Au lendemain de l’exhumation des corps de Thomas Sankhara et de douze de ses compagnons assassinés à la suite du coup d’Etat de 1987, l’implication présumée de l’ancien président déchu, Blaise Compaoré, refait surface. Et la justice internationale, la Cpi pourrait appuyer le Burkina pour faire toute la lumière sur les crimes afférents à ce coup d’Etat, si le pays en fait la demande. C’est ce qui ressort des propos du ministre sénégalais de la Justice, Sidiki Kaba qui s’exprimait lors d’une rencontre sur les meilleures pratiques en termes de plaidoyer et de mobilisation pour la justice internationale.
«Au niveau de la justice pénale internationale, c’est le principe d’égalité des poursuites. Quel que soit le niveau de responsabilité d’un personnage, s’il est impliqué dans des crimes de masse, il va comparaître devant la justice. Si des faits sont tangibles et probants lui sont reprochés, cela peut conduire à son arrestation».
«Mais pour le cas Compaoré, il appartiendra à des juges libres et indépendants de mesurer la responsabilité de ses actes si jamais le pays le décidait», a déclaré le ministre de la Justice, par ailleurs président de l’Assemblée des Etats parties de la Cour pénale internationale.
seneweb News
«Au niveau de la justice pénale internationale, c’est le principe d’égalité des poursuites. Quel que soit le niveau de responsabilité d’un personnage, s’il est impliqué dans des crimes de masse, il va comparaître devant la justice. Si des faits sont tangibles et probants lui sont reprochés, cela peut conduire à son arrestation».
«Mais pour le cas Compaoré, il appartiendra à des juges libres et indépendants de mesurer la responsabilité de ses actes si jamais le pays le décidait», a déclaré le ministre de la Justice, par ailleurs président de l’Assemblée des Etats parties de la Cour pénale internationale.
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