Arrêt sur image - Voici la première député de Gorée, Marie Hélène Ndoffène Diouf !

Rédigé par Dakarposte le Lundi 2 Décembre 2024 à 11:56 modifié le Lundi 2 Décembre 2024 17:27

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Une première au nom et pour le compte de l'île mythique de Gorée comme l'a laissé entendre la désormais député insulaire.

Certes, elle est tenue- à l'image de ses collègues parlementaires- de voter des lois, de contrôler le gouvernement et d’évaluer les politiques publiques. Des missions- faut-il le rappeler- séparées entre travail en commissions et travail en hémicycle, mais, quoique novice, Marie Hélène Diouf devra faire entendre sa voix.

En somme, cette inconditionnelle d'Ousmane Sonko ne doit pas, du tout alors faire la figurante à l'assemblée nationale.

La belle plante Sérère, qui aura désormais des journées remplies, gagnerait à être une élue de terrain.

Bref, elle incarne l'espoir pour Gorée. Qui, force est de le reconnaitre, est oubliée comme si elle n'est pas ...Sénégalaise.

Dakarposte lui souhaite bonne continuation et plein de réussite dans ses projets, notamment pour l'île.

Comme disait l'autre, entre les maisons colorées, les petites rues paisibles et le sourire des locaux, difficile d’imaginer les atrocités qui se sont déroulées sur l’île de Gorée au Sénégal. Et pourtant ! Entre les murs du grand bâtiment rose situé au centre de l’île, des milliers de femmes, d’hommes et d’enfants ont vu leur vie basculer. Plaque tournante de la traite négrière, l’île de Gorée a été victime de sa position géographique idéale. Pourtant si petite, les avantages qu’elle offrait aux grandes nations de l’époque étaient trop alléchantes pour qu’elles se détournent d’elle. Un mouillage sûr pour tous les équipages et un continent à proximité avec lequel faire du commerce, tout y était réuni. Aujourd’hui, se rendre à Gorée, c’est faire un devoir de mémoire ; c’est prendre part à cette réconciliation entre les peuples et c’est faire résonner son message bien au-delà des frontières sénégalaises.



Située au large du Sénégal, à 3,5 km de Dakar très exactement, l’île de Gorée semble être suspendue dans le temps. Bien loin de l’effervescence de la capitale, ici, tout est calme et volupté. Les maisons aux couleurs pastel et ocre participent à cette drôle d’atmosphère qui tranche avec le reste du Sénégal. Partout, ça se sent : le passé de cette petite île est lourd et encore très présent dans l’esprit de ses habitants. C’est d’ailleurs la raison principale pour laquelle les voyageurs se pressent au port de la ville. Venus en chaloupe, ils viennent admirer cette ville qui a vu s’écrire un chapitre sombre de l’histoire de l’humanité. Dès leur premier pas sur l’île, ils sont happés par les couleurs vives et par la bonne humeur des habitants. En émerveillement devant les bâtisses et les petites rues étriquées, ils déambulent dans Gorée La Belle, profitant du calme des environs pour s’échapper un peu de la bouillonnante capitale sénégalaise. Pourtant très vite, ils sont rattrapés par le destin funeste de l’île. Les grandes maisons coloniales qu’ils ont aimé admirer un peu plus tôt contrastent de manière flagrante avec le bâtiment plus austère au centre de la ville et que l’on nomme « la maison des esclaves ». Les plaques commémoratives et la statue imposante se rappellent à eux avec un goût amer. Le cadre est posé, bienvenue à Gorée.

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