Les difficultés entre avocats et magistrats ne datent pas d’hier. Le procès est le lieu où sont examinés et tranchés des conflits souvent vifs et l’antagonisme naturel d’une instance litigieuse crée un climat que subissent les juges. Ils sont confrontés aux tensions provoquées par la longue durée des explications, à des règles de procédures complexes que certains utilisent à des fins dilatoires, les enjeux parfois importants contribuant à rendre ce climat encore plus délétère.
Certes, la déontologie des avocats permet de prôner un certain apaisement et de prévoir des modes de contournement de ces difficultés, notamment par le recours à l’autorité du bâtonnier et à ses délégués. En outre, des facilités sont consenties aux magistrats pour sanctionner les incidents d’audience les plus importants. Tout cela peut calmer parfois un antagonisme qui a fini par devenir ouvert.
Des avocats considèrent que certains juges ne sont pas assez compétents et les juges le leur rendent bien, ce qui peut parfois aboutir à des positions de dédain, voire de mépris, qui ne vont certes pas dans un sens souhaitable.
En tous les cas, le juge Gbéri-bé Ouattara, nous revient-il, vice-président de la cour de la Cedeao, a été inflexible avec l'avocat de Sonko (Juan Branco). En effet, le magistrat de la juridiction communautaire qui lui a donné la parole l'a traité d'impoli avant de la lui retirer. Normal, serait-on tenté de dire car, le juge, pour ceux qui l'ignorent encore, a seul la police de l'audience et la direction des débats.
Afin que nul n'en ignore, nous reproduisons in extenso quelques extraits de leurs échanges
-Juan Branco : "M. Le Président si vous cherchez un prétexte pour m'empêcher de plaider pour mon client dites le"
-Le Président : " Mais Vous êtes vraiment impoli de dire cela devant une cours de justice communautaire"
Pour rappel, invoquant la violation de ses droits fondamentaux, l’opposant sénégalais incarcéré a saisi la juridiction communautaire afin de pouvoir concourir lors de la présidentielle de février 2024.
La Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) s'est donc penchée, ce mardi 31 octobre, sur les trois requêtes déposées le 19 septembre dernier par Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor et leader du parti Pastef qui demandait à cette juridiction sous régionale de se prononcer sur 11 violations de ses droits fondamentaux.
L'affaire a été mise en délibéré au 6 novembre prochain.
Certes, la déontologie des avocats permet de prôner un certain apaisement et de prévoir des modes de contournement de ces difficultés, notamment par le recours à l’autorité du bâtonnier et à ses délégués. En outre, des facilités sont consenties aux magistrats pour sanctionner les incidents d’audience les plus importants. Tout cela peut calmer parfois un antagonisme qui a fini par devenir ouvert.
Des avocats considèrent que certains juges ne sont pas assez compétents et les juges le leur rendent bien, ce qui peut parfois aboutir à des positions de dédain, voire de mépris, qui ne vont certes pas dans un sens souhaitable.
En tous les cas, le juge Gbéri-bé Ouattara, nous revient-il, vice-président de la cour de la Cedeao, a été inflexible avec l'avocat de Sonko (Juan Branco). En effet, le magistrat de la juridiction communautaire qui lui a donné la parole l'a traité d'impoli avant de la lui retirer. Normal, serait-on tenté de dire car, le juge, pour ceux qui l'ignorent encore, a seul la police de l'audience et la direction des débats.
Afin que nul n'en ignore, nous reproduisons in extenso quelques extraits de leurs échanges
-Juan Branco : "M. Le Président si vous cherchez un prétexte pour m'empêcher de plaider pour mon client dites le"
-Le Président : " Mais Vous êtes vraiment impoli de dire cela devant une cours de justice communautaire"
Pour rappel, invoquant la violation de ses droits fondamentaux, l’opposant sénégalais incarcéré a saisi la juridiction communautaire afin de pouvoir concourir lors de la présidentielle de février 2024.
La Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) s'est donc penchée, ce mardi 31 octobre, sur les trois requêtes déposées le 19 septembre dernier par Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor et leader du parti Pastef qui demandait à cette juridiction sous régionale de se prononcer sur 11 violations de ses droits fondamentaux.
L'affaire a été mise en délibéré au 6 novembre prochain.