Le président français Emmanuel Macron a dénoncé, jeudi 4 mars, des "commentaires baroques et menaçants" des Russes après l'entretien la veille entre les ministres de la Défense des deux pays, Sébastien Lecornu et Sergueï Choïgou, qui avait pour but de transmettre des "informations utiles" aux Russes sur l'attentat de Moscou.
Dans son compte rendu de cet entretien, la Russie a notamment dit "espérer" que les services secrets français ne soient pas impliqués dans cet attentat qui a fait 144 morts le 22 mars.
"C'est ridicule, c'est dire que la France pourrait être derrière, que les Ukrainiens sont derrière... Tout ça n'a aucun sens. Mais c'est une manipulation de l'information qui fait partie de l'arsenal de la guerre tel qu'il est utilisé aujourd'hui par la Russie", a commenté le chef de l'État lors de l'inauguration d'un centre aquatique des Jeux olympiques de Paris.
Emmanuel Macron a justifié l'initiative de cet échange, le premier officiellement depuis octobre 2022, par le fait que la France avait précisément "des informations utiles" à transmettre "sur les origines et l'organisation de cet attentat" revendiqué par l'organisation État islamique (EI).
"On a à faire un travail conjoint avec tous ceux qui sont touchés par le terrorisme. Et quand on dispose d'informations, avoir des échanges techniques, je pense que ça, c'est notre responsabilité", a-t-il plaidé.
"Posture agressive"
Le chef de l'État y voit "la démonstration" de ce qu'il dit "depuis le début d'année" : "un accroissement de la posture agressive de la Russie et ça ne se passe pas qu'avec la France".
"Je vous invite à regarder ce qui a été fait en termes de fuites d'informations sur des hauts responsables militaires allemands, ce qui a été fait à l'égard également du Royaume-Uni et des États-Unis dont certains responsables russes ont dit qu'ils étaient derrière l'attentat. Il y a une succession d'informations dont on sait qu'elles sont fausses, qui correspondent à des postures menaçantes", a-t-il jugé.
Le président n'a également "aucun doute" que la Russie cible l'organisation des Jeux olympiques, "y compris en termes informationnels", en laissant entendre que Paris ne serait pas prêt.
La Russie "alimente tous les jours le fait que nous ne pourrions pas faire ceci ou cela, donc ce serait un risque", a-t-il dénoncé.
"C'est pour ça aussi qu'il faut tenir. La force d'âme, la confiance en soi, le rapport à la vérité sont la force des démocraties et des grandes nations", a-t-il estimé.
Dans son compte rendu de cet entretien, la Russie a notamment dit "espérer" que les services secrets français ne soient pas impliqués dans cet attentat qui a fait 144 morts le 22 mars.
"C'est ridicule, c'est dire que la France pourrait être derrière, que les Ukrainiens sont derrière... Tout ça n'a aucun sens. Mais c'est une manipulation de l'information qui fait partie de l'arsenal de la guerre tel qu'il est utilisé aujourd'hui par la Russie", a commenté le chef de l'État lors de l'inauguration d'un centre aquatique des Jeux olympiques de Paris.
Emmanuel Macron a justifié l'initiative de cet échange, le premier officiellement depuis octobre 2022, par le fait que la France avait précisément "des informations utiles" à transmettre "sur les origines et l'organisation de cet attentat" revendiqué par l'organisation État islamique (EI).
"On a à faire un travail conjoint avec tous ceux qui sont touchés par le terrorisme. Et quand on dispose d'informations, avoir des échanges techniques, je pense que ça, c'est notre responsabilité", a-t-il plaidé.
"Posture agressive"
Le chef de l'État y voit "la démonstration" de ce qu'il dit "depuis le début d'année" : "un accroissement de la posture agressive de la Russie et ça ne se passe pas qu'avec la France".
"Je vous invite à regarder ce qui a été fait en termes de fuites d'informations sur des hauts responsables militaires allemands, ce qui a été fait à l'égard également du Royaume-Uni et des États-Unis dont certains responsables russes ont dit qu'ils étaient derrière l'attentat. Il y a une succession d'informations dont on sait qu'elles sont fausses, qui correspondent à des postures menaçantes", a-t-il jugé.
Le président n'a également "aucun doute" que la Russie cible l'organisation des Jeux olympiques, "y compris en termes informationnels", en laissant entendre que Paris ne serait pas prêt.
La Russie "alimente tous les jours le fait que nous ne pourrions pas faire ceci ou cela, donc ce serait un risque", a-t-il dénoncé.
"C'est pour ça aussi qu'il faut tenir. La force d'âme, la confiance en soi, le rapport à la vérité sont la force des démocraties et des grandes nations", a-t-il estimé.