Pendant plus de trois heures, Brunot Dogbo Blé a nié tous les faits qui lui sont reprochés. Non, dit-il, il n'est pas allé à la cathédrale d'Abidjan ce 19 septembre 2002. Non, continue-t-il, il n'était pas présent lorsque le général Gueï y a été arrêté avant d'être tué. Non, conclut-il, il n'a jamais ordonné ce meurtre. « Ce matin-là, j'étais chez moi, affirme-t-il, j'ai regardé des sketches de Coluche, puis je me suis assoupi. »
A la barre sans sa tenue militaire, mais vêtu d'un simple costume bleu marine, l'ancien patron de la Garde républicaine de Laurent Gbagbo n'a jamais varié dans ses déclarations.
Ni devant le scepticisme du président du tribunal, ni accusé par plusieurs de ses co-accusés. « Ne les écoutez pas, depuis la fin de la crise, on m'accable », a lancé pour conclure l'ancien commandant au président du tribunal à celui-là même qui, il y a onze mois, lui a annoncé sa condamnation à vingt ans de prison pour complot contre l'autorité de l'Etat lors de la crise post-électorale.
A la barre sans sa tenue militaire, mais vêtu d'un simple costume bleu marine, l'ancien patron de la Garde républicaine de Laurent Gbagbo n'a jamais varié dans ses déclarations.
Ni devant le scepticisme du président du tribunal, ni accusé par plusieurs de ses co-accusés. « Ne les écoutez pas, depuis la fin de la crise, on m'accable », a lancé pour conclure l'ancien commandant au président du tribunal à celui-là même qui, il y a onze mois, lui a annoncé sa condamnation à vingt ans de prison pour complot contre l'autorité de l'Etat lors de la crise post-électorale.