Au lieu de bijoux en diamant pour une valeur de 15.925.000 cfa comme convenu, Serigne Lahat Seck livre à son associé des "bine-bine"

Rédigé par Dakarposte le Vendredi 13 Novembre 2015 à 19:29 modifié le Samedi 14 Novembre 2015 00:01

Les faits assez insolites méritent de figurer dans le livre Guiness des records! Figurez-vous que le sieur Guy Edmond Laval, Francais de souche a été roulé dans des... "bine-bine" (ceinture de perle jadis prisée par la gent féminine Sénégalaise) par le nommé Serigne Lahat Seck, habitant à Scat Urbam, se présentant comme un chef d'entreprise.

De l'économie de cette affaire, il ressort que le sieur Laval a été contacté par Seck en vue de s'associer avec lui pour l'achat de bijoux de 49 carats en diamant. Le marché a été conclu à la somme de 15.925.000 cfa.

De nos recoupements, le sieur Laval remet un acompte de 2.000.000 cfa pour l'achat de Saphir, mais grande a été sa surprise de se voir livrer des perles communément appelés "bine-bine". 

C'est donc avec le coeur meurtri qu'il se résolut à porter plainte contre Serigne  Abdou Lahat Seck. Convoqué et "cuisiné", ce dernier balaie d'un revers de main les graves accusations à son encontre. Niant en bloc, il soutient qu'il a convenu de s'associer avec Laval pour l'achat et la vente de pierres précieuses. D'où la remise de 2 millions cfa comme avance qu'il avoue avoir recu de Laval. 

Dans sa déclaration, Serigne Lahat Seck dit que Laval l'aurait contacté pour l'achat de Saphir d'une valeur de 5 millions cfa, "qu'il m'a intégralement payé" pour le reprendre.
A l'en croire, c'est quelques temps après  qu'ils ont conclu la transaction des pierres précieuses pour une valeur de plus de 15 "briques".
"On devait acheter en association  ces diamants et Guy Laval m'a donné la somme de 2 millions cfa et reste me devoir le montant de plus de 13 millions cfa comme le prouve la décharge qu'il m'avait faite à cet effet. Ce n'est que six mois plus tard que Guy Laval revient pour me dire qu'il ne va me payer car il m'avait vendu un vehicule X 6 à 25 millions cfa" a confié Laval aux enquêteurs. 

Une déclaration battue en brèche par le plaignant. Qui soutient dur comme fer avoir conclu avec Serigne Seck l'achat de 49 carats en diamant. Après la remise de l'acompte (des deux briques), "il est venu quinze jours après me proposer d'acquérir 17 saphirs en prétextant que c'était une bonne affaire et qu'il compte s'associer avec moi pour les acheter.  Après vérification, les saphirs se sont avérés être des verres" renchérit le plaignant avant de mettre à la disposition des pandores tous les documents relatifs à ces transactions avec le sieur Serigne Lahat Seck.


 
Mamadou Ndiaye
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