Depuis l'aéroport d'Ivato d'Antananarivo, la mendicité se fait plus visible dans la capitale de Madagascar. On constate qu'il y a de plus en plus de malgaches avec des enfants en bas-âge qui errent dans les rues de Mahamasina, en centre ville. "Il y a encore quelques mois, il n'y avait pas autant de jeunes enfants sur la voie publique. Ces derniers temps, le phénomène s'est accentué", assure Mahefalimanana Dinasoa Christiany, une étudiante de la Grande île.
"Les touristes sont choqués par ce qu'ils voient", a-t-elle avoué. Si certains mendiants s’organisent pour se répartir les quartiers à couvrir, ceux appartenant à un réseau ne seraient que minoritaires.
Et face à l'exploitation des enfants pour apitoyer les passants, les forces de l'ordre fermeraient les yeux, faute de moyens. Les autorités malgaches essayent de puiser dans les textes de loi pour endiguer le phénomène. Sans succès. " C'est une question de société dont les hommes politiques sont totalement désintéressés", nous apprend la jeune Dinasoa Christiany.
A côté des mendiants, les sans domiciles fixes (SDF) sont toujours plus nombreux dans les rues d'Antananarivo. Des gens de tous âges, des jeunes et des vieux, des hommes et quelques femmes, dont le comportement est gravement perturbé par l'absorption d'alcool. Ils sont bourrés. La plus grande île du monde et ses proches palaces les ignorent. Et les passants affrontent la persistante odeur d'urine qui vous étreint.
On sait que la majorité de ces SDF sont des malades mentaux qui par groupes, dorment chaque nuit à même la rue de Russie et dans ses perpendiculaires sur des sacs de couchage...
"Les touristes sont choqués par ce qu'ils voient", a-t-elle avoué. Si certains mendiants s’organisent pour se répartir les quartiers à couvrir, ceux appartenant à un réseau ne seraient que minoritaires.
Et face à l'exploitation des enfants pour apitoyer les passants, les forces de l'ordre fermeraient les yeux, faute de moyens. Les autorités malgaches essayent de puiser dans les textes de loi pour endiguer le phénomène. Sans succès. " C'est une question de société dont les hommes politiques sont totalement désintéressés", nous apprend la jeune Dinasoa Christiany.
A côté des mendiants, les sans domiciles fixes (SDF) sont toujours plus nombreux dans les rues d'Antananarivo. Des gens de tous âges, des jeunes et des vieux, des hommes et quelques femmes, dont le comportement est gravement perturbé par l'absorption d'alcool. Ils sont bourrés. La plus grande île du monde et ses proches palaces les ignorent. Et les passants affrontent la persistante odeur d'urine qui vous étreint.
On sait que la majorité de ces SDF sont des malades mentaux qui par groupes, dorment chaque nuit à même la rue de Russie et dans ses perpendiculaires sur des sacs de couchage...