Après Amsatou Sow Sidibé, Nafi Ngom Keïta, c'est le tour de Fatou Tambédou, de mordre la poussière

Après Amsatou Sow Sidibé, Nafi Ngom Keïta, c’est au tour de Fatou Tambédou de prendre la porte. C’est la troisième “Linguère” a être chassée par le Chef de l’Etat. D’où la parité qui bat de l’aile depuis un certain moment.

Même si la forme rebute plus d’un, Fatou Tambédou a payé les pots cassés de son acte jugé “suicidaire” pour les uns. “Que ce soit la première et la dernière fois que vous m’appelez au téléphone pour me demander de ne pas venir à l’Assemblée“, a t-elle jeté à la figure de son ministre de tutelle Diéne Farba Sarr qui n’a pipé mot lors de sa diarrhée orale. Même le président de l’Assemblée Nationale, Moustapha Niasse y a pris pour son grade, rabrouée par la jeune dame de 32 ans. Auparavant, elle s’est attaquée au budget qu’elle ne “voit” que de nom: “Monsieur le président, vous me permettez de porter à la connaissance des députés que le budget qu’ils votent ici, chaque année, que ce soit pour 2014, 2015 et pour 2016 qui est en cour, moi, en ma qualité de ministre délégué, je ne peux pas vous dire ou est passé ce budget”. Ces propos ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd et le limogeage ne s’est pas fait attendre. Rappelons le cas Amsatou Sow Sidibé, lorsqu’elle affirmait: “Il faut que le Sénégal s’ouvre sur l’international. Nous avons ratifié toutes les conventions, il faudrait que, quand la justice internationale donne un point de vue, qu’on s’y penche et qu’on essaie de tirer le maximum de situation positive possible pour le pays et pour le peuple sénégalais Il ne faut pas que Karim Wade soit le seul prisonnier. Nous avons le sentiment qu’il y’a beaucoup de personnes dont les dossiers méritent d’être vus par la justice et qui sont en situation d’instance.” Des parole qui lui ont valu son limogeage.

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