Longtemps terré dans un silence inouï, aux allures d’une résignation, l’ irréductible pour ne pas dire l'opposant devant l'Eternel, Me Abdoulaye Wade reprend, depuis quelques jours, la main en galvanisant ses partisans par un discours tranché et offensif contre le pouvoir marron, particulièrement contre Macky Sall et sa famille, traités de tous les noms d'oiseaux.
En effet, le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2012 ne lâche pas du lest, plusieurs années après.
Comme annoncé en exclusivité par dakarposte, dans un message vidéo enregistré depuis sa résidence de Versailles et diffusé mardi dernier, le prédécesseur du Président Sall aux manettes du pouvoir Exécutif a appelé ses concitoyens à le rejoindre afin d’empêcher la tenue de la présidentielle du 24 février prochain.
Son discours tant attendu de ce jeudi soir, devant des militants qui l'ont accueilli devant sa permanence, a encore évolué vers la radicalisation.
Me Wade a tonné, mouliné des bras, tapé du poing sur la table ; il s' est indigné, s'est désolé, conjuré l'auditoire, acquis à sa cause de le croire...
A l'image d'une "robe noire", sa grande plaidoirie, qui a tiré en longueur a dans un premier temps fasciné ses conditionnels. Puis, Pa Bi demandera à haute et intelligible voix aux Sénégalais et Sénégalaises, ceux-là qui ont souscrit à ses idéaux de se rassembler pour brûler leurs cartes d'électeurs. Vous n'avez pas la berlue! La cause?
Le "Vieux" criera derechef au hold-up électoral avant d'accuser le régime du Pr Sall d'avoir retenu plus d'un million de cartes d'électeurs, non sans créer des bureaux de vote fictifs...
En termes clairs, Wade laissera entendre que Macky et Aly Ngouille Ndiaye "veulent organiser un simulacre d'élection" avant d'insister sur son appel au soulèvement populaire qu’il avait déjà lancé depuis mardi jusque-là sans succès . Son bis repetita "très décevant, assez gravissime", pour paraphraser l'autre, aura t'il l'effet escompté?
Nous ne saurons le dire. En tous les cas, il a été constaté un manque d’intérêt suscité après son discours de ce jeudi soir et qui semble traduire la lassitude des militants du Pape du Sopi.
"C'est incohérent , incompréhensible de la part de Wade. Je viens d'en avoir le coeur net, il veut rendre le pays ingouvernable. Comment peut-il demander aux gens de brûler leurs cartes pour après organiser lui-même des élections?" a d'ailleurs glissé, l'air dépité, une demoiselle, pourtant fervente inconditionnelle du "Vieux", avant de se perdre dans les rues de Mermoz.
Le problème de Wade, comme écrit depuis des années par Dakarposte, c’est la ligne " Karim Wade ou rien" imposée par l’ancien chef de l’Etat ou que lui impose son contesté fils, que certains qualifient d'ailleurs de "lâche" pour avoir envoyé, encore une fois, un "Vieux" de presque 100 ans au charbon.
"Pourquoi Karim Wade n'ose pas affronter Macky Sall et venir se battre sur le terrain politique. Son père s'est maintes fois sacrifié, a N fois hypothéqué sa vie, sa carrière politique avant de voir le bout du tunnel" fulmine, tout furax, Aly Ngoné, rencontré devant la permanence du Pds, peu après le speech de "Pa Bi".
Son appel à reporter l’élection et à brûler les cartes d'électeurs est donc loin d’être approuvé par tous. Et apparaît comme une stratégie de la terre brûlée au succès improbable pour tenter une fois de plus de sauver le soldat Karim Wade. Qui se la coule douce dans sa niche de Doha, préférant battre campagne avec ses fameux appels sur Watsapp.
En effet, le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2012 ne lâche pas du lest, plusieurs années après.
Comme annoncé en exclusivité par dakarposte, dans un message vidéo enregistré depuis sa résidence de Versailles et diffusé mardi dernier, le prédécesseur du Président Sall aux manettes du pouvoir Exécutif a appelé ses concitoyens à le rejoindre afin d’empêcher la tenue de la présidentielle du 24 février prochain.
Son discours tant attendu de ce jeudi soir, devant des militants qui l'ont accueilli devant sa permanence, a encore évolué vers la radicalisation.
Me Wade a tonné, mouliné des bras, tapé du poing sur la table ; il s' est indigné, s'est désolé, conjuré l'auditoire, acquis à sa cause de le croire...
A l'image d'une "robe noire", sa grande plaidoirie, qui a tiré en longueur a dans un premier temps fasciné ses conditionnels. Puis, Pa Bi demandera à haute et intelligible voix aux Sénégalais et Sénégalaises, ceux-là qui ont souscrit à ses idéaux de se rassembler pour brûler leurs cartes d'électeurs. Vous n'avez pas la berlue! La cause?
Le "Vieux" criera derechef au hold-up électoral avant d'accuser le régime du Pr Sall d'avoir retenu plus d'un million de cartes d'électeurs, non sans créer des bureaux de vote fictifs...
En termes clairs, Wade laissera entendre que Macky et Aly Ngouille Ndiaye "veulent organiser un simulacre d'élection" avant d'insister sur son appel au soulèvement populaire qu’il avait déjà lancé depuis mardi jusque-là sans succès . Son bis repetita "très décevant, assez gravissime", pour paraphraser l'autre, aura t'il l'effet escompté?
Nous ne saurons le dire. En tous les cas, il a été constaté un manque d’intérêt suscité après son discours de ce jeudi soir et qui semble traduire la lassitude des militants du Pape du Sopi.
"C'est incohérent , incompréhensible de la part de Wade. Je viens d'en avoir le coeur net, il veut rendre le pays ingouvernable. Comment peut-il demander aux gens de brûler leurs cartes pour après organiser lui-même des élections?" a d'ailleurs glissé, l'air dépité, une demoiselle, pourtant fervente inconditionnelle du "Vieux", avant de se perdre dans les rues de Mermoz.
Le problème de Wade, comme écrit depuis des années par Dakarposte, c’est la ligne " Karim Wade ou rien" imposée par l’ancien chef de l’Etat ou que lui impose son contesté fils, que certains qualifient d'ailleurs de "lâche" pour avoir envoyé, encore une fois, un "Vieux" de presque 100 ans au charbon.
"Pourquoi Karim Wade n'ose pas affronter Macky Sall et venir se battre sur le terrain politique. Son père s'est maintes fois sacrifié, a N fois hypothéqué sa vie, sa carrière politique avant de voir le bout du tunnel" fulmine, tout furax, Aly Ngoné, rencontré devant la permanence du Pds, peu après le speech de "Pa Bi".
Son appel à reporter l’élection et à brûler les cartes d'électeurs est donc loin d’être approuvé par tous. Et apparaît comme une stratégie de la terre brûlée au succès improbable pour tenter une fois de plus de sauver le soldat Karim Wade. Qui se la coule douce dans sa niche de Doha, préférant battre campagne avec ses fameux appels sur Watsapp.