La victime, qui s’appelle Dominique Bernard, selon une information de La Voix du Nord et de RTL, que Ouest-France est en mesure de confirmer, était âgée de 57 ans. Il était professeur de français, a indiqué à l’Agence France-Presse la secrétaire générale du Snes-FSU, un syndicat d’enseignants. D’après plusieurs médias dont Le Parisien, il serait mort en tentant de s’interposer face à l’assaillant.
« Passionné de littérature »
Lors de sa déclaration devant la presse, à Arras, Emmanuel Macron, le président de la République, a rendu hommage à cet « enseignant lâchement et sauvagement assassiné » qui a « sans doute sauvé lui-même beaucoup de vies ».
Ce professeur était agrégé de lettres modernes, « passionné de littérature », précise Le Point , qui détaille son parcours : il avait étudié à Lille et enseigné quelques années en classe prépa, avant de revenir dans la ville où il a grandi, Arras, il y a plus de quinze ans. Son auteur favori était Julien Gracq.
Il donnait cette année des cours de français à des élèves de 5e, ajoute Le Figaro . Et avait fait toute sa carrière dans les Hauts-de-France.
« On passait des récrés avec lui à blaguer »
Dominique Bernard « n’avait jamais eu de passif, un quelconque différent avec cet élève. Pourquoi lui ? Il était au mauvais endroit, au mauvais moment », a déclaré dans Libération Elisabeth Allain-Moreno, secrétaire générale du SE-Unsa. Le média a également interrogé l’une de ses anciennes élèves, Elsa, qui a évoqué un « très bon prof, très gentil, toujours (avec) le sourire, accueillant, on passait des récrés avec lui à blaguer ».
Le Point ajoute qu’il était marié à une enseignante d’anglais, professeure dans un lycée du Pas-de-Calais, et avait trois grandes filles étudiantes.
Cette attaque survient trois ans presque jour pour jour après l’assassinat de Samuel Paty, un enseignant de 47 ans décapité le 16 octobre 2020 près de son collège dans les Yvelines, en région parisienne, une dizaine de jours après avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet lors de cours sur la liberté d’expression.
« Passionné de littérature »
Lors de sa déclaration devant la presse, à Arras, Emmanuel Macron, le président de la République, a rendu hommage à cet « enseignant lâchement et sauvagement assassiné » qui a « sans doute sauvé lui-même beaucoup de vies ».
Ce professeur était agrégé de lettres modernes, « passionné de littérature », précise Le Point , qui détaille son parcours : il avait étudié à Lille et enseigné quelques années en classe prépa, avant de revenir dans la ville où il a grandi, Arras, il y a plus de quinze ans. Son auteur favori était Julien Gracq.
Il donnait cette année des cours de français à des élèves de 5e, ajoute Le Figaro . Et avait fait toute sa carrière dans les Hauts-de-France.
« On passait des récrés avec lui à blaguer »
Dominique Bernard « n’avait jamais eu de passif, un quelconque différent avec cet élève. Pourquoi lui ? Il était au mauvais endroit, au mauvais moment », a déclaré dans Libération Elisabeth Allain-Moreno, secrétaire générale du SE-Unsa. Le média a également interrogé l’une de ses anciennes élèves, Elsa, qui a évoqué un « très bon prof, très gentil, toujours (avec) le sourire, accueillant, on passait des récrés avec lui à blaguer ».
Le Point ajoute qu’il était marié à une enseignante d’anglais, professeure dans un lycée du Pas-de-Calais, et avait trois grandes filles étudiantes.
Cette attaque survient trois ans presque jour pour jour après l’assassinat de Samuel Paty, un enseignant de 47 ans décapité le 16 octobre 2020 près de son collège dans les Yvelines, en région parisienne, une dizaine de jours après avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet lors de cours sur la liberté d’expression.