Le dossier des paradis fiscaux dénommé "Panama Papers" qui agite le lanterneau politique, médiatique et économique du monde n'a pas épargné le Sénégal, où des hommes d'affaires sont cités comme détenteurs de comptes offshores dans ce pays de l'Amérique Latine. Si certains d'entre eux ont préféré adopter la loi du silence, en attendant le passage de la "tempête médiatique", Pierre Goudiaby Atépa a lui, décidé de parler.
Face à la presse, ce vendredi, au siège de son cabinet, l'architecte de renommée mondiale, a tenu à apporter des clarifications sur ce qu'il qualifie d'"entreprise de diversion". Car dit-il, "On a jeté un pavé dans la marre et tous les opérateurs, tous bords confondus, apparaissent comme des margoulins évoluant en eaux troubles". Parlant de sa personne après avoir dressé une liste de réalisations qu'il a effectuées à travers le monde, Atépa s'est dit "blanc comme neige" dans cette affaire. "Je n'ai jamais ouvert de compte en mon nom ni en celui de mon épouse ou encore au nom de mes enfants au Panama. Je le dis solennellement", a-t-il tenu à clarifier d'emblée.
Alors pourquoi son nom a-t-il été cité dans l'affaire des "Panama Papers" ? Il explique : "Il y a une trentaine d'années, lorsque j'ai décidé de me lancer dans des activités au niveau international, j'ai ouvert un compte en bonne et due forme à Genève. Le tout premier était à Overland Trust Bank. Quelques années plus tard, j'ai quitté pour aller à SHBC Bank où mon conseiller clientèle m'a demandé d'ouvrir un compte offshore à Genève. ll m'a conseillé ensuite d'ouvrir au nom du groupe (Atépa Engineering), un compte à Panama pour des raisons d'optimisation fiscale. C'est ce compte qui m'a permis de faire des investissements à l'étranger et d'avoir de l'argent que j'apporte au Sénégal. Il ne faut pas confondre ceux qui prennent l'argent du Sénégal pour l'amener ailleurs et ceux qui se battent matin, midi et soir, comme nous, pour ramener l'argent au Sénégal (...). Voilà la simple vérité". En un mot comme en mille, Atépa jure qu'il n'a pas créé de société écran ni disposé de compte offshore immatriculé en son nom. "Tout ce que j'ai acquis jusqu'à ce jour, je l'ai eu à la sueur de mon front", a-t-il souligné, avant d'ouvrir une fenêtre sur ses prochains projets, entre autres, le lancement d'un satellite et la construction d'une zone franche à Karabane (sud du Sénégal) pour attirer les investisseurs.
Face à la presse, ce vendredi, au siège de son cabinet, l'architecte de renommée mondiale, a tenu à apporter des clarifications sur ce qu'il qualifie d'"entreprise de diversion". Car dit-il, "On a jeté un pavé dans la marre et tous les opérateurs, tous bords confondus, apparaissent comme des margoulins évoluant en eaux troubles". Parlant de sa personne après avoir dressé une liste de réalisations qu'il a effectuées à travers le monde, Atépa s'est dit "blanc comme neige" dans cette affaire. "Je n'ai jamais ouvert de compte en mon nom ni en celui de mon épouse ou encore au nom de mes enfants au Panama. Je le dis solennellement", a-t-il tenu à clarifier d'emblée.
Alors pourquoi son nom a-t-il été cité dans l'affaire des "Panama Papers" ? Il explique : "Il y a une trentaine d'années, lorsque j'ai décidé de me lancer dans des activités au niveau international, j'ai ouvert un compte en bonne et due forme à Genève. Le tout premier était à Overland Trust Bank. Quelques années plus tard, j'ai quitté pour aller à SHBC Bank où mon conseiller clientèle m'a demandé d'ouvrir un compte offshore à Genève. ll m'a conseillé ensuite d'ouvrir au nom du groupe (Atépa Engineering), un compte à Panama pour des raisons d'optimisation fiscale. C'est ce compte qui m'a permis de faire des investissements à l'étranger et d'avoir de l'argent que j'apporte au Sénégal. Il ne faut pas confondre ceux qui prennent l'argent du Sénégal pour l'amener ailleurs et ceux qui se battent matin, midi et soir, comme nous, pour ramener l'argent au Sénégal (...). Voilà la simple vérité". En un mot comme en mille, Atépa jure qu'il n'a pas créé de société écran ni disposé de compte offshore immatriculé en son nom. "Tout ce que j'ai acquis jusqu'à ce jour, je l'ai eu à la sueur de mon front", a-t-il souligné, avant d'ouvrir une fenêtre sur ses prochains projets, entre autres, le lancement d'un satellite et la construction d'une zone franche à Karabane (sud du Sénégal) pour attirer les investisseurs.