L’identité de l’homme qui s'est ataqué vendredi 3 février à une patrouille de militaire de l'opération Sentinelle au Caroussel du Louvre n’est pas "formellement établie" selon le procureur de Paris, mais les enquêteurs soupçonnent le suspect arrêté d'être un Égyptien de 29 ans, arrivé en France il y a une semaine avec un visa touristique.
Les investigations menées sur son téléphone portable, sur les fichiers de visas européens et lors d'une perquisition dans un appartement du VIIIe arrondissement de Paris mènent à un homme entré légalement en France le 26 janvier par un vol en provenance de Dubaï. Il a loué une voiture à Paris le lendemain puis acheté le 28 janvier en liquide deux machettes "de 40 centimètres chacune" dans une armurerie près de la place de la Bastille, a détaillé vendredi le procureur de Paris, François Molins. Selon Le Parisien, il détenait un billet retour pour le 5 février. Grièvement blessé au ventre par un tir d'un des soldats, l’homme était toujours hospitalisé à l'hôpital Pompidou dans la soirée et son pronostic vital était "très engagé", a affirmé François Molins. Les investigations devront encore "déterminer les motivations de l'auteur et découvrir s'il a agi seul, spontanément, ou au contraire sur instruction", a ajouté le procureur.
Les enquêteurs s'interrogent également sur des tweets postés en arabe sur un compte au nom de l'Égyptien identifié, Abdallah El Hamahmy. Une dizaine de messages ont été postés entre 09h27 et 09h34, quelques minutes avant l'attaque. On peut notamment lire à 09h31 "Au nom d'Allah [...] pour nos frères en Syrie et les combattants" et, une minute plus tard, un tweet faisant référence à l'organisation État islamique.
Le gouvernement des Émirats arabes unis a condamné ce "crime odieux" et assuré la France de "sa pleine solidarité" en se tenant "à ses côtés dans les mesures qu'elle entreprend pour préserver sa sécurité". Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a fait part de sa "consternation" après cette agression.
Les investigations menées sur son téléphone portable, sur les fichiers de visas européens et lors d'une perquisition dans un appartement du VIIIe arrondissement de Paris mènent à un homme entré légalement en France le 26 janvier par un vol en provenance de Dubaï. Il a loué une voiture à Paris le lendemain puis acheté le 28 janvier en liquide deux machettes "de 40 centimètres chacune" dans une armurerie près de la place de la Bastille, a détaillé vendredi le procureur de Paris, François Molins. Selon Le Parisien, il détenait un billet retour pour le 5 février. Grièvement blessé au ventre par un tir d'un des soldats, l’homme était toujours hospitalisé à l'hôpital Pompidou dans la soirée et son pronostic vital était "très engagé", a affirmé François Molins. Les investigations devront encore "déterminer les motivations de l'auteur et découvrir s'il a agi seul, spontanément, ou au contraire sur instruction", a ajouté le procureur.
Les enquêteurs s'interrogent également sur des tweets postés en arabe sur un compte au nom de l'Égyptien identifié, Abdallah El Hamahmy. Une dizaine de messages ont été postés entre 09h27 et 09h34, quelques minutes avant l'attaque. On peut notamment lire à 09h31 "Au nom d'Allah [...] pour nos frères en Syrie et les combattants" et, une minute plus tard, un tweet faisant référence à l'organisation État islamique.
Le gouvernement des Émirats arabes unis a condamné ce "crime odieux" et assuré la France de "sa pleine solidarité" en se tenant "à ses côtés dans les mesures qu'elle entreprend pour préserver sa sécurité". Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a fait part de sa "consternation" après cette agression.