Des explications fournies par la plaignante, le mis en cause (Hamath Suzanne Camara) s'était présenté à son échoppe. Et, après avoir visité les lieux, il a alors jeté son dévolu sur des meubles, précisément un salon en cuir, un dressoir avec miroir, une table de six chaises, entre autres meubles. La facture est alors arrêtée à la somme de 5.000.000 cfa.
Et, c'est ainsi que Suzanne émettra deux chèques portant l'estampille de la banque C.N.C.A.S dont le montant de deux millions 500 est alors arrêté sur chacun.
Mais, précisera la commercante, son célèbre client lui a demandé, quelques jours après de ne pas déposer les deux chèques car il allait lui-même venir solder rubis sur ongle la créance.
Selon toujours la plaignante, c'est à la suite de maintes relances que le mis en cause s'est alors présenté pour lui remettre une brique (1.000.000 cfa). Et, Hamath Suzanne Camara de prendre encore un engagement de solder le reliquat dans un délai de quelques jours.
Des jours passeront et aucune trace de Suzanne Camara et la dame de le menacer de déposer les deux chèques. C'est ainsi qu'Hamath se présentera alors pour lui verser une somme de 500.000 cfa, non sans demander un autre délai à la commercante.
Lasse d'attendre, la dame a fini par déposer les deux chèques à la banque, qui sont malheureusement revenus impayés pour défaut de provisions.
Sans chercher midi à quatorze heures, la commercante se résolut à porter plainte.
Face aux enquêteurs, Hamath Suzanne Camara de reconnaitre sans ambages avoir acheté des meubles à crédit auprès de la plaignante. Mais, il précisera qu'il attendait de régler la note pour récupérer les meubles. Dans ses explications, le tonitruant responsable "Apériste" de soutenir mordicus que c'est la dame qui lui aurait supplié de venir récupérer ses meubles parce que non seulement son commerce était devenue encombrant, mais qu'elle avait confiance en lui.
Aussi, confirmera t'il avoir libellé deux chèques à la commercante, qui ne devaient être encaissé qu'après son feu vert. Invité à être plus explicite, Hamath Camara de laisser entendre qu'il n'était pas sans savoir qu'en émettant ses deux chèques son compte n'était pas approvisionné. Mais, il savait que sous peu, le compte serait "alimenté" car il attendait un...prêt de 6 briques. N'ayant percu que la moitié de ce qu'il attendait, il se résolut à verser à la commercante la somme d'1.500.000 avant de promettre de régler la note, dans les meilleurs délais.
Joint par dakarposte aux fins de recouper, mais également recueillir sa version des faits, Hamath Suzanne Camara dira d'abord: "pour cette affaire, je n'ai rien à vous dire!" avant de consentir à marteler: "écoutez, je sais que ce sont des adversaires politiques qui sont derrière ces attaques à travers la presse, mais je n'ai que mépris pour eux" Puis, il raccrochera!
Affaire à suivre...