Trois Nordistes, âgés de 19 à 24 ans, ont été mis en examen pour avoir préparé ou ne pas avoir dénoncé un projet d'attentat. Le principal suspect avait été interpellé, le mercredi 2 avril, par les hommes du Raid, au sein de son foyer pour jeunes adultes à Dunkerque. L'homme avait récemment prêté allégeance à l'État islamique. Une radicalisation qui avait été perçue l'année dernière par la direction du foyer qui avait alors alerté les autorités.
"L'individu mis en cause est chez nous depuis maintenant trois ans. Il est arrivé à l'âge de 16 ans avec sa maman", indique Josseran Flock, président de Soliha Flandres, l'association en charge du foyer
."Dès octobre 2024, nos services l'ont signalé au parquet pour des postures qui portait à la radicalisation", précise-t-il.
Ce signalement faisait état de menaces proférées par l’un de ses locataires, faits commis dans un contexte personnel, en lien avec un membre de sa famille qui était également hébergé au sein de ce centre.
Selon le parquet de Dunkerque, ce signalement ne faisait pas mention de faits de nature terroriste ou de radicalisation. Il insistait sur les démarches mises en œuvre au sein du centre, en faveur de la réinsertion du mis en cause.
Le signalement finira par être enregistré au parquet de Dunkerque le 13 novembre qui ouvrira une enquête pour ces menaces le 2 décembre dernier.
Des incitations au djihad
D'après les premières informations de BFMTV, l'individu était devenu un consommateur des vidéos sur l'État islamique. Le principal suspect était très actif sur les réseaux sociaux, notamment via Snapchat ou encore Telegram, où il incitait les utilisateurs à faire le djihad.
"Nos éducateurs spécialisés sont parfaitement formés à ce type de signalement. Les choses se sont accélérées ces dernières semaines avec les forces de police pour cette interpellation", relate Josseran Flock.
D'après les premiers éléments de l'enquête, un foyer pour jeunes a notamment été identifié comme cible ainsi que plusieurs lieux de la communauté juive. L'homme est actuellement en détention provisoire.
Le parquet national antiterroriste (PNAT) a ouvert une information judiciaire pour "participation à une association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un crime d’atteinte aux personnes et détention de substance ou produit incendiaire ou explosif ou d’éléments destinés à composer un engin incendiaire ou explosif pour préparer une destruction, dégradation ou atteinte aux personnes en relation avec une entreprise terroriste".
Bfmtv
"L'individu mis en cause est chez nous depuis maintenant trois ans. Il est arrivé à l'âge de 16 ans avec sa maman", indique Josseran Flock, président de Soliha Flandres, l'association en charge du foyer
."Dès octobre 2024, nos services l'ont signalé au parquet pour des postures qui portait à la radicalisation", précise-t-il.
Ce signalement faisait état de menaces proférées par l’un de ses locataires, faits commis dans un contexte personnel, en lien avec un membre de sa famille qui était également hébergé au sein de ce centre.
Selon le parquet de Dunkerque, ce signalement ne faisait pas mention de faits de nature terroriste ou de radicalisation. Il insistait sur les démarches mises en œuvre au sein du centre, en faveur de la réinsertion du mis en cause.
Le signalement finira par être enregistré au parquet de Dunkerque le 13 novembre qui ouvrira une enquête pour ces menaces le 2 décembre dernier.
Des incitations au djihad
D'après les premières informations de BFMTV, l'individu était devenu un consommateur des vidéos sur l'État islamique. Le principal suspect était très actif sur les réseaux sociaux, notamment via Snapchat ou encore Telegram, où il incitait les utilisateurs à faire le djihad.
"Nos éducateurs spécialisés sont parfaitement formés à ce type de signalement. Les choses se sont accélérées ces dernières semaines avec les forces de police pour cette interpellation", relate Josseran Flock.
D'après les premiers éléments de l'enquête, un foyer pour jeunes a notamment été identifié comme cible ainsi que plusieurs lieux de la communauté juive. L'homme est actuellement en détention provisoire.
Le parquet national antiterroriste (PNAT) a ouvert une information judiciaire pour "participation à une association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un crime d’atteinte aux personnes et détention de substance ou produit incendiaire ou explosif ou d’éléments destinés à composer un engin incendiaire ou explosif pour préparer une destruction, dégradation ou atteinte aux personnes en relation avec une entreprise terroriste".
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