Comment se prépare votre soirée au grand théâtre ?
Comme vous pourrez le constater, nous sommes en pleine répétition. La soirée s’annonce sous de bons auspices. Nous préparons un grand spectacle pour les fans. Que tout le monde se le tienne pour dit. Nous mettrons les petits plats dans les grands.
Quels seront les temps forts ?
Il y’aura, cette année, beaucoup d’innovations. A l’entame comme pendant le spectacle, l’ambiance sera au rendez-vous. Malheureusement, je ne peux pas vous dévoiler les détails ici, je les réserve pour ceux qui seront présents au grand théâtre. Retenez juste que nous allons revisiter le répertoire du « Ngeweul Gui ». Il y ‘aura comme un air de souvenir, mais également de dernières nouveautés, des morceaux inédits. Notre objectif étant de donner du plaisir aux fans. Nous n’allons pas lésiner sur les moyens et les stratégies pour le faire. Tous mes collègues artistes sans exception aucune sont invités. Ce sera notre fête à nous tous
Récemment, il y’a eu des bisbilles entre l’administration du grand théâtre et certains artistes qui s’y sont produits. Ces derniers qui ont dépassé l’heure qui leur était impartie, ont vu les rideaux se baisser en pleine prestation. Assane Ndiaye a-t-il pris toutes les dispositions pour ne pas que la même chose lui arrive ?
Effectivement ce sont des choses qui peuvent arriver. J’en suis franchement navré. On ne peut jamais prévoir d’avance le nombre de personne qui sera présent. Mais n’empêche ; nous allons tenter de sauver les meubles pour ce coup-ci, afin que tout le monde soit assis. Nous allons passer ensemble une merveilleuse fête
Y’a-t-il toujours un engouement à jouer au grand théâtre ? Tous les artistes s’y bousculent ?
Comme je l’ai toujours dit, remplir le grand théâtre n’a jamais été un défi pour moi. J’ai l’habitude de jouer à guichets fermés. Pour moi, ce n’est pas le plus important. L’essentiel c’est que les fans qui feront le déplacement sortent de la salle satisfaits du spectacle, c’est l’objectif que l’on doit se fixer. Et non remplir pour remplir. Maintenant, j’ai la chance de voir la salle pleine à craquer à chaque fois que je joue.
Qu’est ce qui fait courir Assane Ndiaye ? Pourquoi le Grand théâtre ?
L’enjeu du Grand Théâtre pour moi, c’est de faire plaisir a mes fans qui ne fréquentent pas les boites de nuit ou je joue le plus souvent.il y’a aussi ceux qui ne veulent pas être dehors a certaines heures de la nuit. Ce sont ces personnes-là, inconditionnelles de Assane Ndiaye, qui me font courir. Ils sont ma force et mon moteur, donc il, est tout a fait normal que je leur offre un cadre ou ils pourront me retrouver ne serait ce qu’une fois par an et profiter de ma musique.
La carrière de Assane Ndiaye semble stagner. On a comme l’impression que vous êtes au point mort et pourtant votre talent ne souffre d’aucun doute….
Je ne suis pas de cet avis. Au contraire, je remercie le Bon Dieu. Au début, je jouais des premières parties de soirées, jusqu’en 2000, quand je créais mon groupe. Depuis lors, chaque année, je vais aux Etats Unis, en Europe et partout dans le monde. Aussi chaque année je sors un nouvel album. Chaque week end, je joue à guichets fermés. Donc je pense que j’ai des motifs de me réjouir de ma carrière….
Ne pensez-vous pas que votre talent aurait pu vous propulser beaucoup plus loin ?
Le problème, c’est qu’on ne me voit pas tous les jours dans les medias. C’est pourquoi certains pensent que, je ne suis pas assez présent. Mais c’est dans ma nature. Je ne suis pas fait du bois de ces artistes qui font le buzz et occupent l’espace médiatique. Volontairement, j’ai opté de ne pas faire le pied de grue devant les medias, juste pour que l’on parle de moi. Maintenant, lorsque j’ai un programme, j’en assure la promotion a travers les medias. Mais quand c’est fini, c’est fini. Je retourne faire mon job en toute discrétion. En tout cas, tout le monde sait qui est Assane Ndiaye. Tout le monde sait si je suis bon ou pas. Je n’ai pas besoin de faire tout le temps l’actualité pour exister. Je reste dans mon coin, travaille, sors mes albums, joue chaque weekend end et fais mes tournées jusqu’aux Etats Unis.
Qu’Est-ce que la musique vous a apporté ?
La musique m’a apporté beaucoup de bonheur. Je connais toute sorte de personnes. Les gens me connaissent et ils m’aiment. Ils font tout pour moi. Il y’a des gens qui sont prêts a donner leur vie pour moi. Tout ça c’est grâce à la musique. J’en rends grâce à Allah.
Si vous deviez vous projeter dans l’avenir dans 1O ans , comment verriez-vous votre avenir dans la musique ?
Mon avenir est entre les mains de Dieu. Nous ne sommes pas maitres de nos destins. Nous prions juste d’être encore la dans 10 ans, d’être en bonne santé, pour continuer à faire plaisir au public
Est-ce que vous vous sentez suffisamment récompensé par la musique ?
Je sais que durant toute ma carrière, je n’ai jamais fait marche arrière. On a toujours gravi les échelons. On ne se soucie pas de ce un tel ou tel a obtenu ou pas. Nous nous occupons de ce qui nous regarde. Je suis un talibé comme disait Cheikh Ibrahima Fall, la vie est si courte. Est-ce qu’elle vaut la peine d’avoir une maison ou une chambre ici-bas. Ce que je peux dire, c’est que je vis comme tout sénégalais. Je mange a ma faim ; bois a ma soif, je me soigne, je subviens aux besoins de ma famille, et j’ai une voiture pour me déplacer. Je crois que c’est l’essentiel.
Pourquoi Assane Ndiaye n’est pas présents sur les réseaux sociaux comme la plupart de ses collègues ?
Je suis très timide, je l’avoue. Je ne m’affiche pas trop en public. Je ne m’occupe pas de ces choses-là. Entrer dans les réseaux sociaux, chercher du buzz, je le jure, je ne suis pas dans tout ça. C’est grâce a Papis Niang (Art Bi Management) qu’on a commencé a me voir dans les réseaux sociaux ces temps-ci. C’est mon petit frère, mais je l’écoute beaucoup. Il est un frère, un conseiller, il est tout pour moi.
La diffusion d’images et d’enregistrements de célébrités est devenue presque virale sous nos cieux. Quel est votre avis la dessus ?
Il y’a certains types de comportements que je ne comprendrai jamais. On dit tout le temps que le Sénégal est le pays de la teranga(l’hospitalité) et j’entends ca depuis mon enfance. Avant, le sénégalais ne versait pas dans ces pratiques. J’ai l’impression qu’on commence a tourner le dos a nos valeurs. Nos aieux nous recommandaient de faire du bien et nous avons toujours respecté leurs recommandations. Diffuser des images ou des enregistrements dans le seul but de nuire a la personne, c’est assez regrettable. Je pense que ce sont des pratiques a bannir.
C’est un secret de polichinelle Assane Ndiaye est proche du peuple Gambien. Comment avec vous vécu les récents évènements qui s’y sont déroulés ?
La Gambie est mon pays , parce que la population fait partie de moi. C’est la bas que j’ai joué pour la première fois, lorsque j’ai créé mon groupe. C’est la raison pour laquelle , je porte la population de ce pays dans mon cœur particulièrement celle de Birkama. J’ai une maison en Gambie, des homonymes, des parents. Les gambiens me le rendent bien aussi. A chacune de mes soirées, ils font le déplacement en masse. Les évènements postélectoraux m’ont beaucoup touché. J’au suivi de très près la situation. Heureusement, la quiétude est revenue maintenant sans qu’on ait eu a déplorer un seul mort. La Gambie a un nouveau président, il a pris fonction, prions pour que la paix continue de prévaloir dans ce pays voisin. Le Sénégal et la Gambie, c’est le même peuple, et le même pays. Tout ce qui touche la Gambie, touche le Sénégal et vice versa
Un œil dans le rétroviseur, quels sont les regrets de votre carrière, s’il y’en a ?
Ce qui m’a le plus fait mal dans ma carrière, c’est la fuite de certains de mes musiciens en occident. certains n’avaient jamais vu la couleur d’un passeport, de même qu’un visa, je les ai amenés en tournée, ils ont pris la poudre d’escampette. C’est franchement déplorable. Si tu travailles avec une personne et que tu n’y trouves plus ton compte, tu peux tout bonnement démissionner. Mais certains préférèrent jouer la carte de la facilité et fuir. Le pire, c’est que je ne peux rien faire contre eux. Je ne peux que les laisser filer dans la nature et les laisser avec leur conscience. C’est comme ça la vie, il faut gérer les choses dans leur contexte, parce que, tout le monde n’est pas pareil…
Par Maria Dominica T.Diedhiou et Mor Amar l’Observateur
Comme vous pourrez le constater, nous sommes en pleine répétition. La soirée s’annonce sous de bons auspices. Nous préparons un grand spectacle pour les fans. Que tout le monde se le tienne pour dit. Nous mettrons les petits plats dans les grands.
Quels seront les temps forts ?
Il y’aura, cette année, beaucoup d’innovations. A l’entame comme pendant le spectacle, l’ambiance sera au rendez-vous. Malheureusement, je ne peux pas vous dévoiler les détails ici, je les réserve pour ceux qui seront présents au grand théâtre. Retenez juste que nous allons revisiter le répertoire du « Ngeweul Gui ». Il y ‘aura comme un air de souvenir, mais également de dernières nouveautés, des morceaux inédits. Notre objectif étant de donner du plaisir aux fans. Nous n’allons pas lésiner sur les moyens et les stratégies pour le faire. Tous mes collègues artistes sans exception aucune sont invités. Ce sera notre fête à nous tous
Récemment, il y’a eu des bisbilles entre l’administration du grand théâtre et certains artistes qui s’y sont produits. Ces derniers qui ont dépassé l’heure qui leur était impartie, ont vu les rideaux se baisser en pleine prestation. Assane Ndiaye a-t-il pris toutes les dispositions pour ne pas que la même chose lui arrive ?
Effectivement ce sont des choses qui peuvent arriver. J’en suis franchement navré. On ne peut jamais prévoir d’avance le nombre de personne qui sera présent. Mais n’empêche ; nous allons tenter de sauver les meubles pour ce coup-ci, afin que tout le monde soit assis. Nous allons passer ensemble une merveilleuse fête
Y’a-t-il toujours un engouement à jouer au grand théâtre ? Tous les artistes s’y bousculent ?
Comme je l’ai toujours dit, remplir le grand théâtre n’a jamais été un défi pour moi. J’ai l’habitude de jouer à guichets fermés. Pour moi, ce n’est pas le plus important. L’essentiel c’est que les fans qui feront le déplacement sortent de la salle satisfaits du spectacle, c’est l’objectif que l’on doit se fixer. Et non remplir pour remplir. Maintenant, j’ai la chance de voir la salle pleine à craquer à chaque fois que je joue.
Qu’est ce qui fait courir Assane Ndiaye ? Pourquoi le Grand théâtre ?
L’enjeu du Grand Théâtre pour moi, c’est de faire plaisir a mes fans qui ne fréquentent pas les boites de nuit ou je joue le plus souvent.il y’a aussi ceux qui ne veulent pas être dehors a certaines heures de la nuit. Ce sont ces personnes-là, inconditionnelles de Assane Ndiaye, qui me font courir. Ils sont ma force et mon moteur, donc il, est tout a fait normal que je leur offre un cadre ou ils pourront me retrouver ne serait ce qu’une fois par an et profiter de ma musique.
La carrière de Assane Ndiaye semble stagner. On a comme l’impression que vous êtes au point mort et pourtant votre talent ne souffre d’aucun doute….
Je ne suis pas de cet avis. Au contraire, je remercie le Bon Dieu. Au début, je jouais des premières parties de soirées, jusqu’en 2000, quand je créais mon groupe. Depuis lors, chaque année, je vais aux Etats Unis, en Europe et partout dans le monde. Aussi chaque année je sors un nouvel album. Chaque week end, je joue à guichets fermés. Donc je pense que j’ai des motifs de me réjouir de ma carrière….
Ne pensez-vous pas que votre talent aurait pu vous propulser beaucoup plus loin ?
Le problème, c’est qu’on ne me voit pas tous les jours dans les medias. C’est pourquoi certains pensent que, je ne suis pas assez présent. Mais c’est dans ma nature. Je ne suis pas fait du bois de ces artistes qui font le buzz et occupent l’espace médiatique. Volontairement, j’ai opté de ne pas faire le pied de grue devant les medias, juste pour que l’on parle de moi. Maintenant, lorsque j’ai un programme, j’en assure la promotion a travers les medias. Mais quand c’est fini, c’est fini. Je retourne faire mon job en toute discrétion. En tout cas, tout le monde sait qui est Assane Ndiaye. Tout le monde sait si je suis bon ou pas. Je n’ai pas besoin de faire tout le temps l’actualité pour exister. Je reste dans mon coin, travaille, sors mes albums, joue chaque weekend end et fais mes tournées jusqu’aux Etats Unis.
Qu’Est-ce que la musique vous a apporté ?
La musique m’a apporté beaucoup de bonheur. Je connais toute sorte de personnes. Les gens me connaissent et ils m’aiment. Ils font tout pour moi. Il y’a des gens qui sont prêts a donner leur vie pour moi. Tout ça c’est grâce à la musique. J’en rends grâce à Allah.
Si vous deviez vous projeter dans l’avenir dans 1O ans , comment verriez-vous votre avenir dans la musique ?
Mon avenir est entre les mains de Dieu. Nous ne sommes pas maitres de nos destins. Nous prions juste d’être encore la dans 10 ans, d’être en bonne santé, pour continuer à faire plaisir au public
Est-ce que vous vous sentez suffisamment récompensé par la musique ?
Je sais que durant toute ma carrière, je n’ai jamais fait marche arrière. On a toujours gravi les échelons. On ne se soucie pas de ce un tel ou tel a obtenu ou pas. Nous nous occupons de ce qui nous regarde. Je suis un talibé comme disait Cheikh Ibrahima Fall, la vie est si courte. Est-ce qu’elle vaut la peine d’avoir une maison ou une chambre ici-bas. Ce que je peux dire, c’est que je vis comme tout sénégalais. Je mange a ma faim ; bois a ma soif, je me soigne, je subviens aux besoins de ma famille, et j’ai une voiture pour me déplacer. Je crois que c’est l’essentiel.
Pourquoi Assane Ndiaye n’est pas présents sur les réseaux sociaux comme la plupart de ses collègues ?
Je suis très timide, je l’avoue. Je ne m’affiche pas trop en public. Je ne m’occupe pas de ces choses-là. Entrer dans les réseaux sociaux, chercher du buzz, je le jure, je ne suis pas dans tout ça. C’est grâce a Papis Niang (Art Bi Management) qu’on a commencé a me voir dans les réseaux sociaux ces temps-ci. C’est mon petit frère, mais je l’écoute beaucoup. Il est un frère, un conseiller, il est tout pour moi.
La diffusion d’images et d’enregistrements de célébrités est devenue presque virale sous nos cieux. Quel est votre avis la dessus ?
Il y’a certains types de comportements que je ne comprendrai jamais. On dit tout le temps que le Sénégal est le pays de la teranga(l’hospitalité) et j’entends ca depuis mon enfance. Avant, le sénégalais ne versait pas dans ces pratiques. J’ai l’impression qu’on commence a tourner le dos a nos valeurs. Nos aieux nous recommandaient de faire du bien et nous avons toujours respecté leurs recommandations. Diffuser des images ou des enregistrements dans le seul but de nuire a la personne, c’est assez regrettable. Je pense que ce sont des pratiques a bannir.
C’est un secret de polichinelle Assane Ndiaye est proche du peuple Gambien. Comment avec vous vécu les récents évènements qui s’y sont déroulés ?
La Gambie est mon pays , parce que la population fait partie de moi. C’est la bas que j’ai joué pour la première fois, lorsque j’ai créé mon groupe. C’est la raison pour laquelle , je porte la population de ce pays dans mon cœur particulièrement celle de Birkama. J’ai une maison en Gambie, des homonymes, des parents. Les gambiens me le rendent bien aussi. A chacune de mes soirées, ils font le déplacement en masse. Les évènements postélectoraux m’ont beaucoup touché. J’au suivi de très près la situation. Heureusement, la quiétude est revenue maintenant sans qu’on ait eu a déplorer un seul mort. La Gambie a un nouveau président, il a pris fonction, prions pour que la paix continue de prévaloir dans ce pays voisin. Le Sénégal et la Gambie, c’est le même peuple, et le même pays. Tout ce qui touche la Gambie, touche le Sénégal et vice versa
Un œil dans le rétroviseur, quels sont les regrets de votre carrière, s’il y’en a ?
Ce qui m’a le plus fait mal dans ma carrière, c’est la fuite de certains de mes musiciens en occident. certains n’avaient jamais vu la couleur d’un passeport, de même qu’un visa, je les ai amenés en tournée, ils ont pris la poudre d’escampette. C’est franchement déplorable. Si tu travailles avec une personne et que tu n’y trouves plus ton compte, tu peux tout bonnement démissionner. Mais certains préférèrent jouer la carte de la facilité et fuir. Le pire, c’est que je ne peux rien faire contre eux. Je ne peux que les laisser filer dans la nature et les laisser avec leur conscience. C’est comme ça la vie, il faut gérer les choses dans leur contexte, parce que, tout le monde n’est pas pareil…
Par Maria Dominica T.Diedhiou et Mor Amar l’Observateur