La simple évocation de son nom rappelle des pages sombres et douloureuses de l'histoire du Sénégal. Clédor Sène, puisque c'est de lui qu'il s'agit, était revenu une nouvelle fois en première ligne de l'actualité, dans la rubrique des citoyens dans le viseur de la justice. C'était au mois de Novembre de l'année dernière. Pour ceux qui n'ont pas suivi sa réapparition, il avait été interpelé puis libéré par la Division des investigations criminelles de la police nationale (DIC).
Clédor Sène avait été interpellé à son domicile de Derklé avant d'être conduit au quartier général de la DIC d'où il est sorti libre pour rentrer chez lui. Il revient à dakarposte qu'il devait rester à la disposition de la Police qui pourrait le convoquer à tout moment. Les raisons ayant conduit à son interpellation étant bien verrouillées par les policiers, il est pour le moment difficile d'en dire plus.
Juste, concède-t-on à nous dire, il aurait manifesté des signes qui ont intrigué les policiers. Se préparait-il à reprendre du service ? Il est en tout cas constant que Clédor Sène était l'objet d'une attention particulière des Renseignements et de la Direction de la police judiciaire dont les éléments surveillaient ses faits et gestes, depuis un bon bout de temps.
En attendant de lever le voile épais qui entoure cette interpellation policière, on peut tout de même dire, sans risque de se tromper, que Clédor Sène, ce cas particulier pour la police nationale, séjourne depuis mardi dernier à Paris. A quelles fins? Nous n'en savons rien,mais en tout état de cause,Clédor Sène a quitté au seuil de la libération de Karim Wade.
Selon des sources de dakarposte.com, Clédor devrait rencontrer l'ancien Président de la République, Me Abdoulaye Wade.
Pour ceux qui ne connaissent pas Clédor Sène, il a un passif lourd bref son nom revient en première ligne dans l'assassinat du juge constitutionnel Babacar sèye, survenu le 15 mai 1993. Acteur clé de cet assassinat politique spectaculaire qui a plongé tout le Sénégal dans l'émoi, Clédor Sène et sa bande de sicaires, dont Pape Ibrahima Diakhaté et Assane Diop (décédé en 2011 par accident), ont été envoyés et prison puis amnistiés en 2002, grâce à la loi dite Ezzan, sans que leur acte crapuleux ne soit complètement élucidé. Avant cela, Clédor Séne avait déjà fait de la prison pour son implication dans des actes de sabotage à la voiture piégée en 1988, à Dakar.
Autant de faits d'armes qui ne sont sûrement pas étrangers à la manipulation discrète que la police fait de la brève arrestation de Clédor Sène. En effet, les connections opaques l'ayant liées à Abdoulaye Wade font de Clédor Sène une véritable caverne d'Ali Baba. D’ailleurs, Clédor Sène s'est toujours appuyé sur un réseau dense de soutiens et d'informateurs pour se protéger. "J’ai ce privilège-là d’avoir des informations en temps réel, en étant ni membre du gouvernement, ni journaliste, ni enquêteur, ni rien du tout", disait Clédor en 2008 dans le magazine Weekend.
Preuve qu'avec Clédor Sène, il faut toujours s'y prendre avec prudence. L'homme et ses complices Bissau-guinéens et un autre sénégalais furent arrêtés en novembre 2007, puis inculpés et placés sous mandat de dépôt dans une affaire de trafic international de cocaïne. Le doyen des juges Sémou Diouf, à qui le dossier a été confié, avait retenu contre eux les charges de trafic de drogue et d’association de malfaiteurs. Clédor Sène s'en était tiré à bon compte pour rentrer libre chez lui, après quelques semaines de détention.
Quoi qu'il en soit, dakarposte, qui suit de très prés, y reviendra!
Clédor Sène avait été interpellé à son domicile de Derklé avant d'être conduit au quartier général de la DIC d'où il est sorti libre pour rentrer chez lui. Il revient à dakarposte qu'il devait rester à la disposition de la Police qui pourrait le convoquer à tout moment. Les raisons ayant conduit à son interpellation étant bien verrouillées par les policiers, il est pour le moment difficile d'en dire plus.
Juste, concède-t-on à nous dire, il aurait manifesté des signes qui ont intrigué les policiers. Se préparait-il à reprendre du service ? Il est en tout cas constant que Clédor Sène était l'objet d'une attention particulière des Renseignements et de la Direction de la police judiciaire dont les éléments surveillaient ses faits et gestes, depuis un bon bout de temps.
En attendant de lever le voile épais qui entoure cette interpellation policière, on peut tout de même dire, sans risque de se tromper, que Clédor Sène, ce cas particulier pour la police nationale, séjourne depuis mardi dernier à Paris. A quelles fins? Nous n'en savons rien,mais en tout état de cause,Clédor Sène a quitté au seuil de la libération de Karim Wade.
Selon des sources de dakarposte.com, Clédor devrait rencontrer l'ancien Président de la République, Me Abdoulaye Wade.
Pour ceux qui ne connaissent pas Clédor Sène, il a un passif lourd bref son nom revient en première ligne dans l'assassinat du juge constitutionnel Babacar sèye, survenu le 15 mai 1993. Acteur clé de cet assassinat politique spectaculaire qui a plongé tout le Sénégal dans l'émoi, Clédor Sène et sa bande de sicaires, dont Pape Ibrahima Diakhaté et Assane Diop (décédé en 2011 par accident), ont été envoyés et prison puis amnistiés en 2002, grâce à la loi dite Ezzan, sans que leur acte crapuleux ne soit complètement élucidé. Avant cela, Clédor Séne avait déjà fait de la prison pour son implication dans des actes de sabotage à la voiture piégée en 1988, à Dakar.
Autant de faits d'armes qui ne sont sûrement pas étrangers à la manipulation discrète que la police fait de la brève arrestation de Clédor Sène. En effet, les connections opaques l'ayant liées à Abdoulaye Wade font de Clédor Sène une véritable caverne d'Ali Baba. D’ailleurs, Clédor Sène s'est toujours appuyé sur un réseau dense de soutiens et d'informateurs pour se protéger. "J’ai ce privilège-là d’avoir des informations en temps réel, en étant ni membre du gouvernement, ni journaliste, ni enquêteur, ni rien du tout", disait Clédor en 2008 dans le magazine Weekend.
Preuve qu'avec Clédor Sène, il faut toujours s'y prendre avec prudence. L'homme et ses complices Bissau-guinéens et un autre sénégalais furent arrêtés en novembre 2007, puis inculpés et placés sous mandat de dépôt dans une affaire de trafic international de cocaïne. Le doyen des juges Sémou Diouf, à qui le dossier a été confié, avait retenu contre eux les charges de trafic de drogue et d’association de malfaiteurs. Clédor Sène s'en était tiré à bon compte pour rentrer libre chez lui, après quelques semaines de détention.
Quoi qu'il en soit, dakarposte, qui suit de très prés, y reviendra!