Est-ce que le gouvernement israélien va accepter de sacrifier les centaines d’otages pour neutraliser la menace du Hamas via une opération aérienne ? Ou l’option de l’opération au sol à Gaza, beaucoup plus difficile, sera-t-elle choisie ? Héloïse Fayet, chercheuse spécialiste du Moyen-Orient à l’Ifri, fait le point sur notre antenne.
Plusieurs membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont condamné dimanche l'offensive surprise du mouvement islamiste palestinien Hamas sur Israël, même si les États-Unis ont regretté l'absence d'unanimité lors de cette réunion d'urgence à huis clos.
"Une bonne partie des pays ont condamné les attaques du Hamas. Mais évidemment, pas tous", a regretté l'ambassadeur américain adjoint Robert Woods devant la presse à l'issue de la réunion. "Vous pouvez certainement identifier l'un d'entre eux sans que je dise quoi que ce soit", a-t-il ajouté, dans une allusion claire à la Russie dont les relations avec l'Occident se sont largement détériorées depuis l'invasion russe de l'Ukraine.
Selon des diplomates, aucun État n'a mis sur la table de proposition de déclaration commune, alors que le Conseil est régulièrement divisé sur le dossier israélo-palestinien et que certains membres espèrent un texte allant au-delà d'une condamnation du Hamas uniquement.
"Mon message a été en faveur de la fin immédiate des combats, d'un cessez-le-feu et de négociations significatives", a déclaré l'ambassadeur russe Vassili Nebenzia, évoquant une situation étant le résultat en partie de "problèmes non résolus".
Son homologue chinois Zhang Jun a lui condamné "toutes les attaques contre les civils", tout en insistant sur la nécessité d'un retour à un processus de paix pour parvenir à une solution à deux États. "Il est anormal que le Conseil de sécurité ne dise rien", a-t-il lancé en sortant de la réunion.
"Plusieurs citoyens américains" ont été tués dans l'offensive inédite contre Israël du mouvement islamiste palestinien Hamas, a déclaré dimanche un responsable américain. "Nous pouvons confirmer la mort de plusieurs citoyens américains", a déclaré ce porte-parole du Conseil de la sécurité nationale américaine. "Nous présentons nos plus sincères condoléances aux victimes et aux familles de tous ceux qui sont affectés", a-t-il ajouté.
Le gouvernement brésilien a prévu de mobiliser au moins six avions pour rapatrier ceux de ses ressortissants désirant quitter Israël et les territoires palestiniens après l'offensive samedi du Hamas, a indiqué dimanche l'Armée de l'air.
"Nous avons six avions prêts", d'une capacité allant jusqu'à 230 passagers, a indiqué le commandant des forces aériennes Marcelo Damasceno à la presse après une réunion des ministères des Relations extérieures et de la Défense avec la présidence à Brasilia.
L'objectif est d'évacuer "tous les Brésiliens qui se trouvent dans la région et qui désirent" partir, a-t-il ajouté, les premiers vols étant prévus entre lundi et mardi. Marcelo Damasceno a précisé qu'un certain nombre de ressortissants avaient déjà quitté la région via des vols commerciaux.
Plus de 700 Israéliens ont été tués depuis le début de l'attaque du Hamas samedi matin contre Israël, a annoncé l'armée israélienne dans un nouveau bilan publié lundi matin. L'armée israélienne a aussi fait état de 2 150 Israéliens blessés depuis samedi matin, dans une mise à jour postée en ligne tôt sur son compte officiel X (ex-Twitter).
Le ministère grec des Affaires étrangères a annoncé dimanche œuvrer pour le rapatriement de "149 touristes grecs" bloqués en Israël en guerre contre le Hamas palestinien, dont un premier groupe de "81 personnes" est attendu dans les prochaines heures à Athènes.
Les autorités grecques, "par l'intermédiaire de l'ambassade de Grèce à Tel-Aviv et du consulat général à Jérusalem, sont en contact permanent avec les ressortissants grecs qui se trouvent actuellement dans la région", a indiqué un communiqué ministériel.
Selon ce texte, "149 visiteurs grecs ont déjà été enregistrés (pour quitter Israël, NDLR) et les procédures pour leur rapatriement sont lancées". "Un premier groupe de 81 personnes (...) doit arriver dimanche à minuit Athènes à bord d'un vol régulier de la compagnie israélienne El Al", selon ce communiqué.
Bouleversé par l'attaque la plus meurtrière sur son territoire depuis sa création, Israël a officiellement déclaré la guerre dimanche au Hamas après l'offensive inédite lancée la veille par le mouvement islamiste palestinien depuis Gaza, dont le bilan s'élève à plus d'un millier de morts au total.
Plusieurs membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont condamné dimanche l'offensive surprise du mouvement islamiste palestinien Hamas sur Israël, même si les États-Unis ont regretté l'absence d'unanimité lors de cette réunion d'urgence à huis clos.
"Une bonne partie des pays ont condamné les attaques du Hamas. Mais évidemment, pas tous", a regretté l'ambassadeur américain adjoint Robert Woods devant la presse à l'issue de la réunion. "Vous pouvez certainement identifier l'un d'entre eux sans que je dise quoi que ce soit", a-t-il ajouté, dans une allusion claire à la Russie dont les relations avec l'Occident se sont largement détériorées depuis l'invasion russe de l'Ukraine.
Selon des diplomates, aucun État n'a mis sur la table de proposition de déclaration commune, alors que le Conseil est régulièrement divisé sur le dossier israélo-palestinien et que certains membres espèrent un texte allant au-delà d'une condamnation du Hamas uniquement.
"Mon message a été en faveur de la fin immédiate des combats, d'un cessez-le-feu et de négociations significatives", a déclaré l'ambassadeur russe Vassili Nebenzia, évoquant une situation étant le résultat en partie de "problèmes non résolus".
Son homologue chinois Zhang Jun a lui condamné "toutes les attaques contre les civils", tout en insistant sur la nécessité d'un retour à un processus de paix pour parvenir à une solution à deux États. "Il est anormal que le Conseil de sécurité ne dise rien", a-t-il lancé en sortant de la réunion.
"Plusieurs citoyens américains" ont été tués dans l'offensive inédite contre Israël du mouvement islamiste palestinien Hamas, a déclaré dimanche un responsable américain. "Nous pouvons confirmer la mort de plusieurs citoyens américains", a déclaré ce porte-parole du Conseil de la sécurité nationale américaine. "Nous présentons nos plus sincères condoléances aux victimes et aux familles de tous ceux qui sont affectés", a-t-il ajouté.
Le gouvernement brésilien a prévu de mobiliser au moins six avions pour rapatrier ceux de ses ressortissants désirant quitter Israël et les territoires palestiniens après l'offensive samedi du Hamas, a indiqué dimanche l'Armée de l'air.
"Nous avons six avions prêts", d'une capacité allant jusqu'à 230 passagers, a indiqué le commandant des forces aériennes Marcelo Damasceno à la presse après une réunion des ministères des Relations extérieures et de la Défense avec la présidence à Brasilia.
L'objectif est d'évacuer "tous les Brésiliens qui se trouvent dans la région et qui désirent" partir, a-t-il ajouté, les premiers vols étant prévus entre lundi et mardi. Marcelo Damasceno a précisé qu'un certain nombre de ressortissants avaient déjà quitté la région via des vols commerciaux.
Plus de 700 Israéliens ont été tués depuis le début de l'attaque du Hamas samedi matin contre Israël, a annoncé l'armée israélienne dans un nouveau bilan publié lundi matin. L'armée israélienne a aussi fait état de 2 150 Israéliens blessés depuis samedi matin, dans une mise à jour postée en ligne tôt sur son compte officiel X (ex-Twitter).
Le ministère grec des Affaires étrangères a annoncé dimanche œuvrer pour le rapatriement de "149 touristes grecs" bloqués en Israël en guerre contre le Hamas palestinien, dont un premier groupe de "81 personnes" est attendu dans les prochaines heures à Athènes.
Les autorités grecques, "par l'intermédiaire de l'ambassade de Grèce à Tel-Aviv et du consulat général à Jérusalem, sont en contact permanent avec les ressortissants grecs qui se trouvent actuellement dans la région", a indiqué un communiqué ministériel.
Selon ce texte, "149 visiteurs grecs ont déjà été enregistrés (pour quitter Israël, NDLR) et les procédures pour leur rapatriement sont lancées". "Un premier groupe de 81 personnes (...) doit arriver dimanche à minuit Athènes à bord d'un vol régulier de la compagnie israélienne El Al", selon ce communiqué.
Bouleversé par l'attaque la plus meurtrière sur son territoire depuis sa création, Israël a officiellement déclaré la guerre dimanche au Hamas après l'offensive inédite lancée la veille par le mouvement islamiste palestinien depuis Gaza, dont le bilan s'élève à plus d'un millier de morts au total.