Le Président de la République a prévenu : la période de la campagne des élections législatives sera l’occasion de procéder à des inaugurations de projets réalisés sous son magistère. Cette posture, que certains jugent peu honorable, lui a au moins permis de démarrer pour sa coalition, la campagne avant son ouverture officielle.
Gageons qu’il ne subira pas de réprimande de la part du CNRA. Cela reste une question de stature et d’éthique, de faiblesse de la démocratie sénégalaise entretenue par ceux qui devraient en être les gardiens.
Une visite prochaine annoncée à Kaolack sera l’occasion d’inaugurer la route Fatick-Kaolack. Sa première réalisation fut un gros scandale et le contribuable sénégalais la paie, une seconde fois.
On rate ainsi une bonne occasion de se montrer discret sur cette triste et sale affaire, car s’il est normal qu’un régime réalise des routes, il l’est encore davantage qu’il répare celles qui ont été mal construites. S’en glorifier manque d’élégance.
Ce que, par contre, un régime au pouvoir pourrait célébrer - si célébration, il doit y avoir - c’est le bon rapport qualité/prix des projets qu’il réalise ou engage par rapport aux normes internationales et à ses propres réalisations antérieures.
Nous attendons donc de Monsieur le Président de la République qu’il éclaire son peuple sur les faits suivants : Pourquoi envisager d’inaugurer une route inachevée ? Si la route Fatick-Kaolack est considérée comme achevée et réceptionnée, pourquoi s’est-elle arrêtée à Sing-Sing et non devant la mairie de Kaolack comme le prévoit le marché ? Combien de milliards auraient ainsi été payés, non réalisés, et au profit de qui ? Enfin, quel est le coût payé pour chaque kilomètre de cette route, en rapport avec son coût antérieur et celui des autres routes financées sur appel d’offres international ?
Ne pas obtenir de réponses aux questions que j’ai pris l’habitude de poser, ne me découragera pas. D’autres concernant le pétrole et le gaz du Sénégal ont précédé celles ci. Les silences sont d’ailleurs également les réponses.
Les problématiques posées resteront cependant des sujets essentiels pour les commissions d’enquête qui seront mises en place dans le futur, par une Assemblée Nationale redevenue chambre des citoyens, et se souciant des intérêts de la Nation sénégalaise. C’est cela que notre vieille démocratie mérite.
Sénégalais debout !
Abdoul Mbaye
Président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail
Tète de liste de la Coalition Joyyanti - Soldari askan wi
Gageons qu’il ne subira pas de réprimande de la part du CNRA. Cela reste une question de stature et d’éthique, de faiblesse de la démocratie sénégalaise entretenue par ceux qui devraient en être les gardiens.
Une visite prochaine annoncée à Kaolack sera l’occasion d’inaugurer la route Fatick-Kaolack. Sa première réalisation fut un gros scandale et le contribuable sénégalais la paie, une seconde fois.
On rate ainsi une bonne occasion de se montrer discret sur cette triste et sale affaire, car s’il est normal qu’un régime réalise des routes, il l’est encore davantage qu’il répare celles qui ont été mal construites. S’en glorifier manque d’élégance.
Ce que, par contre, un régime au pouvoir pourrait célébrer - si célébration, il doit y avoir - c’est le bon rapport qualité/prix des projets qu’il réalise ou engage par rapport aux normes internationales et à ses propres réalisations antérieures.
Nous attendons donc de Monsieur le Président de la République qu’il éclaire son peuple sur les faits suivants : Pourquoi envisager d’inaugurer une route inachevée ? Si la route Fatick-Kaolack est considérée comme achevée et réceptionnée, pourquoi s’est-elle arrêtée à Sing-Sing et non devant la mairie de Kaolack comme le prévoit le marché ? Combien de milliards auraient ainsi été payés, non réalisés, et au profit de qui ? Enfin, quel est le coût payé pour chaque kilomètre de cette route, en rapport avec son coût antérieur et celui des autres routes financées sur appel d’offres international ?
Ne pas obtenir de réponses aux questions que j’ai pris l’habitude de poser, ne me découragera pas. D’autres concernant le pétrole et le gaz du Sénégal ont précédé celles ci. Les silences sont d’ailleurs également les réponses.
Les problématiques posées resteront cependant des sujets essentiels pour les commissions d’enquête qui seront mises en place dans le futur, par une Assemblée Nationale redevenue chambre des citoyens, et se souciant des intérêts de la Nation sénégalaise. C’est cela que notre vieille démocratie mérite.
Sénégalais debout !
Abdoul Mbaye
Président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail
Tète de liste de la Coalition Joyyanti - Soldari askan wi