champions, ne lui avait même pas permis de grimper sur le podium. Mais le milieu de City a continué de prouver qu’il était la référence à son poste, avec un nouveau titre en Premier League à la clé, et surtout celui de meilleur joueur de l'Euro 2024. On l'y a notamment vu sortir l'Espagne du pétrin en égalisant contre la Géorgie en huitièmes de finale. La plaque tournante de cette Roja championne d'Europe, c'est lui.
Lamine Yamal, de son côté, a ébloui le monde du foot pour sa première saison complète à 16 ans. Rares sont ceux qui ont aussi bien répondu au critère du "caractère impressionnant des prétendants", avec déjà plusieurs buts exceptionnels avec le Barça... et la Roja. Les Bleus s'en souviendront. Il a par ailleurs terminé meilleur passeur et meilleur jeune de l'Euro. Une comète.
Enfin, Lautaro Martinez doit prendre part au débat contrairement à son coéquipier Lionel Messi. L'attaquant argentin a inscrit l'unique but de la finale de la Copa América, dont il a fini vainqueur et meilleur buteur. Il a largement remporté la Serie A avec l'Inter, là encore avec un titre de meilleur buteur. Les performances individuelles sont plus que parlantes, le palmarès aussi. Il est par ailleurs un meilleur ambassadeur du critère numéro 3, "la classe du joueur et son sens du fair-play", que certains des plus gros favoris.