«On ne jette des pierres qu'à l'arbre chargé de fruits ». Cet adage semble tout fait pour décrire, avec exactitude, la situation de la Présidente du Conseil Economique Social, et Environnemental. Parvenue à faire rayonner cette Institution qui occupe une bonne place au cœur du processus décisionnel, dans notre pays, elle est l’objet de nombreuses attaques grossières et de propos puérils venant de personnes mues par leur survie politique. Ces hommes et femmes politiques aux parcours tortueux, pour qui la moralité ne compte pour un kopeck, font feu de tout bois, s’enfoncent de jour en jour, dans le labyrinthe hideux des combines politiciennes. Ainsi, depuis plusieurs jours, ils n’en ont que pour elle, ou contre elle plutôt… On s’en rend compte en lisant la ‘’Une’’ de pratiquement tous les journaux. La dernière personne à crier avec la meute, n’est ni plus, ni moins que le pseudo responsable politique de l’Alliance pour la République (APR) à Diourbel, Ahmet DIENG. Ce dernier qui s’est rendu tristement célèbre par ses incartades, n'est en réalité, qu'un triste bouc émissaire servant les intérêts d’un mentor politique tapis dans l’ombre qui en a fait le parrain de sa fille. Cet ancien Conseiller Spécial de la Présidente du Conseil qui ne doit sa survie à Diourbel qu’à Aminata TALL, et rentré en disgrâce pour des raisons que la morale nous oblige de taire, s’est naturellement mué, sans vergogne, en pourfendeur de la Présidente du CESE. Véritable chasseur de prime, l’homme enfile tantôt un manteau de quémandeur d’argent, tantôt de demandeur de pardon pour ne pas aller en prison pour escroquerie. Au demeurant, au rebours de ce qui se fait généralement sur nos cieux tropicaux où les attaques personnelles sont monnaie courante, quelques éléments factuels seront précisés pour rabattre le caquet à tous ces perroquets, qui, comme lui, sont porteurs de ces messages affabulatoires. En effet, durant la mandature 2013-2018, on peut mettre à l’actif du CESE, sous l’impulsion de sa Présidente, entre autres, dix sessions ordinaires, huit sessions extraordinaires avec l’examen de trente-neuf thématiques sur des sujets aussi divers que variés, touchant les aspects de la vie de nos concitoyens. Madame Aminata TALL, connue pour son sens de l’organisation et de la méthode, dont le sacerdoce est la performance dans la rapidité, a anticipé sur le ‘’fast-track’’ énoncé, aujourd’hui, par le président Macky SALL. En atteste le fonctionnement du CESE caractérisé par une administration forte soumise au travail en temps plein, en appoint aux conseillers, par soucis de rapidité. Le CESE, avec une Présidente qui place l’innovation au cœur de ses préoccupations, s’est aussi dotée de nouvelles méthodes, à travers l’utilisation des TIC, en dématérialisant son système de travail et en dotant à chaque conseiller d’une tablette connectée pour accéder à sa plateforme dédiée. Cette option novatrice a eu le mérite de façonner une administration efficiente et efficace au grand bonheur des autorités destinataires de ses avis et recommandations. La pertinence des thèmes traités en profondeur, attestée par le Président de la République, lors de la remise du rapport de mandature 2013-2018, constitue un démenti cinglant à tous ceux qui jettent le pavé dans la mare de la Présidente du CESE. « Je note avec satisfaction qu’à travers les différents rapports que vous m’avez présentés durant ces dernières années (…) que vous avez brillamment accompagnés l’Etat à ajuster, orienter et conforter ses politiques publiques», déclarait fièrement le Président Macky SALL qui s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du CESE portant sur les contributions de cette institution à la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE) entre 2013 et 2018. L’énorme travail abattu par CESE a d’ailleurs poussé le patron de l’APR à demander aux Conseillers, d’entamer des réflexions pour accompagner l’exécution de la phase 2 du PSE. Fort de ce constat, lors de l’installation des 120 membres du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) en novembre 2018, le Président Macky SALL avait clairement mis fin au débat en maintenant Aminata TALL jusqu’en 2023, donc pour 5 ans encore. Par ailleurs, conscient qu’il est vain de se projeter vers l’émergence en pas de somnambule, le CESE, par anticipation à la gestion en mode ‘’fast-track’’ prôné par le Président de la République Macky SALL, s’est autosaisi de questions à l’ordre du jour sans recevoir de commande émanant des autorités à qui sont destinées ses avis. Mieux encore, convaincu de son rôle d’éclaireur, le Président de la République l’a saisi, pour avis, à trois reprises, sur des questions d’actualité. Cela témoigne de l’intérêt des réflexions inclusives et objectives du CESE rendu possible par la diversité de la composition de son assemblée. Et l’énumération est loin d’être exhaustive... C’est dire tout simplement, que contrairement aux salmigondis de banalité débités ça et là, nous devons le rayonnement du CESE au pragmatisme de sa Présidente qui prend sa mission à cœur n’en déplaise ces obscursisseurs de conscience.
A. FALL
A. FALL