Le franc-parler propre aux rappeurs notamment au Pbs, le groupe mythique et précurseur du rap au Sénégal, s’invite dans un entretien où Dj Awadi fustige les comportements des Sénégalais, mais aussi de leurs dirigeants à la tête de l’Etat.
Dans leur dernier opus, le morceau «Deuk bi dou dem» fustige ces comportements. «Autant on y critique le régime, autant on met l’accent sur les mauvaises conduites des Sénégalais que nous sommes. Les dirigeants comme les dirigés sont indexés dans «Deux bi dou dem». C’est tous les comportements, tout un système, qu’on essaie de remettre en question», dénonce, depuis le Canada, Dj Awadi, dans un entretien à l’Observateur, en marge de la célébration dans ce pays des 25 ans du groupe Pbs.
«Par rapport à la gestion du pays, poursuit le censeur, chacun a sa part de responsabilité. Maintenant, s’agissant du régime en place, on dirait qu’il y a un manque d’inspiration. Comme la lancinante question des coupures d’électricité, ce sont les mêmes maux qui reviennent», a-t-il critiqué. Regrettant, qu’ «A chaque nouvelle équipe, on est obligé de se répéter. Mais il faut tout de même qu’on en parle parce que, si on ne pose pas le diagnostic, on ne peut pas soigner le malade. Et nous avons un grand malade».
Dans leur dernier opus, le morceau «Deuk bi dou dem» fustige ces comportements. «Autant on y critique le régime, autant on met l’accent sur les mauvaises conduites des Sénégalais que nous sommes. Les dirigeants comme les dirigés sont indexés dans «Deux bi dou dem». C’est tous les comportements, tout un système, qu’on essaie de remettre en question», dénonce, depuis le Canada, Dj Awadi, dans un entretien à l’Observateur, en marge de la célébration dans ce pays des 25 ans du groupe Pbs.
«Par rapport à la gestion du pays, poursuit le censeur, chacun a sa part de responsabilité. Maintenant, s’agissant du régime en place, on dirait qu’il y a un manque d’inspiration. Comme la lancinante question des coupures d’électricité, ce sont les mêmes maux qui reviennent», a-t-il critiqué. Regrettant, qu’ «A chaque nouvelle équipe, on est obligé de se répéter. Mais il faut tout de même qu’on en parle parce que, si on ne pose pas le diagnostic, on ne peut pas soigner le malade. Et nous avons un grand malade».