Aux lendemains des attentats de Paris qui ont fait 129 morts et 350 blessés, l'enquête avance en France et en Belgique. Plusieurs personnes ont été interpellées. Les corps de trois kamikazes ont été identifiés. La lutte contre le groupe Etat islamique, qui a revendiqué ces attaques, est au contre des discussions du sommet du G20 qui s’est ouvert ce dimanche en Turquie. La France a annoncé avoir mené un bombardement massif sur des cibles de l'organisation Etat islamique en Syrie.
C'est, pourrait-on dire, le début de la riposte, que le chef de l'Etat Francais a annoncé "impitoyable". Les chasseurs français ont largué ce dimanche 20 bombes sur le fief de l'organisation Etat islamique à Raqqa, dans l'est de la Syrie, détruisant deux objectifs, a annoncé le ministère de la Défense.
«Le premier objectif détruit était utilisé par Daech comme poste de commandement, centre de recrutement jihadiste et dépôt d'armes et de munitions. Le deuxième objectif abritait un camp d'entraînement terroriste», a précisé le ministère dans un communiqué.
«Planifiée sur des sites préalablement identifiés lors des missions de reconnaissance réalisées par la France, cette opération a été conduite en coordination avec les forces américaines», a-t-il poursuivi. Douze appareils, dont dix chasseurs, ont été engagés simultanément à partir des Emirats arabes unis et de la Jordanie.
Suite aux attentats meurtriers de vendredi à Paris et à Saint-Denis que Daech a revendiqués, le ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian et son homologue américain Ashton Carter étaient tombés d'accord dimanche sur des «mesures concrètes», sans les détailler, pour lutter contre le groupe Etat islamique.
Les deux ministres de la Défense entendent «intensifier la coopération» dans la campagne contre Daech, avait indiqué le porte-parole du Pentagone, Peter Cook. Les deux homologues vont «rester en contact étroit dans les jours à venir, a-t-il indiqué .
Empêcher le flot de combattants étrangers en Syrie
«Il y a un général trois étoiles français qui est stationné au Centcom (le commandement des forces américaines au Moyen-Orient, qui dirige les frappes aériennes en Irak et en Syrie, NDLR) afin de faciliter cette coordination. Donc nous allons travailler avec les Français pour frapper le groupe Etat islamique en réponse aux attentats», a précisé Ben Rhodes conseiller adjoint du président américain à la sécurité nationale sur la chaîne ABC.
Et d'ajouter : «Nous mettons particulièrement l'accent dans nos réunions sur la manière dont nous pouvons sceller la frontière entre la Syrie et la Turquie pour empêcher le flot de combattants étrangers. Nous devons partager nos renseignements pour prévenir et empêcher des attaques dans nos pays alliés et bien sûr aux Etats-Unis».
Le Drian : viser «l'ensemble des capacités» de Daech
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a estimé, dans un entretien au «Journal du Dimanche» que la France devait viser «l'ensemble des capacités» de Daech, des centres d'entraînement à ses terminaux pétroliers, en référence au bombardement cette semaine d'une usine de gaz en Syrie. La France avait annoncé le 5 novembre qu'elle déploierait courant décembre dans le Golfe son porte-avions «Charles-de-Gaulle» pour participer aux raids contre Daech et ses groupes affiliés, ce qui fera plus que doubler le potentiel militaire français dans la région.
C'est, pourrait-on dire, le début de la riposte, que le chef de l'Etat Francais a annoncé "impitoyable". Les chasseurs français ont largué ce dimanche 20 bombes sur le fief de l'organisation Etat islamique à Raqqa, dans l'est de la Syrie, détruisant deux objectifs, a annoncé le ministère de la Défense.
«Le premier objectif détruit était utilisé par Daech comme poste de commandement, centre de recrutement jihadiste et dépôt d'armes et de munitions. Le deuxième objectif abritait un camp d'entraînement terroriste», a précisé le ministère dans un communiqué.
«Planifiée sur des sites préalablement identifiés lors des missions de reconnaissance réalisées par la France, cette opération a été conduite en coordination avec les forces américaines», a-t-il poursuivi. Douze appareils, dont dix chasseurs, ont été engagés simultanément à partir des Emirats arabes unis et de la Jordanie.
Suite aux attentats meurtriers de vendredi à Paris et à Saint-Denis que Daech a revendiqués, le ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian et son homologue américain Ashton Carter étaient tombés d'accord dimanche sur des «mesures concrètes», sans les détailler, pour lutter contre le groupe Etat islamique.
Les deux ministres de la Défense entendent «intensifier la coopération» dans la campagne contre Daech, avait indiqué le porte-parole du Pentagone, Peter Cook. Les deux homologues vont «rester en contact étroit dans les jours à venir, a-t-il indiqué .
Empêcher le flot de combattants étrangers en Syrie
«Il y a un général trois étoiles français qui est stationné au Centcom (le commandement des forces américaines au Moyen-Orient, qui dirige les frappes aériennes en Irak et en Syrie, NDLR) afin de faciliter cette coordination. Donc nous allons travailler avec les Français pour frapper le groupe Etat islamique en réponse aux attentats», a précisé Ben Rhodes conseiller adjoint du président américain à la sécurité nationale sur la chaîne ABC.
Et d'ajouter : «Nous mettons particulièrement l'accent dans nos réunions sur la manière dont nous pouvons sceller la frontière entre la Syrie et la Turquie pour empêcher le flot de combattants étrangers. Nous devons partager nos renseignements pour prévenir et empêcher des attaques dans nos pays alliés et bien sûr aux Etats-Unis».
Le Drian : viser «l'ensemble des capacités» de Daech
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a estimé, dans un entretien au «Journal du Dimanche» que la France devait viser «l'ensemble des capacités» de Daech, des centres d'entraînement à ses terminaux pétroliers, en référence au bombardement cette semaine d'une usine de gaz en Syrie. La France avait annoncé le 5 novembre qu'elle déploierait courant décembre dans le Golfe son porte-avions «Charles-de-Gaulle» pour participer aux raids contre Daech et ses groupes affiliés, ce qui fera plus que doubler le potentiel militaire français dans la région.