Un nouvel horizon politique pour le Gabon ? Le pouvoir militaire qui a renversé le président Ali Bongo Ondimba cet été a annoncé lundi 13 novembre que des élections présidentielle et législatives auront lieu en août 2025 selon un calendrier "indicatif" qui doit être validé par une conférence nationale en avril prochain.
"Août 2025 : élections et fin de la transition", a annoncé en direct sur la télévision d'État Gabon Première le porte-parole du pouvoir militaire en égrenant un "chronogramme officiel de la transition (...) adopté en Conseil des ministres", mais qui demeure "indicatif". Ce calendrier doit encore être soumis à une conférence nationale incluant "toutes les forces vives de la Nation" prévue en avril 2024, selon ce calendrier.
"Rendre le pouvoir aux civils"
Dans la nuit du 30 août, alors qu'il venait d'être proclamé vainqueur de la présidentielle, Ali Bongo avait été renversé par la grande majorité des officiers généraux de l'armée rassemblés autour du général Brice Oligui Nguema, proclamé deux jours plus tard Président de transition.
Ali Bongo dirigeait le pays depuis 14 ans après avoir été élu en 2009 à la mort de son père Omar Bongo Ondimba, président de ce petit pays d'Afrique centrale riche de son pétrole depuis plus de 41 ans.
Les militaires putschistes avaient invoqué des élections manifestement truquées et un pouvoir corrompu dans l'entourage familial et proche du chef de l'État pour le destituer et promettre de "rendre le pouvoir aux civils" par des élections, au terme d'une transition dont ils n'avaient jusqu'alors pas annoncé la durée.
"Août 2025 : élections et fin de la transition", a annoncé en direct sur la télévision d'État Gabon Première le porte-parole du pouvoir militaire en égrenant un "chronogramme officiel de la transition (...) adopté en Conseil des ministres", mais qui demeure "indicatif". Ce calendrier doit encore être soumis à une conférence nationale incluant "toutes les forces vives de la Nation" prévue en avril 2024, selon ce calendrier.
"Rendre le pouvoir aux civils"
Dans la nuit du 30 août, alors qu'il venait d'être proclamé vainqueur de la présidentielle, Ali Bongo avait été renversé par la grande majorité des officiers généraux de l'armée rassemblés autour du général Brice Oligui Nguema, proclamé deux jours plus tard Président de transition.
Ali Bongo dirigeait le pays depuis 14 ans après avoir été élu en 2009 à la mort de son père Omar Bongo Ondimba, président de ce petit pays d'Afrique centrale riche de son pétrole depuis plus de 41 ans.
Les militaires putschistes avaient invoqué des élections manifestement truquées et un pouvoir corrompu dans l'entourage familial et proche du chef de l'État pour le destituer et promettre de "rendre le pouvoir aux civils" par des élections, au terme d'une transition dont ils n'avaient jusqu'alors pas annoncé la durée.